A ses amis, Mamadou Koulibaly après son entretien avec le chef de l’Etat, a confié avoir été secoué par le niveau de haine qui existe encore entre les Ivoiriens. Certes le Professeur ne désespère pas que les filles et fils du pays vont réapprendre à vivre ensemble, mais il est bon de savoir que lui-même est dans le double collimateur du RHDP et surtout de son propre camp. Ci-dessous, un article pris sur le site ladepechedabidjan.net Nous le reproduisons tel quel. Afin que nul n’en ignore et surtout afin que le Président de la République, le Premier ministre et l’ensemble du RHDP et des Ivoiriens soient davantage conscients des difficultés des réalités du terrain et de ce qui se passe dans les cœurs des uns et des autres.
«Suite aux informations relayées dans la presse, et qui font état de l’allégeance de M. Mamadou Koulibaly à Alassane Ouattara, nous prenons ici le risque de venir en soutien aux allégations qui le présentaient déjà comme un rebelle venu du Mali dans l’affaire “Désiré Tagro”. Sans toutefois accorder de l’importance à ses origines dans ce ras-le-bol, nous convenons avec la Presse proche du FPI que Mamadou Koulibaly est bel et bien un rebelle, si ces déclarations lues dans la presse sont bien de lui. Des voies plus autorisées ont déjà réagi à cette défection du No 2 du régime Gbagbo certes, mais il ne sera pas assez d’exposer les contradictions de ce personnage controversé qui ignore le devoir de réserve qu’imposent les Hautes Fonctions à la tête de l’Etat aux personnes qui les exercent. Mamadou Koulibaly, héros national le matin (refus de cautionner les Accords de Linas Marcoussis), trouble-fête à midi (affaire Désiré Tagro) et traître, le soir (subordination à Ouattara), était dans une logique: se donner bonne presse et noyer Laurent Gbagbo et toute la Refondation afin de se faire accepter par la rébellion au cas où celle-ci arriverait au Pouvoir comme ce qui se passe actuellement sous nos yeux.
Voilà quelqu’un qui donne toujours l’image d’une personne intègre. Il était revenu de Paris en héros national en Janvier 2003 lorsqu’il a claqué la porte pendant la Table Ronde de Linas Marcoussis, arguant que sa participation à une telle discussion impliquait de facto le peuple de Côte d’Ivoire à travers l’institution qu’il dirige. Dans la foulée, il publie un texte qu’il intitula “La Guerre de la France contre la Côte d’Ivoire”, texte qui lui a valu bien de lauriers, à tel point qu’il était devenu la denrée rare très courtisée par les “TÔKÔ GNINI” de la diaspora ivoirienne, ces opportunistes des temps modernes qui attendent toujours la pluie avant de tenter de refaire les toitures de leurs abris. Nous y reviendrons très prochainement, car ce sont ces comportements égoïstes qui constituent la gangrène de l’engagement véritable des patriotes ivoiriens pour le combat de libération de leur pays…
Quant à Koulibaly, beaucoup d’observateurs avertis de la vie politique ivoirienne le voyaient déjà comme le digne successeur de Laurent Gbagbo. Mais ils vont vite déchanter, car l’homme est indécrottable et confond vitesse et précipitation: à quelques mois des élections présidentielles plusieurs fois reportées pour faute de consensus national, alors même que LMP, coalition politique soutenant la candidature de Laurent Gbagbo était déjà en campagne électorale sur le terrain, Mamadou Koulibaly, obnubilé par ses rêves de grandeur, porte l’estocade à la marche glorieuse de la Refondation vers sa propre succession. Qu’est-ce qui a bien pu le pousser à venir étaler ces inepties dans la presse? Comment pouvait-il en être autrement si une frange de la population ivoirienne, sur la base de l’ethnie, de la région et de la religion, s’exclut de la République en rejoignant les rangs de la rébellion qui occupe le Nord du pays depuis 2002? En accusant Feu le Ministre Désiré Tagro de ne recruter que des Bété à la Police Nationale (ce qui était faux), Mamadou Koulibaly discréditait ainsi l’autorité de Laurent Gbagbo, mais en même temps faisait du Ministre Tagro une cible pour la rébellion, comme Feu Boga Doudou à qui Tagro a d’ailleurs succédé, l’a été.
