Il jouait gros. Il a fini, hélas, par perdre la vie. Le commandant Ibrahim Coulibaly, plus connu sous le diminutif d’IB, qui aimait à se faire appeler « Général », est mort hier soir. Il a été tué au cours des combats, suite à l’offensive lancée par les Forces Républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI) pour lever tous les barrages et postes de combats érigés par ses hommes à Abobo PK18 et Anyama.
Avec lui, sont également tombés sur le champ de bataille six de ses combattants et deux soldats FRCI, selon le communiqué lu par le capitaine Alla Kouakou Léon, porte-parole du ministère de la Défense sur les antennes de TCI (Télé Côte d’Ivoire). On dénombre également plusieurs blessés du côté des FRCI.
Dans le cadre de la sécurisation d’Abidjan, le chef de l’Etat avait enjoint les FRCI de pacifier totalement la ville. Ainsi un appel a été lancé à IB pour que lui et ses troupes déposent leurs armes, de même que les miliciens et autres mercenaires pro-Gbagbo, qui continuent de sévir à Yopougon.
Après trois rendez-vous avortés avec la hiérarchie militaire des FRCI, elles ont décidé finalement de passer à l’action. Des éléments, à bord de véhicules pick-up équipés de mitrailleuse lourde, ont investi Abobo PK18 et Anyama.
Mieux entraînés et très motivés, les soldats des FRCI prennent rapidement le dessus et mettent en déroute les combattants d’IB. Ce dernier se réfugie dans une cour voisine de l’usine Unicafé, sur la route d’Anyama, avec des hommes armés, sans doute sa garde rapprochée. Malgré les tirs de sommation des FRCI, les éléments d’IB vont faire le feu sur les FRCI. Leur riposte ne se fait pas attendre. Bien plus, elle est fatale à IB. Triste fin de parcours, pour un homme qui aura mouvementé la vie politique et militaire en Côte d’Ivoire, ces dernières années.
Y. Sangaré
Avec lui, sont également tombés sur le champ de bataille six de ses combattants et deux soldats FRCI, selon le communiqué lu par le capitaine Alla Kouakou Léon, porte-parole du ministère de la Défense sur les antennes de TCI (Télé Côte d’Ivoire). On dénombre également plusieurs blessés du côté des FRCI.
Dans le cadre de la sécurisation d’Abidjan, le chef de l’Etat avait enjoint les FRCI de pacifier totalement la ville. Ainsi un appel a été lancé à IB pour que lui et ses troupes déposent leurs armes, de même que les miliciens et autres mercenaires pro-Gbagbo, qui continuent de sévir à Yopougon.
Après trois rendez-vous avortés avec la hiérarchie militaire des FRCI, elles ont décidé finalement de passer à l’action. Des éléments, à bord de véhicules pick-up équipés de mitrailleuse lourde, ont investi Abobo PK18 et Anyama.
Mieux entraînés et très motivés, les soldats des FRCI prennent rapidement le dessus et mettent en déroute les combattants d’IB. Ce dernier se réfugie dans une cour voisine de l’usine Unicafé, sur la route d’Anyama, avec des hommes armés, sans doute sa garde rapprochée. Malgré les tirs de sommation des FRCI, les éléments d’IB vont faire le feu sur les FRCI. Leur riposte ne se fait pas attendre. Bien plus, elle est fatale à IB. Triste fin de parcours, pour un homme qui aura mouvementé la vie politique et militaire en Côte d’Ivoire, ces dernières années.
Y. Sangaré