Dakar (Sénégal) - Elue Miss Cinquantenaire Burkina Faso en 2010, Mlle Mariam Sanou compte mettre à profit son aura pour contribuer à l’autosuffisance alimentaire du continent et à la prise en charge des défis de développement de tous genres auxquels l’Afrique fait face.
De la lutte contre les changements climatiques au combat pour qu’aucune femme ne perde plus jamais la vie en donnant la vie, elle donne ici un aperçu de son « rêve d’Afrique ».
Question : En marge des festivités, en décembre dernier à Bobo Dioulasso, du 50è anniversaire de l'accession à la souveraineté internationale de votre pays, vous avez été élu Miss Cinquantenaire Burkina, que représente cette élection pour vous ?
Réponse : Une grande fierté et un grand honneur pour moi d’être élue Miss cinquantenaire de mon pays, le Burkina Faso, parmi des filles méritantes. Le cinquantenaire est un grand évènement et sa commémoration, y compris les activités annexes telles que le concours de beauté Miss cinquantenaire, restera dans l’histoire de mon pays.
Question : Selon vous, quelles sont les qualités qui vous ont permis de faire la différence avec vos concurrentes et de gagner haut la main le concours Miss Indépendance Burkina 2010 ?
Réponse : Le talent, la beauté et l’intelligence que j’ai su exploiter pour attirer l’attention du Jury et gagner la compétition.
Question : Vous êtes native de Bobo Dioulasso, peut-on penser que le fait que vous soyez originaire de cette cité hôte vous ait quelque peu favorisée ?
Réponse : Non, pas du tout, je pense que toutes les concurrentes étaient à égalité de chance. Il n’y a que le talent qui a prévalu.
Question : En tant que Miss Indépendance Burkina 2010 quels sont vos projets en cours et en vue, notamment dans le social ?
Réponse : Lutter pour que plus jamais une femme ne meurt en donnant la vie. Touchée par les inondations du premier septembre 2009 au Burkina, je compte mettre en place une vaste campagne de sensibilisation sur les changements climatiques. Il me tient aussi à cœur de voir toutes les filles en âge d’aller à l’école effectivement scolarisées car pour moi éduquer une fille c’est éduquer toute une nation.
Question : Vous voulez devenir ingénieur agronome, pourquoi ce choix ? Qu’est-ce qui vous attire dans ce métier ?
Réponse : Ce choix s’explique par le fait que j’adore la nature. Mon père est ingénieur agronome, un métier qu’il a toujours aimé et au fur et à mesure que je l’observais dans son travail, sur le terrain, l’envie de faire le même métier que lui me prenait. C’est pourquoi mon ambition est de poursuivre cette œuvre qu’il a commencé.
Question : L’Afrique est confrontée, de façon récurrente, à des pénuries alimentaires. Si vous parvenez à devenir ingénieur agronome et à être dans les instances de décision du continent que préconiseriez-vous pour que chaque Africain puisse manger à sa faim ?
Réponse : Je m’attèlerai tout d’abord à réorganiser de fond en comble le secteur de l’agriculture, pour donner plus de tonus à la stratégie devant mener à l’autosuffisance alimentaire. Une des mesures phares serait de diminuer toutes taxes sur les intrants agricoles et les semences améliorées en direction de l’Afrique.
Question : Des femmes de la sous région africaine se proposent de participer activement à la prévention et à la résolution des conflits dans le continent. Comment appréciez-vous cette initiative et quelle serait votre contribution pour sa mise en œuvre ?
Réponse : J’appuie fortement leur initiative parce qu’il faut reconnaitre que les femmes sont les premières à subir les affres des conflits, donc c’est tout à fait normal qu’elles s’investissent dans la résolution des conflits. Je suis persuadée que si on leur fait confiance elles sont en mesure de trouver des solutions à des conflits qui se sont enlisés. Ma contribution serait de faire un large écho à leur projet pour susciter la participation du continent et au-delà, du monde entier, à la réflexion pour la mise en œuvre des décisions et des résolutions.
Question : Récemment le Burkina Faso a été secoué par des mutineries et des révoltes. Que pensez-vous de ce malaise et selon vous comment devrait-on s’y prendre pour apaiser le front social ?
Réponse : C’est avec désolation que nous avons vécu ces moments douloureux de l’histoire de notre pays. C’est une crise sociale qui traverse tout le continent africain et qui n’a naturellement pas épargné le Burkina. Je pense bien que les mesures que les dirigeants du pays sont en train de prendre répondent quelque peu aux solutions que j’entrevois, c’est à dire : l’alternance à tous les niveaux, j’insiste là-dessus. Il s’agira également de prendre en compte les préoccupations des citoyens, et de mener un dialogue permanent avec toutes les couches sociales.
Question : Vous devez représentez le Pays des hommes intègres au Concours Miss Cinquantenaires prévu le Mardi 24 Mai à Bamako. Comment préparez-vous ce grand rendez-vous et pensez-vous pouvoir ramener la couronne panafricaine au Burkina ?
Réponse : Je prépare ce grand rendez-vous avec beaucoup de sérénité, je renforce ma culture générale pour être mieux à même d’affronter cette compétition. La femme Burkinabè tout comme l’homme du pays des hommes intègre, est réputée courageuse c’est donc avec ce courage en bandoulière que je vais affronter les autres concurrentes. Mon plus grand souhait est de ramener la couronne chez moi. Moi, je suis une femme du terroir et pour vous le prouver je vais me rendre au Mali en bus. Je le fais pour être en contact avec les populations, ce sera donc pour moi l’occasion de fraterniser avec le peuple malien si proche du peuple Burkinabé à tous points de vue.
Question : Les autres miss concurrentes sont réputées belles et intelligentes, croyez-vous que vous vous en sortirez bien ?
