ABIDJAN - Le Sénégal est contre "l`impunité" pour le président ivoirien déchu Laurent Gbagbo, arrêté le 11 avril à l`issue de près de cinq mois de crise post-électorale, a déclaré jeudi à Abidjan le ministre sénégalais des Affaires étrangères, Madické Niang.
Interrogé par l`AFP sur la possibilité d`un exil ou d`une amnistie pour M. Gbagbo, le ministre a jugé que "c`est une question ivoirienne" mais a affirmé qu`"il ne doit plus y avoir de place pour l`impunité".
"En étant contre toute forme d`impunité, on se donne les moyens, demain, de faire en sorte que de tels faits ne puissent plus voir le jour", a-t-il expliqué après une rencontre avec le président ivoirien Alassane Ouattara à son QG du Golf hôtel.
"Il faudrait que l`Afrique soit le continent de la bonne gouvernance et de la démocratie. Pour cela, on a besoin que des exemples soient donnés", a souligné M. Niang.
Le président sénégalais Abdoulaye Wade a été un allié de poids pour Alassane Ouattara au cours de la crise née du scrutin de novembre 2010 l`opposant à Laurent Gbagbo, qui avait refusé d`admettre la victoire de son rival, reconnue par la communauté internationale.
Ex-médiateur de l`Union africaine dans la crise ivoirienne, le Premier ministre kényan Raila Odinga a suggéré mercredi que le président ivoirien laisse partir en exil Laurent Gbagbo, actuellement en résidence surveillée dans le Nord ivoirien.
Interrogé par l`AFP sur la possibilité d`un exil ou d`une amnistie pour M. Gbagbo, le ministre a jugé que "c`est une question ivoirienne" mais a affirmé qu`"il ne doit plus y avoir de place pour l`impunité".
"En étant contre toute forme d`impunité, on se donne les moyens, demain, de faire en sorte que de tels faits ne puissent plus voir le jour", a-t-il expliqué après une rencontre avec le président ivoirien Alassane Ouattara à son QG du Golf hôtel.
"Il faudrait que l`Afrique soit le continent de la bonne gouvernance et de la démocratie. Pour cela, on a besoin que des exemples soient donnés", a souligné M. Niang.
Le président sénégalais Abdoulaye Wade a été un allié de poids pour Alassane Ouattara au cours de la crise née du scrutin de novembre 2010 l`opposant à Laurent Gbagbo, qui avait refusé d`admettre la victoire de son rival, reconnue par la communauté internationale.
Ex-médiateur de l`Union africaine dans la crise ivoirienne, le Premier ministre kényan Raila Odinga a suggéré mercredi que le président ivoirien laisse partir en exil Laurent Gbagbo, actuellement en résidence surveillée dans le Nord ivoirien.