L`ex-président ivoirien Laurent Gbagbo "n`a pas donné l`impression qu`il contestait" la victoire d`Alassane Ouattara à l`élection présidentielle ivoirienne de novembre, il l`a "accepté", a déclaré Kofi Annan, après avoir rencontré lundi M. Gbagbo à Korhogo (nord).
M. Gbagbo, "ne nous a pas donné l`impression qu`il contestait l`élection ou bien l`autorité du président Ouattara. Ca, je crois qu`il l`accepté. Dans les conversations qu`on a eu avec lui, le langage était clair", a déclaré l`ex-secrétaire général de l`ONU lors d`une conférence de presse à Abidjan.
M. Annan, l`archevêque sud-africain Desmond Tutu et l`ancienne présidente d`Irlande et ex-Haut commissaire aux droits de l`homme de l`ONU, Mary Robinson, tous membres du groupe dit des Elders (Anciens), ont rencontré le président déchu lundi matin à Korhogo, où il est en résidence surveillée.
"On l`a encouragé: au moment venu, lui-même devra parler, et encourager ses partisans à se calmer et à se réconcilier. J`espère que ça viendra plus tôt que tard", a ajouté M. Annan.
Au sujet du processus de réconciliation, Mgr Tutu a pour sa part indiqué qu`ils avaient "exhorté" le président Ouattara, que les trois personnalités
ont rencontré dimanche, à "ne pas le faire dans la précipitation" et que les Ivoiriens devaient "s`approprier" ce processus.
Mme Robinson a jugé de son côté "très important" qu`il y ait à la fois "la vérité, la réconciliation et la justice".
"Ce qui s`est passé en Côte d`Ivoire est un message important pour l`Afrique et au-delà, et la façon dont cela s`est terminé est aussi un message", a par ailleurs déclaré M. Annan, en évoquant les élections à venir dans de nombreux pays africains en 2011.
"Il y a des règles du jeu (lors d`une élection). On peut gagner, on peut perdre, et il faut accepter le résultat. Ceux qui ont l`intention de nuire au
processus électoral et démocratique doivent payer le prix de leurs actes", a-t-il conclu.
M. Gbagbo, "ne nous a pas donné l`impression qu`il contestait l`élection ou bien l`autorité du président Ouattara. Ca, je crois qu`il l`accepté. Dans les conversations qu`on a eu avec lui, le langage était clair", a déclaré l`ex-secrétaire général de l`ONU lors d`une conférence de presse à Abidjan.
M. Annan, l`archevêque sud-africain Desmond Tutu et l`ancienne présidente d`Irlande et ex-Haut commissaire aux droits de l`homme de l`ONU, Mary Robinson, tous membres du groupe dit des Elders (Anciens), ont rencontré le président déchu lundi matin à Korhogo, où il est en résidence surveillée.
"On l`a encouragé: au moment venu, lui-même devra parler, et encourager ses partisans à se calmer et à se réconcilier. J`espère que ça viendra plus tôt que tard", a ajouté M. Annan.
Au sujet du processus de réconciliation, Mgr Tutu a pour sa part indiqué qu`ils avaient "exhorté" le président Ouattara, que les trois personnalités
ont rencontré dimanche, à "ne pas le faire dans la précipitation" et que les Ivoiriens devaient "s`approprier" ce processus.
Mme Robinson a jugé de son côté "très important" qu`il y ait à la fois "la vérité, la réconciliation et la justice".
"Ce qui s`est passé en Côte d`Ivoire est un message important pour l`Afrique et au-delà, et la façon dont cela s`est terminé est aussi un message", a par ailleurs déclaré M. Annan, en évoquant les élections à venir dans de nombreux pays africains en 2011.
"Il y a des règles du jeu (lors d`une élection). On peut gagner, on peut perdre, et il faut accepter le résultat. Ceux qui ont l`intention de nuire au
processus électoral et démocratique doivent payer le prix de leurs actes", a-t-il conclu.