Saviez-vous qu’avant même le début de l’opération “‘Hydre” qui a mis fin au pouvoir de Laurent Gbagbo, des rebelles conduits par la Force Licorne étaient allés en mission de reconnaissance jusqu’à Gabia, village natal du Ministre assassiné par les hommes de Ouattara? De source locale bien informée, ils y étaient, à la recherche de camps d’entraînement de milices pro-Gbagbo…. Mine de rien, cette sortie hasardeuse du No 2 du régime de la Refondation a eu le triste mérite de nous conduire à cette hécatombe. C’est à cause des déclarations maladroites de Koulibaly que Laurent Gbagbo n’a pas gagné ces élections dès le premier tour car elles avaient semé le doute dans l’esprit de beaucoup de citoyens ivoiriens par rapport à la bonne gouvernance. C’est encore Mamadou Koulibaly qui a ameuté cette horde de tueurs entretenus par la France pour assassiner le Ministre Tagro. Sa dernière apparition sur la scène politique ivoirienne ne nous surprend donc point. Ce n’est que la suite logique d’un plan diabolique méthodiquement concocté depuis belle lurette: affaiblir tous ses partenaires et se positionner en interlocuteur unique et incontournable. Cela n’est que pure sorcellerie.
Laurent et Simone Gbagbo humiliés, le premier cloîtré quelque part dans un village Malinké au Nord de la Côte d’Ivoire, Tagro Désiré assassiné, Affi N’guessan gardé à vue par Ouattara pour en faire une pièce de chantage dans les négociations à venir, Bohoun Bouabré porté disparu, d’ailleurs ce dernier doit être soulagé dans sa cachette car la rébellion lui a ôté une épine avec l’assassinat de Tagro qui était devenu, soit dit en passant, son ennemi juré à Saioua, Mamadou Koulibaly pourra ainsi faire la pluie et le beau temps au FPI. C’est cela qui explique son allégeance à Alassane Ouattara. Il croit agir ainsi au double nom de la continuité de l’Etat et de la séparation des Pouvoirs. Peut-être espère-t-il que la Constitution Ivoirienne sera appliquée en cas de vacance du Pouvoir pour qu’il prenne la relève. Si c’était cette idée qui le chagrine, Koulibaly rêve vraiment debout. Lui le Censeur, lui qui ne porte pas de gants pour fustiger le comportement “népotiste” de ses collaborateurs, comment peut-il ignorer que depuis le Lundi 11 Avril 2011, date de la tentative d’assassinat et de l’enlèvement du Président de la République démocratiquement élu et investi par le Conseil Constitutionnel, il y avait vacance de Pouvoir en Côte d’Ivoire? Le minimum que ceux qui croyaient encore en son intégrisme politique pouvaient espérer de lui était une revendication du poste de chef d’Etat par application de la Constitution. Car ce qui s’est passé ce jour-là est un véritable Coup d’Etat qui, s’il reste en l’état, rend caduques toutes les Institutions de la République, l’Assemblée Nationale y compris. Alassane Ouattara qui évite de porter la veste d’un Putschiste ne veut pas prendre le risque de dissoudre ces institutions. Il attend donc royalement ces gaudillots de la politique ivoirienne comme Yao N’dré qui s’apprête à sortir de l’Histoire (il y était déjà) par cette autre investiture annoncée hier depuis l’hôtel du Golf. Le Pasteur Koné Malachie avait prévenu l’opinion nationale et internationale quant à l’issue finale de cette crise que vit la Côte d’Ivoire, ”Dieu nous dévoilera la face de nos ennemis et de nos vrais amis”. Mamadou Koulibaly est un rebelle, donc un ennemi et par conséquent, le Front Populaire Ivoirien devrait prendre ses responsabilités en le radiant du Parti sans autre forme de procès. A la Communauté Internationale qui se souciait tant de la sécurité des populations civiles quand Laurent Gbagbo était encore au Pouvoir, nous disons que la situation humanitaire est pire dans les villages des zones soupçonnées êtres favorables à Gbagbo. Depuis l’annexion de ces zones par les rebelles, tous les jeunes Malinké qui jusque-là vivaient en parfaite harmonie avec les populations autochtones dans lesdits villages ont grossi les rangs des rebelles à tel point que ce sont désormais ces jeunes en armes qui y font la loi. La guerre civile que vous prédisiez n’est plus loin. Heureusement que nous aurons Dieu avec nous pour nous sauver. Vivement que l’heure de notre Rédemption n’est plus loin!
