Trois semaines après la chute de l’ex-Président Laurent Gbagbo, des voix se lèvent au sein de la famille Lmp pour reconnaître enfin l’élection du Président Alassane Ouattara. A la suite de Laurent Dona Fologo et de Mamadou Koulibaly, c’est le Secrétaire général du Front Populaire Ivoirien Miaka Oureto de passer à table. Il a avoué dans une interview accordée à Onuci-Fm que c’est le Dr Alassane Ouattara qui a été élu Président de la République de Côte d’Ivoire par les ivoiriens sur la base du programme qu’il leur a présenté.
Vous êtes le Secrétaire général du Fpi (Front populaire ivoirien), avec du recul, quel est votre regard sur ce qui s’est passé en Côte d’Ivoire ?
Ce que je crois, c’est que notre pays a vécu quand même une situation des plus terribles. La situation est tragique, par ce qu’il y a eu des morts, de milliers de morts. Tout le monde est ébranlé. Les gens qui meurent, ce sont des Ivoiriens ! Si ce ne sont pas des Ivoiriens, ce sont des frères africains et beaucoup d’autres personnes. Et la vie humaine coûte très chère! Alors, devant ce triste tableau, évidemment, on ne peut qu’être ému. Il faut pouvoir le dire. Dès que le 11 avril 2011, le Président Laurent Gbagbo est tombé, tout le monde s’est rendu à l’évidence que la Côte d’Ivoire a un nouveau Président, en l’occurrence, le Dr Alassane Ouattara.
Autrement dit,reconnaissez-vous la légitimité d’Alassane Dramane Ouattara, comme Chef de l’Etat?
Ecoutez, le terme légitimité est trop fort pour moi. Parce qu’en la matière, ce sont les élections et le peuple qui donnent la légitimité à un Président de la République. Nous constatons tous ce qui s’est passé, et nous prenons acte. Parce que, c’est le problème de légitimité qui nous a conduit à toutes ces tragédies que nous avons vécues ! Mais nous estimons tous que dès lors que la communauté internationale et tout le monde ont bataillé dur pour que ce soit finalement le Président Alassane Dramane Ouattara qui soit l’homme fort du pays, nous le reconnaissons comme tel. Il est le Président de la République. Et nous n’avons pas le droit de nous dérober d’autant plus que pendant ses premières déclarations, il a lancé un appel à la réconciliation et à la paix. Je crois que c’est une attitude, à mon avis, qui est très positive. Nous pensons que c’est très réconciliant par ce qu’il est lui aussi endossé à une famille politique. A cet effet, dès lors qu’il a manifesté cette bonne volonté, je crois que nous n’avons pas de raison à ne pas reconnaître sa légitimité. Il est le Président de la République. La Côte d’Ivoire a un nouveau Chef. Pour paraphraser le Président Mamadou Koulibaly, ce nouveau Chef, c’est Alassane Dramane Ouattara.
Dans ce contexte, quel est le message que vous adresseriez aux militants du Fpi, votre parti, et à ceux de la majorité présidentielle ?
A tous les militants du Fpi, et aux amis et frères de LMP, je dirai que j’admets comme eux, que la situation est dure. Je pense que le candidat que nous avons tous soutenu, a malheureusement chuté. Il est tombé. Evidemment, on ne peut pas ne pas ressentir cela avec douleur…. Mais je voudrais leur dire que c’est aussi la règle du jeu. Et ce résultat, c’était l’autre ou nous. Malheureusement, c’est nous qui avons chuté. Mais ce qu’il faut prendre en compte, c’est l’intérêt de la Côte d’Ivoire. C’est pourquoi, Laurent Gbagbo lui-même lors de son arrestation, il a dit la guerre est terminée, les autres questions qui restent à régler son des questions d’ordre politiques. Nous devons nous asseoir entre responsables pour les régler. Le Président Alassane Ouattara est aujourd’hui le Président de la République de Côte d’Ivoire. Il faut que les uns et les uns et autres quittent l’état de belligérance et qu’on ait une attitude constructive et positive qui permette de créer un cadre de discussion dans la fraternité et dans la solidarité. Je crois que c’est ça qui importe plus.
Miaka Oureto, en direction singulièrement de ceux qui détiennent encore des armes et qui se battent encore du côté de Yopougon au nom de votre famille politique, qu’est-ce que vous leur adressez comme message ?
Je leur dis que c’est courageux de leur part et qu’ils sont braves. Mais quel est l’objectif final ? C’est la question qu’il faut se poser. Le Président Alassane Ouattara a le pouvoir, il gère la situation. Avec lui, il y a les forces légitimes. Il y a aussi tout le soutien de la communauté internationale. Ce qui se passe avec les jeunes, c’est par dépit, parce qu’ils sont choqués et qu’ils ont mal. Il faut être suffisamment courageux et voir la réalité en face. Moi, je leur dis qu’un pays, c’est une affaire de génération et la politique, c’est une affaire de roue qui tourne. Le Président Alassane Ouattara a été élu par les Ivoiriens sur la base d’un programme. Je crois qu’il faut que nous lui donnions la possibilité de mettre en œuvre le programme sur la base duquel il a été élu et nous aurons tous l’occasion d’apprécier. Mais avec les méthodes démocratiques. Je demande à nos militants de déposer les armes, "d’avaler leur sang" comme on le dit et que nous allions à la paix ? Car sans la paix, on ne peut rien construire.
