ABIDJAN - Des tirs d`arme lourde étaient entendus lundi après-midi à Abidjan dans le quartier de Yopougon (ouest), opposant miliciens favorables à l`ex-chef d`Etat Laurent Gbagbo et forces du président ivoirien Alassane Ouattara, ont rapporté des habitants et des militaires.
Il y a des combats qui se déroulent à Yopougon. Cela a commencé vers 11H00 (locales et GMT), et cela continue encore, a déclaré à l`AFP vers 16H30 un habitant de cet immense quartier populaire situé dans l`ouest de la capitale économique.
Des tirs intermittents d`arme lourde et légère étaient encore entendus peu avant 17H00 depuis le quartier du Plateau (centre), ont constaté des journalistes de l`AFP.
Il y a encore des miliciens qui ne veulent rien entendre. Nous procédons à un ratissage de la zone du quartier de Yopougon où des miliciens pro-Gbagbo refusent de déposer les armes depuis l`arrestation le 11 avril de l`ex-président ivoirien, a déclaré à l`AFP un porte-parole des Forces républicaines (FRCI) du président Alassane Ouattara.
Nous essayons de sensibliser nos éléments pour qu`ils déposent les armes petit à petit. Mais les FRCI foncent et veulent les obliger par la force, a témoigné à l`AFP sous couvert d`anonymat un milicien qui avait rendu les armes samedi avec une cinquantaine d`autres miliciens, lors d`une cérémonie symbolique à Yopgougon en présence de gradés des FRCI.
Il faut rétablir l`ordre public et l`imposer à ceux qui ne le veulent pas, a dit à l`AFP un chef FRCI ayant requis l`anonymat, affirmant que des FRCI avaient été lundi la cible de tirs alors qu`ils venaient récupérer des armes de miliciens.
Quelques centaines de miliciens pro-Gbagbo, dont des mercenaires libériens selon les FRCI et des habitants, sont toujours actifs à Yopougon, dernier quartier d`Abidjan qui échappe en partie aux forces du nouveau pouvoir.
Il y a des combats qui se déroulent à Yopougon. Cela a commencé vers 11H00 (locales et GMT), et cela continue encore, a déclaré à l`AFP vers 16H30 un habitant de cet immense quartier populaire situé dans l`ouest de la capitale économique.
Des tirs intermittents d`arme lourde et légère étaient encore entendus peu avant 17H00 depuis le quartier du Plateau (centre), ont constaté des journalistes de l`AFP.
Il y a encore des miliciens qui ne veulent rien entendre. Nous procédons à un ratissage de la zone du quartier de Yopougon où des miliciens pro-Gbagbo refusent de déposer les armes depuis l`arrestation le 11 avril de l`ex-président ivoirien, a déclaré à l`AFP un porte-parole des Forces républicaines (FRCI) du président Alassane Ouattara.
Nous essayons de sensibliser nos éléments pour qu`ils déposent les armes petit à petit. Mais les FRCI foncent et veulent les obliger par la force, a témoigné à l`AFP sous couvert d`anonymat un milicien qui avait rendu les armes samedi avec une cinquantaine d`autres miliciens, lors d`une cérémonie symbolique à Yopgougon en présence de gradés des FRCI.
Il faut rétablir l`ordre public et l`imposer à ceux qui ne le veulent pas, a dit à l`AFP un chef FRCI ayant requis l`anonymat, affirmant que des FRCI avaient été lundi la cible de tirs alors qu`ils venaient récupérer des armes de miliciens.
Quelques centaines de miliciens pro-Gbagbo, dont des mercenaires libériens selon les FRCI et des habitants, sont toujours actifs à Yopougon, dernier quartier d`Abidjan qui échappe en partie aux forces du nouveau pouvoir.