L’ancien chef d’Etat Laurent Gbagbo capturé par les Forces républicaines de Côte d’Ivoire (Frci) le lundi 11 avril dernier serait détenu au secret dans la résidence présidentielle au quartier résidentiel non loin du château d’eau. C’est l’information qui s’est répandue comme une traînée de poudre, le vendredi 15 avril, dans la cité du Poro. Avant qu’elle ne soit confirmée, la nouvelle de la présence de M. Gbagbo est diversement appréciée. « Celui qui a durant son règne voué une haine sans réserve aux populations de la zone dite inutile de la Côte d’Ivoire, selon ses propres termes, ne peut pas accepté de venir vivre avec les parents de ceux et celles qu’il a fait violer et massacrer. Cela est trop beau pour être vrai », s’est exclamé Sékongo Yalamoussa, un résident. Il demande qu’on lui laisse le temps de fêter tranquillement le départ du ‘’bourreau des lagunes‘’. Selon Sékongo Y., si Laurent Gbagbo doit être transféré dans un autre lieu après son passage à l’hôtel du Golf, c’est devant la justice pour y être jugé. Ceux des habitants qui doutaient de la présence à Korhogo de Laurent Gbagbo se sont ravisés. Convaincus qu’ils ont été par l’impressionnant dispositif de Casques bleus et des Frci autour de la résidence présidentielle voisine à celle du ministre Amadou
Gon Coulibaly, maire de la commune. Toutes les voies menant à cette résidence sont barricadées à
l’aide de gros troncs d’arbre, sauf celle menant à l’entrée principale. Selon une source proche de l’ex-rébellion, le président sortant est arrivé en fin de semaine sous bonne escorte. Logé dans un premier temps dans une villa appartenant au commandant Fofié Kouakou, la première autorité militaire de la ville, Laurent Gbagbo a été conduit plus tard à la résidence d’Etat. Et cela conformément à la promesse faite par le président de la République de veiller à la sécurité de son prédécesseur. Après l’euphorie de la chute de Laurent Gbagbo et la nouvelle de son transfert à Korhogo, des po
pulations sont fières d’accueillir leur bourreau. C’est le cas de Diarrassouba Fatoumata, opératrice économique. « C’est une marque de confiance faite au commando Fofié Kouakou et au peuple du grand Nord. Korhogo est le cadre idéal, nous faisons confiance à l’autorité militaire pour la sécurité ; s’il faut garder Laurent Gbagbo ici pour avoir la paix, il peut rester aussi longtemps qu’il voudra », dira-t-elle. Tout en remerciant le président Alassane Ouattara pour sa recherche de la paix, elle propose que l’ex-chef d’Etat soit jugé à Korhogo si possible.
Cheick Timité à Korhogo
Gon Coulibaly, maire de la commune. Toutes les voies menant à cette résidence sont barricadées à
l’aide de gros troncs d’arbre, sauf celle menant à l’entrée principale. Selon une source proche de l’ex-rébellion, le président sortant est arrivé en fin de semaine sous bonne escorte. Logé dans un premier temps dans une villa appartenant au commandant Fofié Kouakou, la première autorité militaire de la ville, Laurent Gbagbo a été conduit plus tard à la résidence d’Etat. Et cela conformément à la promesse faite par le président de la République de veiller à la sécurité de son prédécesseur. Après l’euphorie de la chute de Laurent Gbagbo et la nouvelle de son transfert à Korhogo, des po
pulations sont fières d’accueillir leur bourreau. C’est le cas de Diarrassouba Fatoumata, opératrice économique. « C’est une marque de confiance faite au commando Fofié Kouakou et au peuple du grand Nord. Korhogo est le cadre idéal, nous faisons confiance à l’autorité militaire pour la sécurité ; s’il faut garder Laurent Gbagbo ici pour avoir la paix, il peut rester aussi longtemps qu’il voudra », dira-t-elle. Tout en remerciant le président Alassane Ouattara pour sa recherche de la paix, elle propose que l’ex-chef d’Etat soit jugé à Korhogo si possible.
Cheick Timité à Korhogo