«Suite aux informations relayées dans la presse, et qui font état de l’allégeance de M. Mamadou Koulibaly à Alassane Ouattara, nous prenons ici le risque de venir en soutien aux allégations qui le présentaient déjà comme un rebelle venu du Mali dans l’affaire “Désiré Tagro”. Sans toutefois accorder de l’importance à ses origines dans ce ras-le-bol, nous convenons avec la Presse proche du FPI que Mamadou Koulibaly est bel et bien un rebelle, si ces déclarations lues dans la presse sont bien de lui. Des voies plus autorisées ont déjà réagi à cette défection du No 2 du régime Gbagbo certes, mais il ne sera pas assez d’exposer les contradictions de ce personnage controversé qui ignore le devoir de réserve qu’imposent les Hautes Fonctions à la tête de l’Etat aux personnes qui les exercent. Mamadou Koulibaly, héros national le matin (refus de cautionner les Accords de Linas Marcoussis), trouble-fête à midi (affaire Désiré Tagro) et traître, le soir (subordination à Ouattara), était dans une logique: se donner bonne presse et noyer Laurent Gbagbo et toute la Refondation afin de se faire accepter par la rébellion au cas où celle-ci arriverait au Pouvoir comme ce qui se passe actuellement sous nos yeux.
Voilà quelqu’un qui donne toujours l’image d’une personne intègre. Il était revenu de Paris en héros national en Janvier 2003 lorsqu’il a claqué la porte pendant la Table Ronde de Linas Marcoussis, arguant que sa participation à une telle discussion impliquait de facto le peuple de Côte d’Ivoire à travers l’institution qu’il dirige. Dans la foulée, il publie un texte qu’il intitula “La Guerre de la France contre la Côte d’Ivoire”, texte qui lui a valu bien de lauriers, à tel point qu’il était devenu la denrée rare très courtisée par les “TÔKÔ GNINI” de la diaspora ivoirienne, ces opportunistes des temps modernes qui attendent toujours la pluie avant de tenter de refaire les toitures de leurs abris. Nous y reviendrons très prochainement, car ce sont ces comportements égoïstes qui constituent la gangrène de l’engagement véritable des patriotes ivoiriens pour le combat de libération de leur pays…
Quant à Koulibaly, beaucoup d’observateurs avertis de la vie politique ivoirienne le voyaient déjà comme le digne successeur de Laurent Gbagbo. Mais ils vont vite déchanter, car l’homme est indécrottable et confond vitesse et précipitation: à quelques mois des élections présidentielles plusieurs fois reportées pour faute de consensus national, alors même que LMP, coalition politique soutenant la candidature de Laurent Gbagbo était déjà en campagne électorale sur le terrain, Mamadou Koulibaly, obnubilé par ses rêves de grandeur, porte l’estocade à la marche glorieuse de la Refondation vers sa propre succession. Qu’est-ce qui a bien pu le pousser à venir étaler ces inepties dans la presse? Comment pouvait-il en être autrement si une frange de la population ivoirienne, sur la base de l’ethnie, de la région et de la religion, s’exclut de la République en rejoignant les rangs de la rébellion qui occupe le Nord du pays depuis 2002? En accusant Feu le Ministre Désiré Tagro de ne recruter que des Bété à la Police Nationale (ce qui était faux), Mamadou Koulibaly discréditait ainsi l’autorité de Laurent Gbagbo, mais en même temps faisait du Ministre Tagro une cible pour la rébellion, comme Feu Boga Doudou à qui Tagro a d’ailleurs succédé, l’a été.
