Le régime du président Alassane Ouattara, progressivement, s'installe après la capture de M. Laurent Gbagbo, de son épouse Ehivet Simone, et de certains de ses proches collaborateurs (sans oublier ses enfants et petits enfants), le lundi 11 avril 2011, grâce à l'aide de pays amis tels la France et les Etats Unis, grâce à l'Onu, et aux Forces républicaines de Côte d'Ivoire (Frci). Les Institutions de la République, tour à tour, la hiérarchie militaire, conduite par le général de corps d'armée, Philippe Mangou en personne, la Cour suprême, le Conseil économique et social, la Grande chancellerie, la grande Médiature, le président de l'Assemblée nationale, venu expressément du Ghana en avion spécial, ainsi que le président du Conseil constitutionnel, venu également du Ghana où il s'était réfugié après la chute de celui qu'il voulait faire roi à la place du roi, pour faire allégeance au nouveau pouvoir. Malgré quelques poches de résistance de miliciens et de mercenaires fidèles à l'ancien président, à qui le Premier ministre a tendu la main fraternelle et réconciliatrice sur instructions du chef de l'Etat, dans des zones bien circonscrites de Yopougon et d'Abobo, la guerre, le président Ouattara, à chacun de ses messages à la Nation, n'a de cesse de le répéter, est finie. Et, le pays est réunifié. Cela se voit par la reprise des activités économiques dont la boucle sera bouclée avec la réouverture de toutes les banques commerciales d'ici jeudi et la reprise des cours au niveau de l'éducation nationale à partir de ce jour. Depuis un certain temps, vu l'accalmie qui se constate, et pour donner la pleine mesure de sa capacité à gérer la Côte d'Ivoire, le président Ouattara procède à la nomination de ses collaborateurs. Directeurs généraux et directeurs centraux. On se rappelle que dès la proclamation des résultats du 2ème tour de l'élection présidentielle par la Commission électorale indépendante (Cei), certifiés par l'Onu, qui le consacraient président de la République, M. Alassane Ouattara avait mis sur pied un gouvernement voir une équipe commando restreinte pour gérer, en attendant, les affaires de l'Etat. Vu l'atmosphère délétère, faite de bras de fer pour empêcher le nouvel élu de jouir de ses prérogatives attachées à sa fonction, instaurée par l'ancien président, M. Ouattara avait fait appel à un homme impérieusement stratégique, en la personne de Soro Guillaume pour occuper le poste de Premier ministre, et celui du ministre de la Défense. Mais, ce qui nous intéresse ici, c'est le poste de Premier ministre. Car, on se rappelle tout autant que, pour le second tour de la présidentielle, le Rassemblement des houphouéistes pour la démocratie et la paix (Rhdp) a fait fonctionner son alliance qui a vu la large victoire de M. Alassane Ouattara sur Laurent Gbagbo. Dans le cadre de cette alliance, il a été clairement spécifié, lors d'une réunion du Bureau politique du Rhdp, que la primature revenait au Pdci-Rda. Dernièrement, au cours d'une rencontre avec la presse, le président de la République a été sans équivoque : toutes les promesses seront tenues. En d'autres termes, la primature reviendra au Pdci-Rda. Mais alors, maintenant que le pays semble calme, qu'attend-on pour nommer un Premier ministre, issu des rangs du Pdci-Rda du président Henri Konan Bédié dont le rôle, indéniablement éminent, dans la victoire de Ouattara, entraînant subséquemment la défaite de Gbagbo, n'est plus à souligner ?
