La France pensait qu’en enlevant le Président Laurent Gbagbo du pouvoir, son poulain allait s’installer facilement. La réalité du terrain montre le contraire. Tout est bloqué. Le pays est au ralenti. Le travail, malgré l’appel du putschiste Alassane Ouattara, n’a pas repris. Les banques et les commerces restent fermés. L’insécurité s’est installée partout dans la capitale économique. Les opérateurs économiques ne veulent plus investir. La vie est devenue chère. Le prix des denrées alimentaires a triplé. Les Ivoiriens ont du mal à trouver de quoi se mettre sous la dent. On joue la mort subite dans les foyers. C’est-à-dire des familles mangent une fois par jour. La solution s’est transformée en cauchemar. Le putschiste ne s’est pas encore installé au palais présidentiel. Le pouvoir est devenu de la patate chaude entre ses mains. Il ne contrôle plus rien. Sa rébellion est en train de se manger. Les différentes factions se battent. Ibrahim Coulibaly veut sa part du gâteau. Sous prétexte qu’il a contribué à la réussite du coup d’Etat de la France. Guillaume Soro, quant à lui, veut demeurer Premier ministre. Parce que selon lui, il a joué un rôle déterminant dans la déstabilisation de la Côte d’Ivoire. Les mercenaires d’Alassane Ouattara refusent de partir. Puisqu’ils n’ont pas perçu la totalité de leur dû. Les jeunes gens armés par le Rdr n’entendent pas déposer les armes. Ceux-ci pensent que le moment est venu pour arriver de goûter aux délices du pouvoir. En clair tout est mélangé sur les bords de la lagune Ebrié. Des analphabètes dans les commissariats. La Côte d’Ivoire est tombée très bas. Des coxers et autres marginaux d’hier occupent les commissariats. Ils jouent les patrons. Des gens qui ne savent ni lire ni écrire. C’est la Côte d’Ivoire des analphabètes que la France et son homme, Alassane Ouattara, veulent construire. Ils préfèrent fermer l’université. La Côte d’Ivoire ne mérite pas ce sort. Ce n’est pas normal. Alassane se moque des Ivoiriens.
Enise Kamagaté
Enise Kamagaté