Depuis le lundi dernier 18 avril 2011, les populations du District d'Abidjan, contraintes de se vautrer dans leurs maisons après plus de deux semaines (18 jours) de couvre-feu, sont libres de disposer de leur temps, comme elles le veulent. Cependant la levée de cette mesure sécuritaire ne libère pas totalement la population abidjanaise. Qui, il faut le dire, s'impose elle-même, à nouveau un couvre-feu. Ainsi, désormais, plus question de traîner dehors. En effet, après 19h, comme si le couvre-feu était toujours en vigueur, il ne se trouve pratiquement plus personne dans les rues. Mêmes les noctambules. Tous se terrent chez eux une fois la nuit tombée. Vu que les Forces républicaines de Côte d'Ivoire (Frci), qui assurent la sécurité dans les communes, sont inconnues pour le moment du grand public. L'obscurité dans les quartiers, causée par les lampadaires qui ont cessé de briller depuis quelque temps, oblige également les gens à ne
pas pointer le nez dehors la nuit tombée. Aussi, les armes qui continuent de tonner à Yopougon et Abobo ne peuvent aucunement quiconque à sillonner tard les rues abidjanaises, comme par le passé. Il ne faut, non plus perdre de vue que de nombreux individus, détenant illégalement des armes à feu, ne les maîtrisent pas. Une mauvaise manipulation peut laisser partir un coup pouvant avoir des conséquences regrettables. Comme on le voit, la population abidjanaise, malgré la levée du coufre-feu par le gouvernement, s'impose, elle-même, une mesure sécuritaire en se terrant chez elle. Une attitude sage, du reste. Car c'est vrai que les choses se normalisent peu à peu, mais les populations reprendront véritablement confiance si, et seulement si, l'on réussit à unifier totalement les Frci et les Fds. Vivement que nos autorités compétentes œuvrent dans ce sens et que les patrouilles soient assurées par les gendarmes, policiers... Pour le bien-être de la population.
pas pointer le nez dehors la nuit tombée. Aussi, les armes qui continuent de tonner à Yopougon et Abobo ne peuvent aucunement quiconque à sillonner tard les rues abidjanaises, comme par le passé. Il ne faut, non plus perdre de vue que de nombreux individus, détenant illégalement des armes à feu, ne les maîtrisent pas. Une mauvaise manipulation peut laisser partir un coup pouvant avoir des conséquences regrettables. Comme on le voit, la population abidjanaise, malgré la levée du coufre-feu par le gouvernement, s'impose, elle-même, une mesure sécuritaire en se terrant chez elle. Une attitude sage, du reste. Car c'est vrai que les choses se normalisent peu à peu, mais les populations reprendront véritablement confiance si, et seulement si, l'on réussit à unifier totalement les Frci et les Fds. Vivement que nos autorités compétentes œuvrent dans ce sens et que les patrouilles soient assurées par les gendarmes, policiers... Pour le bien-être de la population.