C’est clair. La France a créé le chaos en Côte d’Ivoire. Aujourd’hui, elle procède à sa recolonisation.
Le Plateau, le Manhattan ivoirien, cité des affaires, n’est plus que l’ombre de lui-même. Vitrine de la Côte d’Ivoire, cette commune est plongée dans un désordre total duquel il lui sera difficile de se relever. Tout a été pillé par les hommes que la France y a déversés. Cette cité est aujourd’hui à l’image de Bouaké, Korhogo, Man… Des villes pillées, ruinées par la rébellion. Aucun magasin ni supermarché n’est épargné, encore moins les bureaux de l’administration. Tout a été emporté par les pillards que le camp Ouattara qualifie d’anonymes. Alors que c’est le fait de ses combattants qui nous ont habitués à de telles scènes. « C’est incroyable ! Ça, ça ne peut pas être le fait de jeunes ivoiriens. Ils aiment tellement leur pays qu’ils ne peuvent pas agir ainsi. C’est le fait de gens venus d’ailleurs, qui font en sorte que la Côte d’Ivoire plonge… » , accuse un jeune cadre du Trésor, en colère, dont le bureau n’est pas épargné tout comme le parlement. Si les pilleurs étaient des partisans du Président Laurent Gbagbo, pourquoi s’en prendraient-ils à l’Assemblée nationale majoritairement aux mains de Lmp ? A la vérité, la France vient de réaliser son rêve : mettre la Côte d’Ivoire à genou. Le pays s’est retourné à l’Etat sauvage. Plus aucune structure, police, - aucune gendarmerie et autres services-, de l’Etat ne fonctionne. Ce sont les combattants à la gâchette facile que la France y a déversés, qui font la loi. Gare à celui qui les défie. Il prendra une décharge de plomb qui le fera taire à jamais. « Ils ont exécuté un voisin du quartier qui a refusé de leur remettre sa voiture. A qui le tour demain ?», a expliqué un habitant d’Angré, la peur au ventre. Et conscient de cela, Alassane a renforcé la démarche colonisatrice de la France, en lui confiant, (à la Licorne et à l’Onuci) officiellement, la sécurité du Port autonome d’Abidjan et de points stratégiques comme l’Aéroport. Un port que Paris guettait depuis longtemps comme outil de recolonisation. Aberration que l’on n’a pas encore constatée dans des pays comme le Bénin et le Togo. En Côte d’Ivoire, la France se comporte en territoire conquis, comme à la « belle » époque coloniale. C’est elle qui fait désormais la loi en Côte d’Ivoire. C’est pourquoi la Licorne peut se permettre d’aller combattre à Yopougon, avec chars et autres armes lourdes, à la place de la rébellion. Leur prétexte, désarmer les résistants pro-Gbagbo. Alors qu’au même moment, les soldats français tolèrent les atrocités commises par les bandes armées venues du Nord. « La France est venue bombarder des civiles ici à Yopougon. Nous ne savons à qui nous plaindre. C’est difficile. C’est comme si nous ne sommes plus des hommes », confie un habitant du sous quartier Koweït, théâtre des bombardements de l’armée française. Aujourd’hui, le peuple ivoirien élève la voix et confie son sort au Ciel. Puisque la France, dans sa volonté colonisatrice, s’adonne à tout, même au pire des exactions, comme au temps jadis.
K. Mariane
Le Plateau, le Manhattan ivoirien, cité des affaires, n’est plus que l’ombre de lui-même. Vitrine de la Côte d’Ivoire, cette commune est plongée dans un désordre total duquel il lui sera difficile de se relever. Tout a été pillé par les hommes que la France y a déversés. Cette cité est aujourd’hui à l’image de Bouaké, Korhogo, Man… Des villes pillées, ruinées par la rébellion. Aucun magasin ni supermarché n’est épargné, encore moins les bureaux de l’administration. Tout a été emporté par les pillards que le camp Ouattara qualifie d’anonymes. Alors que c’est le fait de ses combattants qui nous ont habitués à de telles scènes. « C’est incroyable ! Ça, ça ne peut pas être le fait de jeunes ivoiriens. Ils aiment tellement leur pays qu’ils ne peuvent pas agir ainsi. C’est le fait de gens venus d’ailleurs, qui font en sorte que la Côte d’Ivoire plonge… » , accuse un jeune cadre du Trésor, en colère, dont le bureau n’est pas épargné tout comme le parlement. Si les pilleurs étaient des partisans du Président Laurent Gbagbo, pourquoi s’en prendraient-ils à l’Assemblée nationale majoritairement aux mains de Lmp ? A la vérité, la France vient de réaliser son rêve : mettre la Côte d’Ivoire à genou. Le pays s’est retourné à l’Etat sauvage. Plus aucune structure, police, - aucune gendarmerie et autres services-, de l’Etat ne fonctionne. Ce sont les combattants à la gâchette facile que la France y a déversés, qui font la loi. Gare à celui qui les défie. Il prendra une décharge de plomb qui le fera taire à jamais. « Ils ont exécuté un voisin du quartier qui a refusé de leur remettre sa voiture. A qui le tour demain ?», a expliqué un habitant d’Angré, la peur au ventre. Et conscient de cela, Alassane a renforcé la démarche colonisatrice de la France, en lui confiant, (à la Licorne et à l’Onuci) officiellement, la sécurité du Port autonome d’Abidjan et de points stratégiques comme l’Aéroport. Un port que Paris guettait depuis longtemps comme outil de recolonisation. Aberration que l’on n’a pas encore constatée dans des pays comme le Bénin et le Togo. En Côte d’Ivoire, la France se comporte en territoire conquis, comme à la « belle » époque coloniale. C’est elle qui fait désormais la loi en Côte d’Ivoire. C’est pourquoi la Licorne peut se permettre d’aller combattre à Yopougon, avec chars et autres armes lourdes, à la place de la rébellion. Leur prétexte, désarmer les résistants pro-Gbagbo. Alors qu’au même moment, les soldats français tolèrent les atrocités commises par les bandes armées venues du Nord. « La France est venue bombarder des civiles ici à Yopougon. Nous ne savons à qui nous plaindre. C’est difficile. C’est comme si nous ne sommes plus des hommes », confie un habitant du sous quartier Koweït, théâtre des bombardements de l’armée française. Aujourd’hui, le peuple ivoirien élève la voix et confie son sort au Ciel. Puisque la France, dans sa volonté colonisatrice, s’adonne à tout, même au pire des exactions, comme au temps jadis.
K. Mariane