Retranscrite sur Onuci-Fm
par JN
Vous êtes le Secrétaire général du Fpi (Front populaire ivoirien), avec du recul, quel est votre regard sur ce qui s’est passé en Côte d’Ivoire ?
Ce que je crois, c’est que notre pays a vécu quand même une situation des plus terribles. La situation est tragique, par ce qu’il y a eu des morts, de milliers de morts. Tout le monde est ébranlé. Les gens qui meurent, ce sont des Ivoiriens ! Si ce ne sont pas des Ivoiriens, ce sont des frères africains et beaucoup d’autres personnes. Et la vie humaine coûte très chère! Alors, devant ce triste tableau, évidemment, on ne peut qu’être ému. Il faut pouvoir le dire. Dès que le 11 avril 2011, le Président Laurent Gbagbo est tombé, tout le monde s’est rendu à l’évidence que la Côte d’Ivoire a un nouveau Président, en l’occurrence, le Dr Alassane Ouattara.
Autrement dit,reconnaissez-vous la légitimité d’Alassane Dramane Ouattara, comme Chef de l’Etat?
Ecoutez, le terme légitimité est trop fort pour moi. Parce qu’en la matière, ce sont les élections et le peuple qui donnent la légitimité à un Président de la République. Nous constatons tous ce qui s’est passé, et nous prenons acte. Parce que, c’est le problème de légitimité qui nous a conduit à toutes ces tragédies que nous avons vécues ! Mais nous estimons tous que dès lors que la communauté internationale et tout le monde ont bataillé dur pour que ce soit finalement le Président Alassane Dramane Ouattara qui soit l’homme fort du pays, nous le reconnaissons comme tel. Il est le Président de la République. Et nous n’avons pas le droit de nous dérober d’autant plus que pendant ses premières déclarations, il a lancé un appel à la réconciliation et à la paix. Je crois que c’est une attitude, à mon avis, qui est très positive. Nous pensons que c’est très réconciliant par ce qu’il est lui aussi endossé à une famille politique. A cet effet, dès lors qu’il a manifesté cette bonne volonté, je crois que nous n’avons pas de raison à ne pas reconnaître sa légitimité. Il est le Président de la République. La Côte d’Ivoire a un nouveau Chef. Pour paraphraser le Président Mamadou Koulibaly, ce nouveau Chef, c’est Alassane Dramane Ouattara.
Dans ce contexte, quel est le message que vous adresseriez aux militants du Fpi, votre parti, et à ceux de la majorité présidentielle ?
A tous les militants du Fpi, et aux amis et frères de LMP, je dirai que j’admets comme eux, que la situation est dure. Je pense que le candidat que nous avons tous soutenu, a malheureusement chuté. Il est tombé. Evidemment, on ne peut pas ne pas ressentir cela avec douleur…. Mais je voudrais leur dire que c’est aussi la règle du jeu. Et ce résultat, c’était l’autre ou nous. Malheureusement, c’est nous qui avons chuté. Mais ce qu’il faut prendre en compte, c’est l’intérêt de la Côte d’Ivoire. C’est pourquoi, Laurent Gbagbo lui-même lors de son arrestation, il a dit la guerre est terminée, les autres questions qui restent à régler son des questions d’ordre politiques. Nous devons nous asseoir entre responsables pour les régler. Le Président Alassane Ouattara est aujourd’hui le Président de la République de Côte d’Ivoire. Il faut que les uns et les uns et autres quittent l’état de belligérance et qu’on ait une attitude constructive et positive qui permette de créer un cadre de discussion dans la fraternité et dans la solidarité. Je crois que c’est ça qui importe plus.
Miaka Oureto, en direction singulièrement de ceux qui détiennent encore des armes et qui se battent encore du côté de Yopougon au nom de votre famille politique, qu’est-ce que vous leur adressez comme message ?
Je leur dis que c’est courageux de leur part et qu’ils sont braves. Mais quel est l’objectif final ? C’est la question qu’il faut se poser. Le Président Alassane Ouattara a le pouvoir, il gère la situation. Avec lui, il y a les forces légitimes. Il y a aussi tout le soutien de la communauté internationale. Ce qui se passe avec les jeunes, c’est par dépit, parce qu’ils sont choqués et qu’ils ont mal. Il faut être suffisamment courageux et voir la réalité en face. Moi, je leur dis qu’un pays, c’est une affaire de génération et la politique, c’est une affaire de roue qui tourne. Le Président Alassane Ouattara a été élu par les Ivoiriens sur la base d’un programme. Je crois qu’il faut que nous lui donnions la possibilité de mettre en œuvre le programme sur la base duquel il a été élu et nous aurons tous l’occasion d’apprécier. Mais avec les méthodes démocratiques. Je demande à nos militants de déposer les armes, "d’avaler leur sang" comme on le dit et que nous allions à la paix ? Car sans la paix, on ne peut rien construire.
Retranscrite sur Onuci-Fm
par JN