Un championnat national qui n’a pas démarré, une situation financière dramatique, un entraîneur français rapatrié dans son pays, des conditions d’entraînement délicates et un match de Ligue des champions contre le Raja décalé au 7 mai au Maroc… L’Asec Mimosas, n’échappe pas aux effets de la crise ivoirienne.
L’Asec mimosas peut se faire du souci. Beaucoup de soucis. La Confédération africaine de football (CAF) vient de décider, via un communiqué, qu’elle rencontrera en un seul match le Raja Athletic club de Casablanca, le samedi 7 mai prochain au Stade Mohamed V, dans le cadre des 8è de finale de la Ligue des champions. Pour justifier cette décision, la CAF agite une fois encore la situation sécuritaire à Abidjan. Devant ce fait, le patron de l’Asec mimosas, Me Roger Ouégnin, crie au scandale. De bonnes sources, il serait en train de monter un dossier afin de faire infléchir la CAF. Selon lui, ce serait une autre injustice pour le club jaune et noir. L’Asec qui aurait dû recevoir son adversaire marocain, en aller, ce week-end à Abidjan n’a donc finalement plus d’autre choix que d’aller s’imposer chez son adversaire. Pourtant la logique veut que ce match se joue sur terrain neutre… Déjà lors du tour précédent, Kouakou N’Doua Irénée et ses coéquipiers étaient allés arracher la qualification, de haute lutte, à Harare devant Motor Action du Zimbabwe. Suite au score vierge (0-0) au terme des 90 minutes, l’Asec mimosas s’était imposé au tir aux buts (4-2). Mais cette fois, l’affaire s’annonce délicate. Le Raja est un cador du football au Maroc. Mieux, le championnat dans ce pays, se déroule bien contrairement à la Côte d’Ivoire où le ballon ne roule plus sur les stades depuis décembre 2010. Du côté de Sol béni, l’on craint l’absence prolongée de l’entraîneur Sébastien Desabre, réfugié à Dakar avant de regagner la France en raison de la crise post-électorale. Ce n’est pas tout puisque plusieurs joueurs manquaient à l’appel pour la reprise des entraînements, jeudi. Ils semblent bloqués et terrés dans leurs maisons en raison des combats entre FRCI et mercenaires libériens à Yopougon. Préoccupés pour leur avenir et celui de leurs familles, les joueurs n’ont vraiment pas la tête au jeu. Pour autant, l’Asec ne sera point vulnérable au Maroc. Bakayoko Adama, Daniel Yeboah et autres Zagbayou Hughes veulent forcer le destin.
Guy-Florentin Yaméogo
L’Asec mimosas peut se faire du souci. Beaucoup de soucis. La Confédération africaine de football (CAF) vient de décider, via un communiqué, qu’elle rencontrera en un seul match le Raja Athletic club de Casablanca, le samedi 7 mai prochain au Stade Mohamed V, dans le cadre des 8è de finale de la Ligue des champions. Pour justifier cette décision, la CAF agite une fois encore la situation sécuritaire à Abidjan. Devant ce fait, le patron de l’Asec mimosas, Me Roger Ouégnin, crie au scandale. De bonnes sources, il serait en train de monter un dossier afin de faire infléchir la CAF. Selon lui, ce serait une autre injustice pour le club jaune et noir. L’Asec qui aurait dû recevoir son adversaire marocain, en aller, ce week-end à Abidjan n’a donc finalement plus d’autre choix que d’aller s’imposer chez son adversaire. Pourtant la logique veut que ce match se joue sur terrain neutre… Déjà lors du tour précédent, Kouakou N’Doua Irénée et ses coéquipiers étaient allés arracher la qualification, de haute lutte, à Harare devant Motor Action du Zimbabwe. Suite au score vierge (0-0) au terme des 90 minutes, l’Asec mimosas s’était imposé au tir aux buts (4-2). Mais cette fois, l’affaire s’annonce délicate. Le Raja est un cador du football au Maroc. Mieux, le championnat dans ce pays, se déroule bien contrairement à la Côte d’Ivoire où le ballon ne roule plus sur les stades depuis décembre 2010. Du côté de Sol béni, l’on craint l’absence prolongée de l’entraîneur Sébastien Desabre, réfugié à Dakar avant de regagner la France en raison de la crise post-électorale. Ce n’est pas tout puisque plusieurs joueurs manquaient à l’appel pour la reprise des entraînements, jeudi. Ils semblent bloqués et terrés dans leurs maisons en raison des combats entre FRCI et mercenaires libériens à Yopougon. Préoccupés pour leur avenir et celui de leurs familles, les joueurs n’ont vraiment pas la tête au jeu. Pour autant, l’Asec ne sera point vulnérable au Maroc. Bakayoko Adama, Daniel Yeboah et autres Zagbayou Hughes veulent forcer le destin.
Guy-Florentin Yaméogo