Ce lundi 25 avril 20011, à Banjul, lors du Forum des ONG de la 49e session ordinaire de la Commission Africaine des Droits de l’Homme et des peuples (CADHP) , un panel composé des leaders de la société civile africaine s’est tenu sur la situation post électorale en Côte d’Ivoire .
Mme Nathalie Koné TRAORE, Présidente du Centre Féminin pour la démocratie et les droits humains en Côte d’Ivoire (CEFCI) a fait une intervention lors de ce panel pour présenter la situation des droits des femmes en Côte d’Ivoire lors de la crise post électorale.
Après avoir expliqué que la situation post électorale en Côte d’Ivoire est la conjugaison de 03 facteurs :
1. Des institutions faibles et politisées dont le Conseil constitutionnel
2. Une armée non républicaine et fortement ethnicisée
3. Une télévision nationale non professionnelle qui a servi à longueur de journées la haine, l’intolérance et la division à la population ivoirienne en attisant les problemes identitaires.
Pour Mme Koné Nathalie , si le Conseil constitutionnel a essayé de donner une justification juridique à l’usurpation du pouvoir par Mr Gbagbo , l’armée lui a donné tous les moyens pour la violence et la répression systématique des manifestants et des défenseurs des droits humains qui revendiquaient le respect des résultats issus des urnes .
Tandis que la Télévision et la Radio Nationale ont construit progressivement dans la conscience du peuple ivoirien l’idée de l’affrontement entre les populations faisant ainsi le lit à la violence civile en Côte d’Ivoire tout en aggravant la fracture sociale.
Lors de son intervention, Mme Koné Nathalie a expliqué que les femmes ivoiriennes, après leur mobilisation exemplaire lors du processus électoral, ont été les plus grandes victimes de la crise post électorale à travers les assassinats, les pillages systématiques, les viols, les déplacements massifs, les menaces et le traumatisme psychologique vécu.
Mme Koné , tout en reconnaissant que les forces Pro Gbagbo ont été responsables de violences faites aux femmes , elle a tenu à informer l’assemblée que les Forces Pro Ouattara , les FRCI sont aussi responsables de graves violations des droits humains et en particulier des droits de la femme dès le lancement de l’offensive pour déloger le Président sortant Laurent Gbagbo .
Cela , à travers des assassinats à l’Ouest ( Duekoué ) et à Abidjan , les pillages de biens , vols , les viols et surtout la perquisition sans mandat des domiciles de populations sous prétexte de rechercher des armes .
Cela, a accru l’insécurité dans la ville d’Abidjan où les Forces de Police et de gendarmerie trainent encore les pas pour une reprise effective du service.
Tout en plaidant pour la paix et la réconciliation nationale, Mme la Présidente du CEFCI a exigé l’appui de la Commission Africaine des droits de l’homme et des peuples afin qu’aucune violence faite aux femmes de Côte d’Ivoire ne soit passée sous silence et ne reste impunie.
Aussi, elle a précisé que l’un des défis du nouveau régime ivoirien, c’est d’une part l’établissement de l’Etat de droit, la lutte contre l’impunité et d’autre part, le respect des droits des femmes et l’adoption d’une loi sur le quota afin d’une meilleure représentation politique dans les instances de prise de décision.
A ce propos, il serait important d’impliquer des femmes dans la future Commission Vérité et réconciliation en Côte d’Ivoire.
Mme Koné Nathalie a par ailleurs, encouragé le nouveau régime à respecter les droits humains, promouvoir davantage les droits des personnes vulnérables (femmes, handicapés, victimes de conflits) et à consolider la justice nationale.
En conclusion, elle a précisé que la Côte d’Ivoire sera jugée à l’aune de sa capacité d’utiliser son système judiciaire national pour juger tous les auteurs de crimes et de violation des droits humains.
Le service de communication du CEFCI
Mme Nathalie Koné TRAORE, Présidente du Centre Féminin pour la démocratie et les droits humains en Côte d’Ivoire (CEFCI) a fait une intervention lors de ce panel pour présenter la situation des droits des femmes en Côte d’Ivoire lors de la crise post électorale.
Après avoir expliqué que la situation post électorale en Côte d’Ivoire est la conjugaison de 03 facteurs :
1. Des institutions faibles et politisées dont le Conseil constitutionnel
2. Une armée non républicaine et fortement ethnicisée
3. Une télévision nationale non professionnelle qui a servi à longueur de journées la haine, l’intolérance et la division à la population ivoirienne en attisant les problemes identitaires.
Pour Mme Koné Nathalie , si le Conseil constitutionnel a essayé de donner une justification juridique à l’usurpation du pouvoir par Mr Gbagbo , l’armée lui a donné tous les moyens pour la violence et la répression systématique des manifestants et des défenseurs des droits humains qui revendiquaient le respect des résultats issus des urnes .
Tandis que la Télévision et la Radio Nationale ont construit progressivement dans la conscience du peuple ivoirien l’idée de l’affrontement entre les populations faisant ainsi le lit à la violence civile en Côte d’Ivoire tout en aggravant la fracture sociale.
Lors de son intervention, Mme Koné Nathalie a expliqué que les femmes ivoiriennes, après leur mobilisation exemplaire lors du processus électoral, ont été les plus grandes victimes de la crise post électorale à travers les assassinats, les pillages systématiques, les viols, les déplacements massifs, les menaces et le traumatisme psychologique vécu.
Mme Koné , tout en reconnaissant que les forces Pro Gbagbo ont été responsables de violences faites aux femmes , elle a tenu à informer l’assemblée que les Forces Pro Ouattara , les FRCI sont aussi responsables de graves violations des droits humains et en particulier des droits de la femme dès le lancement de l’offensive pour déloger le Président sortant Laurent Gbagbo .
Cela , à travers des assassinats à l’Ouest ( Duekoué ) et à Abidjan , les pillages de biens , vols , les viols et surtout la perquisition sans mandat des domiciles de populations sous prétexte de rechercher des armes .
Cela, a accru l’insécurité dans la ville d’Abidjan où les Forces de Police et de gendarmerie trainent encore les pas pour une reprise effective du service.
Tout en plaidant pour la paix et la réconciliation nationale, Mme la Présidente du CEFCI a exigé l’appui de la Commission Africaine des droits de l’homme et des peuples afin qu’aucune violence faite aux femmes de Côte d’Ivoire ne soit passée sous silence et ne reste impunie.
Aussi, elle a précisé que l’un des défis du nouveau régime ivoirien, c’est d’une part l’établissement de l’Etat de droit, la lutte contre l’impunité et d’autre part, le respect des droits des femmes et l’adoption d’une loi sur le quota afin d’une meilleure représentation politique dans les instances de prise de décision.
A ce propos, il serait important d’impliquer des femmes dans la future Commission Vérité et réconciliation en Côte d’Ivoire.
Mme Koné Nathalie a par ailleurs, encouragé le nouveau régime à respecter les droits humains, promouvoir davantage les droits des personnes vulnérables (femmes, handicapés, victimes de conflits) et à consolider la justice nationale.
En conclusion, elle a précisé que la Côte d’Ivoire sera jugée à l’aune de sa capacité d’utiliser son système judiciaire national pour juger tous les auteurs de crimes et de violation des droits humains.
Le service de communication du CEFCI