Depuis bientôt un mois, des habitants de Cocody et du Plateau-Dokui, dans la commune d’Abobo, sont privés d’eau et d’électricité.
Ce matin, dans les rues du Mahou, un quartier d’Angré, des femmes transportent des bassines d’eau sur la tête vers leurs domiciles. L’eau ne coule plus dans leurs robinets depuis plusieurs jours. Mais, il n’y a pas que cela. La population est également confrontée à des coupures intempestives d’électricité. Le calvaire a commencé au lendemain de l’arrivée des Forces républicaines à Abidjan. « Un problème a dû survenir dans l’une des centrales pendant les bombardements. En tout cas, nous avions fait plusieurs jours de provisions dans le réfrigérateur, mais à cause de ces coupures de courant qui peuvent souvent durer deux jours, nous avons perdu assez d’aliments », se plaint Hervé M., un habitant de la zone. Plusieurs résidents de cette commune ont perdu dans ces coupures d’électricité des denrées alimentaires. Et ce, par ce temps de crise, où la nourriture se fait très rare. «A cause de ces coupures de courant, il est parfois difficile de mettre le téléphone en charge. J’étais obligé d’aller à chaque fois vers les Deux Plateaux chez un ami pour recharger mes téléphones », explique Roger T, un autre habitant du Mahou. Les coupures se situent très souvent dans des secteurs précis. Par exemple, pendant que le Mahou peine, le quartier du Dokui, juste à côté a du courant. Ainsi, concernant l’eau, les résidents se déplacent vers le Dokui, où la population n’est pas assez touchée par ce phénomène. « Ici, c’est pendant la journée qu’il y a parfois des coupures d’eau, mais la nuit nous avons de l’eau », témoigne S. Marius, un habitant du Dokui. Cependant, il reconnaît que ces derniers jours, les coupures d’eau et de courant ont touché leur secteur. A Angré, pareil. Depuis une semaine, la population a pris rendez-vous d’abord avec les baisses de tension, puis les coupures de courant, accompagnées de coupures d’eau. Mais, généralement, cela ne durait que quelques heures. Depuis deux jours, les coupures de courant s’étendent sur presque toute la journée. « C’est inquiétant, car on ne sait pas si les agents de la Cie-Sodeci sont mobilisés pour s’occuper de cela », s’inquiète Rolande H., une habitante d’Angré.
Raphaël Tanoh
Ce matin, dans les rues du Mahou, un quartier d’Angré, des femmes transportent des bassines d’eau sur la tête vers leurs domiciles. L’eau ne coule plus dans leurs robinets depuis plusieurs jours. Mais, il n’y a pas que cela. La population est également confrontée à des coupures intempestives d’électricité. Le calvaire a commencé au lendemain de l’arrivée des Forces républicaines à Abidjan. « Un problème a dû survenir dans l’une des centrales pendant les bombardements. En tout cas, nous avions fait plusieurs jours de provisions dans le réfrigérateur, mais à cause de ces coupures de courant qui peuvent souvent durer deux jours, nous avons perdu assez d’aliments », se plaint Hervé M., un habitant de la zone. Plusieurs résidents de cette commune ont perdu dans ces coupures d’électricité des denrées alimentaires. Et ce, par ce temps de crise, où la nourriture se fait très rare. «A cause de ces coupures de courant, il est parfois difficile de mettre le téléphone en charge. J’étais obligé d’aller à chaque fois vers les Deux Plateaux chez un ami pour recharger mes téléphones », explique Roger T, un autre habitant du Mahou. Les coupures se situent très souvent dans des secteurs précis. Par exemple, pendant que le Mahou peine, le quartier du Dokui, juste à côté a du courant. Ainsi, concernant l’eau, les résidents se déplacent vers le Dokui, où la population n’est pas assez touchée par ce phénomène. « Ici, c’est pendant la journée qu’il y a parfois des coupures d’eau, mais la nuit nous avons de l’eau », témoigne S. Marius, un habitant du Dokui. Cependant, il reconnaît que ces derniers jours, les coupures d’eau et de courant ont touché leur secteur. A Angré, pareil. Depuis une semaine, la population a pris rendez-vous d’abord avec les baisses de tension, puis les coupures de courant, accompagnées de coupures d’eau. Mais, généralement, cela ne durait que quelques heures. Depuis deux jours, les coupures de courant s’étendent sur presque toute la journée. « C’est inquiétant, car on ne sait pas si les agents de la Cie-Sodeci sont mobilisés pour s’occuper de cela », s’inquiète Rolande H., une habitante d’Angré.
Raphaël Tanoh