Saviez-vous qu’avant même le début de l’opération “‘Hydre” qui a mis fin au pouvoir de Laurent Gbagbo, des rebelles conduits par la Force Licorne étaient allés en mission de reconnaissance jusqu’à Gabia, village natal du Ministre assassiné par les hommes de Ouattara? De source locale bien informée, ils y étaient, à la recherche de camps d’entraînement de milices pro-Gbagbo…. Mine de rien, cette sortie hasardeuse du No 2 du régime de la Refondation a eu le triste mérite de nous conduire à cette hécatombe. C’est à cause des déclarations maladroites de Koulibaly que Laurent Gbagbo n’a pas gagné ces élections dès le premier tour car elles avaient semé le doute dans l’esprit de beaucoup de citoyens ivoiriens par rapport à la bonne gouvernance. C’est encore Mamadou Koulibaly qui a ameuté cette horde de tueurs entretenus par la France pour assassiner le Ministre Tagro. Sa dernière apparition sur la scène politique ivoirienne ne nous surprend donc point. Ce n’est que la suite logique d’un plan diabolique méthodiquement concocté depuis belle lurette: affaiblir tous ses partenaires et se positionner en interlocuteur unique et incontournable. Cela n’est que pure sorcellerie.
Laurent et Simone Gbagbo humiliés, le premier cloîtré quelque part dans un village Malinké au Nord de la Côte d’Ivoire, Tagro Désiré assassiné, Affi N’guessan gardé à vue par Ouattara pour en faire une pièce de chantage dans les négociations à venir, Bohoun Bouabré porté disparu, d’ailleurs ce dernier doit être soulagé dans sa cachette car la rébellion lui a ôté une épine avec l’assassinat de Tagro qui était devenu, soit dit en passant, son ennemi juré à Saioua, Mamadou Koulibaly pourra ainsi faire la pluie et le beau temps au FPI. C’est cela qui explique son allégeance à Alassane Ouattara. Il croit agir ainsi au double nom de la continuité de l’Etat et de la séparation des Pouvoirs. Peut-être espère-t-il que la Constitution Ivoirienne sera appliquée en cas de vacance du Pouvoir pour qu’il prenne la relève. Si c’était cette idée qui le chagrine, Koulibaly rêve vraiment debout. Lui le Censeur, lui qui ne porte pas de gants pour fustiger le comportement “népotiste” de ses collaborateurs, comment peut-il ignorer que depuis le Lundi 11 Avril 2011, date de la tentative d’assassinat et de l’enlèvement du Président de la République démocratiquement élu et investi par le Conseil Constitutionnel, il y avait vacance de Pouvoir en Côte d’Ivoire? Le minimum que ceux qui croyaient encore en son intégrisme politique pouvaient espérer de lui était une revendication du poste de chef d’Etat par application de la Constitution. Car ce qui s’est passé ce jour-là est un véritable Coup d’Etat qui, s’il reste en l’état, rend caduques toutes les Institutions de la République, l’Assemblée Nationale y compris. Alassane Ouattara qui évite de porter la veste d’un Putschiste ne veut pas prendre le risque de dissoudre ces institutions. Il attend donc royalement ces gaudillots de la politique ivoirienne comme Yao N’dré qui s’apprête à sortir de l’Histoire (il y était déjà) par cette autre investiture annoncée hier depuis l’hôtel du Golf. Le Pasteur Koné Malachie avait prévenu l’opinion nationale et internationale quant à l’issue finale de cette crise que vit la Côte d’Ivoire, ”Dieu nous dévoilera la face de nos ennemis et de nos vrais amis”. Mamadou Koulibaly est un rebelle, donc un ennemi et par conséquent, le Front Populaire Ivoirien devrait prendre ses responsabilités en le radiant du Parti sans autre forme de procès. A la Communauté Internationale qui se souciait tant de la sécurité des populations civiles quand Laurent Gbagbo était encore au Pouvoir, nous disons que la situation humanitaire est pire dans les villages des zones soupçonnées êtres favorables à Gbagbo. Depuis l’annexion de ces zones par les rebelles, tous les jeunes Malinké qui jusque-là vivaient en parfaite harmonie avec les populations autochtones dans lesdits villages ont grossi les rangs des rebelles à tel point que ce sont désormais ces jeunes en armes qui y font la loi. La guerre civile que vous prédisiez n’est plus loin. Heureusement que nous aurons Dieu avec nous pour nous sauver. Vivement que l’heure de notre Rédemption n’est plus loin!