Réponse : Je ne doute pas de leur talent, mais j’ai aussi du talent et des ambitions. Je crois en mes chances.
De la lutte contre les changements climatiques au combat pour qu’aucune femme ne perde plus jamais la vie en donnant la vie, elle donne ici un aperçu de son « rêve d’Afrique ».
Question : En marge des festivités, en décembre dernier à Bobo Dioulasso, du 50è anniversaire de l'accession à la souveraineté internationale de votre pays, vous avez été élu Miss Cinquantenaire Burkina, que représente cette élection pour vous ?
Réponse : Une grande fierté et un grand honneur pour moi d’être élue Miss cinquantenaire de mon pays, le Burkina Faso, parmi des filles méritantes. Le cinquantenaire est un grand évènement et sa commémoration, y compris les activités annexes telles que le concours de beauté Miss cinquantenaire, restera dans l’histoire de mon pays.
Question : Selon vous, quelles sont les qualités qui vous ont permis de faire la différence avec vos concurrentes et de gagner haut la main le concours Miss Indépendance Burkina 2010 ?
Réponse : Le talent, la beauté et l’intelligence que j’ai su exploiter pour attirer l’attention du Jury et gagner la compétition.
Question : Vous êtes native de Bobo Dioulasso, peut-on penser que le fait que vous soyez originaire de cette cité hôte vous ait quelque peu favorisée ?
Réponse : Non, pas du tout, je pense que toutes les concurrentes étaient à égalité de chance. Il n’y a que le talent qui a prévalu.
Question : En tant que Miss Indépendance Burkina 2010 quels sont vos projets en cours et en vue, notamment dans le social ?
Réponse : Lutter pour que plus jamais une femme ne meurt en donnant la vie. Touchée par les inondations du premier septembre 2009 au Burkina, je compte mettre en place une vaste campagne de sensibilisation sur les changements climatiques. Il me tient aussi à cœur de voir toutes les filles en âge d’aller à l’école effectivement scolarisées car pour moi éduquer une fille c’est éduquer toute une nation.
Question : Vous voulez devenir ingénieur agronome, pourquoi ce choix ? Qu’est-ce qui vous attire dans ce métier ?
Réponse : Ce choix s’explique par le fait que j’adore la nature. Mon père est ingénieur agronome, un métier qu’il a toujours aimé et au fur et à mesure que je l’observais dans son travail, sur le terrain, l’envie de faire le même métier que lui me prenait. C’est pourquoi mon ambition est de poursuivre cette œuvre qu’il a commencé.
Question : L’Afrique est confrontée, de façon récurrente, à des pénuries alimentaires. Si vous parvenez à devenir ingénieur agronome et à être dans les instances de décision du continent que préconiseriez-vous pour que chaque Africain puisse manger à sa faim ?
Réponse : Je m’attèlerai tout d’abord à réorganiser de fond en comble le secteur de l’agriculture, pour donner plus de tonus à la stratégie devant mener à l’autosuffisance alimentaire. Une des mesures phares serait de diminuer toutes taxes sur les intrants agricoles et les semences améliorées en direction de l’Afrique.
Question : Des femmes de la sous région africaine se proposent de participer activement à la prévention et à la résolution des conflits dans le continent. Comment appréciez-vous cette initiative et quelle serait votre contribution pour sa mise en œuvre ?
Réponse : J’appuie fortement leur initiative parce qu’il faut reconnaitre que les femmes sont les premières à subir les affres des conflits, donc c’est tout à fait normal qu’elles s’investissent dans la résolution des conflits. Je suis persuadée que si on leur fait confiance elles sont en mesure de trouver des solutions à des conflits qui se sont enlisés. Ma contribution serait de faire un large écho à leur projet pour susciter la participation du continent et au-delà, du monde entier, à la réflexion pour la mise en œuvre des décisions et des résolutions.
Question : Récemment le Burkina Faso a été secoué par des mutineries et des révoltes. Que pensez-vous de ce malaise et selon vous comment devrait-on s’y prendre pour apaiser le front social ?
Réponse : C’est avec désolation que nous avons vécu ces moments douloureux de l’histoire de notre pays. C’est une crise sociale qui traverse tout le continent africain et qui n’a naturellement pas épargné le Burkina. Je pense bien que les mesures que les dirigeants du pays sont en train de prendre répondent quelque peu aux solutions que j’entrevois, c’est à dire : l’alternance à tous les niveaux, j’insiste là-dessus. Il s’agira également de prendre en compte les préoccupations des citoyens, et de mener un dialogue permanent avec toutes les couches sociales.
Question : Vous devez représentez le Pays des hommes intègres au Concours Miss Cinquantenaires prévu le Mardi 24 Mai à Bamako. Comment préparez-vous ce grand rendez-vous et pensez-vous pouvoir ramener la couronne panafricaine au Burkina ?
Réponse : Je prépare ce grand rendez-vous avec beaucoup de sérénité, je renforce ma culture générale pour être mieux à même d’affronter cette compétition. La femme Burkinabè tout comme l’homme du pays des hommes intègre, est réputée courageuse c’est donc avec ce courage en bandoulière que je vais affronter les autres concurrentes. Mon plus grand souhait est de ramener la couronne chez moi. Moi, je suis une femme du terroir et pour vous le prouver je vais me rendre au Mali en bus. Je le fais pour être en contact avec les populations, ce sera donc pour moi l’occasion de fraterniser avec le peuple malien si proche du peuple Burkinabé à tous points de vue.
Question : Les autres miss concurrentes sont réputées belles et intelligentes, croyez-vous que vous vous en sortirez bien ?
Réponse : Je ne doute pas de leur talent, mais j’ai aussi du talent et des ambitions. Je crois en mes chances.