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Politique Publié le samedi 30 avril 2011 | AFP

Syrie : Assad doit "tirer les conséquences" des conflits ivoiriens et libyens (Longuet)

AUBAGNE (Bouches-du-Rhône), Gérard Longuet, ministre de
la Défense, s'est dit préoccupé samedi par la situation en Syrie, espérant que
le président syrien Bachar al-Assad "tirera les conséquences" des sanctions
appliquées par la communauté internationale à la Côte d'Ivoire et la Libye.
Interrogé sur la situation syrienne, en marge de la traditionnelle
cérémonie de Camerone de la Légion étrangère, basée à Aubagne
(Bouches-du-Rhône), qui commémore le sang versé par les légionnaires, M.
Longuet a répondu : "Oui, elle me préoccupe (..) parce qu'on a une tension qui
est insupportable".
"Il y a eu un rappel à l'ordre par les grandes puissances et les Nations
unies. Le précédent de la Côte d'Ivoire, le précédent de la Libye montrent
qu'un gouvernement qui s'écarte durablement d'un certain nombre de principes
généraux peut être durement sanctionné et j'espère que Bachar al-Assad en
tirera les conséquences", a-t-il ajouté.
Le ministre a rappelé que 4.000 soldats français étaient présents en
Afghanistan, 1.500 au Liban, 400 dans les Balkans, 980 en Côte d'Ivoire et
globalement près de 4.000 hommes en Afrique.
"En cinq ans, on peut considérer qu'un bon tiers de l'armée de Terre est
passée en Afghanistan", a-t-il précisé.
Au niveau de la présence militaire française sur le sol ivoirien, "on est
sur la phase du retrait, les compagnies de renforts qui étaient venues de
Libreville et de N'Djamena sont reparties d'où elles venaient et nous avons
vocation, après que la confirmation du mandat de l'Onuci en juin 2011, bientôt
donc, à en tirer les conséquences et à diminuer notre présence", a dit le
ministre.
Le rôle de l'armée française en Côte d'Ivoire "est d'aider à la formation,
mais certainement pas de se déployer ni d'exercer des missions
opérationnelles", a-t-il ajouté.
Pour la Libye, il a exclu une nouvelle fois toute intervention terrestre:
"nous sommes dans la résolution 1973 des Nations unies. Elle exclut
l'intervention au sol et par conséquent il n'y a pas d'autre présence que
celle qui a été annoncée par le président de la République, c'est-à-dire les
membres de la sécurité de notre représentant permanent à Benghazi et le
personnel de liaison -quelques officiers- auprès du CNT, le Conseil national
de transition (organe politique de la rébellion libyenne, NDLR)".
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