PARIS - La fille de Laurent Gbagbo, Marie-Antoinette Singleton, s`inquiète du sort réservé à ses parents dans une lettre à Nicolas Sarkozy communiquée à l`AFP par l`un de ses avocats, Me Gilbert Collard.
"Mon père, ma mère et mon frère ont été arrêtés, pour ne pas dire enlevés
comme une prise de guerre, sans aucun mandat de justice", écrit Mme Singleton,
qui vit aux Etats-Unis, dans son courrier au président de la République.
"Ils ont été incarcérés et demeurent dans un lieu tenu secret, dans
l`ignorance des charges qu`on leur reproche", ajoute-t-elle.
"La famille, au mépris de la plus élémentaire humanité, n`a plus aucune
nouvelle d`eux", se plaint-elle, soulignant qu`une demande de "permis de
visite" adressée au nouveau président ivoirien Alassane Ouattara, est restée
sans réponse.
"Elle craint pour leur vie compte tenu des crimes qui se commettent tous
les jours en Côte d`Ivoire contre les proches du président Gbagbo" et eu égard
à "leur lieu de rétention dans le nord de la Côte d`Ivoire qui est (...) une
zone de non droit", selon Me Collard, l`un des cinq avocats saisis par la
famille de Laurent Gbagbo.
M. Gbagbo a été arrêté le 11 avril par les forces du président Ouattara,
appuyées par la France et l`ONU après une guerre de dix jours dans Abidjan et
près de cinq mois de crise post-électorale.
Il refusait de quitter le pouvoir après le second tour de la présidentielle
en novembre, à l`issue duquel M. Ouattara a été reconnu élu par la commission
électorale ivoirienne et la communauté internationale.
"Mon père, ma mère et mon frère ont été arrêtés, pour ne pas dire enlevés
comme une prise de guerre, sans aucun mandat de justice", écrit Mme Singleton,
qui vit aux Etats-Unis, dans son courrier au président de la République.
"Ils ont été incarcérés et demeurent dans un lieu tenu secret, dans
l`ignorance des charges qu`on leur reproche", ajoute-t-elle.
"La famille, au mépris de la plus élémentaire humanité, n`a plus aucune
nouvelle d`eux", se plaint-elle, soulignant qu`une demande de "permis de
visite" adressée au nouveau président ivoirien Alassane Ouattara, est restée
sans réponse.
"Elle craint pour leur vie compte tenu des crimes qui se commettent tous
les jours en Côte d`Ivoire contre les proches du président Gbagbo" et eu égard
à "leur lieu de rétention dans le nord de la Côte d`Ivoire qui est (...) une
zone de non droit", selon Me Collard, l`un des cinq avocats saisis par la
famille de Laurent Gbagbo.
M. Gbagbo a été arrêté le 11 avril par les forces du président Ouattara,
appuyées par la France et l`ONU après une guerre de dix jours dans Abidjan et
près de cinq mois de crise post-électorale.
Il refusait de quitter le pouvoir après le second tour de la présidentielle
en novembre, à l`issue duquel M. Ouattara a été reconnu élu par la commission
électorale ivoirienne et la communauté internationale.