Le pays semble calme " est différent de " le pays est calme ". Il suffit pour cela de se référer aux déclarations de mépris de Mamadou Koulibaly, de Paul Yao-N'dré, de Pascal Affi N'guessan, et autres pour se rendre compte qu'ils sont capables de nuisance. Et, d'un. De deux, les législatives approchent à grands pas. Le président de la République les a annoncées pour la fin de l'année, dans six (6) petits mois. Les législatives sont tout autant, sinon plus, importantes que la présidentielle. Car, il s'agira de donner une majorité parlementaire confortable au président pour lui permettre de gouverner dans la sérénité. Qui, mieux que Soro Guillaume, connaît les méandres du processus électoral en Côte d'Ivoire pour nous tirer une fois encore d'affaire? De trois, les réglages au niveau de notre armée, en ce qui concerne son unification sont en cours. Encore une fois, qui, mieux que Soro Guillaume, connaît son monde, et peut avoir le langage approprié pour galvaniser et apaiser, et assurément unifier définitivement nos deux armées ? De quatre, et c'est peut-être là l'élément capital : la parole de M. Alassane Ouattara. Le président de la République de Côte d'Ivoire a donné sa parole qu'il tiendra toutes ses promesses envers ses alliés, envers la communauté internationale, envers tous les Ivoiriens sans exclusive, pour " la réconciliation et la reconstruction " de notre pays. Le président Ouattara ne trahira pas le Pdci-Rda encore moins son aîné le président Bédié
Pour toutes les raisons que nous venons d'évoquer, nous pensons qu'au Pdci-Rda, les militants devraient adopter la démarche cardinale du président Henri Konan Bédié : pondération, patience et confiance. N'oublions surtout pas que nous sortons de " la république de la boulangerie " où le mandarin des refondateurs disait oui le matin, et non le soir. Et, qu'il nous faut nettoyer les écuries d'Augias. La force, aujourd'hui, du Rhdp, c'est cette complicité basée sur la confiance entre le chef de l'Etat Alassane Ouattara et son aîné le président Henri Konan Bédié. Ne détruisons pas notre armature contre l'hydre Fpi qui n'est pas encore mort. L'œuvre qui nous attend, après 10 ans d'incurie et d'incompétence du régime Gbagbo, est énorme pour que nous sapions les premiers jalons par des suspicions qui feraient le lit de nos adversaires qui seraient tout heureux de nous voir échouer, et de retarder la nouvelle Côte d'Ivoire aux nouvelles frontières du développement, avec le président de la République, Alassane Ouattara, aidé des conseils toujours avisés et très sages de son aîné, Henri Konan Bédié.
Pour l'heure, ce qu'il faut retenir, avec certitude du reste, est que, une fois que M. Soro Guillaume aura accompli la mission à lui confiée par le chef de l'Etat, la primature reviendra au Pdci-Rda. Il n'y a pas aucun doute là-dessus ! Parôle de M. Alassane Ouattara.
Par Denis Kah Zion
Le pays semble calme " est différent de " le pays est calme ". Il suffit pour cela de se référer aux déclarations de mépris de Mamadou Koulibaly, de Paul Yao-N'dré, de Pascal Affi N'guessan, et autres pour se rendre compte qu'ils sont capables de nuisance. Et, d'un. De deux, les législatives approchent à grands pas. Le président de la République les a annoncées pour la fin de l'année, dans six (6) petits mois. Les législatives sont tout autant, sinon plus, importantes que la présidentielle. Car, il s'agira de donner une majorité parlementaire confortable au président pour lui permettre de gouverner dans la sérénité. Qui, mieux que Soro Guillaume, connaît les méandres du processus électoral en Côte d'Ivoire pour nous tirer une fois encore d'affaire? De trois, les réglages au niveau de notre armée, en ce qui concerne son unification sont en cours. Encore une fois, qui, mieux que Soro Guillaume, connaît son monde, et peut avoir le langage approprié pour galvaniser et apaiser, et assurément unifier définitivement nos deux armées ? De quatre, et c'est peut-être là l'élément capital : la parole de M. Alassane Ouattara. Le président de la République de Côte d'Ivoire a donné sa parole qu'il tiendra toutes ses promesses envers ses alliés, envers la communauté internationale, envers tous les Ivoiriens sans exclusive, pour " la réconciliation et la reconstruction " de notre pays. Le président Ouattara ne trahira pas le Pdci-Rda encore moins son aîné le président Bédié
Pour toutes les raisons que nous venons d'évoquer, nous pensons qu'au Pdci-Rda, les militants devraient adopter la démarche cardinale du président Henri Konan Bédié : pondération, patience et confiance. N'oublions surtout pas que nous sortons de " la république de la boulangerie " où le mandarin des refondateurs disait oui le matin, et non le soir. Et, qu'il nous faut nettoyer les écuries d'Augias. La force, aujourd'hui, du Rhdp, c'est cette complicité basée sur la confiance entre le chef de l'Etat Alassane Ouattara et son aîné le président Henri Konan Bédié. Ne détruisons pas notre armature contre l'hydre Fpi qui n'est pas encore mort. L'œuvre qui nous attend, après 10 ans d'incurie et d'incompétence du régime Gbagbo, est énorme pour que nous sapions les premiers jalons par des suspicions qui feraient le lit de nos adversaires qui seraient tout heureux de nous voir échouer, et de retarder la nouvelle Côte d'Ivoire aux nouvelles frontières du développement, avec le président de la République, Alassane Ouattara, aidé des conseils toujours avisés et très sages de son aîné, Henri Konan Bédié.
Pour l'heure, ce qu'il faut retenir, avec certitude du reste, est que, une fois que M. Soro Guillaume aura accompli la mission à lui confiée par le chef de l'Etat, la primature reviendra au Pdci-Rda. Il n'y a pas aucun doute là-dessus ! Parôle de M. Alassane Ouattara.
Par Denis Kah Zion
