1. LE CONTEXTE
1. Dans le cadre du processus de Réconciliation nationale initié par le Président Alassane OUATTARA, a eu lieu, le dimanche 1er mai 2011, à l’hôtel Pullman d’Abidjan, une importante rencontre entre la Société civile ivoirienne et une délégation des ELDERS composée de leurs excellences Kofi Annan, Prix Nobel de la Paix et ancien Secrétaire Général de l’ONU, Desmond Tutu, Prix Nobel de la Paix et ancien Président de la Commission Vérité et Réconciliation d’Afrique du Sud et Mary Robinson, ancienne Présidente de la République d’Irlande.
2. A cette occasion, les illustres hôtes ont insisté sur le caractère essentiel de la réconciliation pour la survie de la Nation ivoirienne, après les événements tragiques qui ont marqué la fin de la crise postélectorale et ils ont surtout exhorté la Société civile à s’impliquer activement dans ce processus.
3. Enfin, le nom du Président de la Commission ‘’Dialogue, Vérité et Réconciliation de Côte d’Ivoire’’ a été dévoilé, en la personne de l’ancien Premier Ministre Charles Konan BANNY.
2. NOTRE ANALYSE
4. La FIDHOP observe que les nouvelles Autorités du pays tiennent à réaliser les engagements prioritaires qui ont été pris par le Président Alassane OUATTARA et qui visent à reconstruire d’abord le tissu social et la cohésion nationale, avant de s’attaquer à la reconstruction puis au développement du pays. Ces engagements se traduisent comme suit :
- Lutter contre le désordre et l’insécurité qui règnent en ces moments dans le pays et particulièrement à Abidjan ;
- Protéger et respecter les Droits de l’Homme et les droits de tous les habitants de la Côte d’Ivoire, en rendant Justice et en évitant les représailles et les règlements de comptes ;
- Mettre en place une Commission ‘’Dialogue, Vérité et Réconciliation’’, afin d’amener les Ivoiriennes et les Ivoiriens à se pardonner et à vivre ensemble comme par le passé…
5. La FIDHOP accueille avec satisfaction la mise en œuvre effective de ce volet de la réconciliation nationale, préalable à tout développement.
6. La FIDHOP en félicite le nouveau Chef de l’Etat et son Gouvernement et salue la nomination du Premier Ministre Charles Konan BANNY pour conduire cette importante mission nationale.
7. La FIDHOP continue néanmoins de déplorer l’issue tragique de la crise ivoirienne avec son lot de morts et de blessés et s’engage à reconnaître sa part de responsabilité.
3. NOTRE PART DE RESPONSABILITE
8. S’il était prévisible que l’élection présidentielle, censée mettre fin à la longue crise ivoirienne et qui était tant attendue par les Ivoiriens et par toute la Communauté internationale, connaîtrait le dénouement qu’elle vient de connaître, avec tant de morts, de portés disparus et de blessés à vie, jamais la FIDHOP n’aurait pris le risque, dès le 13 juillet 2010, de défier les anciennes Autorités au pouvoir, afin que la date du premier tour du scrutin soit connue avant le 7 août 2010.
9. S’il était prédit que la crise postélectorale déboucherait sur des violations graves et massives des Droits de l’Homme, telles que des massacres de plusieurs centaines de civils et de militaires, des enlèvements, des séquestrations et brimades, des destructions et pillages de biens publics et prives, etc., jamais le président de la FIDHOP ne se serait tant engagé à défendre les Institutions de la République ; car rien ne vaut une vie humaine, pas même la Présidence de la République !
10. Le mal étant fait, au nom de la FIDHOP, son président, Dr BOGA Sako Gervais, présente à toute la Nation ivoirienne, ses sincères regrets : tout le combat pour la recherche d’une solution pacifique à la crise postélectorale aura été vain ; hélas !
11. Le président de la FIDHOP s’incline devant la mémoire de tous les disparus et adresse ses condoléances et ses afflictions les plus profondes aux familles des victimes de tous bords.
12. La FIDHOP et son président s’engagent enfin, bien que le siège de la Fondation ait été attaqué, saccagé et totalement pillé les 12 et 27 avril 2011, à participer, avec le même engagement pour la défense des Droits de l’Homme, aux processus de réconciliation et de reconstruction de la Côte d’Ivoire.
DIEU NOUS PARDONNE ET NOUS BENISSE !
Produite le 02 mai 2011
Le Président de la FIDHOP
Tél. : (00 225) 09 32 22 23 (00 225) 09 32 22 23
Dr BOGA Sako Gervais
Fondation Ivoirienne pour les Droits de l’Homme et la vie Politique
FIDHOP // site web: www.fidhop.net
Siège social: ABIDJAN-Cocody (Tél. : 23 48 40 84 / 09 32 22 23)
1. Dans le cadre du processus de Réconciliation nationale initié par le Président Alassane OUATTARA, a eu lieu, le dimanche 1er mai 2011, à l’hôtel Pullman d’Abidjan, une importante rencontre entre la Société civile ivoirienne et une délégation des ELDERS composée de leurs excellences Kofi Annan, Prix Nobel de la Paix et ancien Secrétaire Général de l’ONU, Desmond Tutu, Prix Nobel de la Paix et ancien Président de la Commission Vérité et Réconciliation d’Afrique du Sud et Mary Robinson, ancienne Présidente de la République d’Irlande.
2. A cette occasion, les illustres hôtes ont insisté sur le caractère essentiel de la réconciliation pour la survie de la Nation ivoirienne, après les événements tragiques qui ont marqué la fin de la crise postélectorale et ils ont surtout exhorté la Société civile à s’impliquer activement dans ce processus.
3. Enfin, le nom du Président de la Commission ‘’Dialogue, Vérité et Réconciliation de Côte d’Ivoire’’ a été dévoilé, en la personne de l’ancien Premier Ministre Charles Konan BANNY.
2. NOTRE ANALYSE
4. La FIDHOP observe que les nouvelles Autorités du pays tiennent à réaliser les engagements prioritaires qui ont été pris par le Président Alassane OUATTARA et qui visent à reconstruire d’abord le tissu social et la cohésion nationale, avant de s’attaquer à la reconstruction puis au développement du pays. Ces engagements se traduisent comme suit :
- Lutter contre le désordre et l’insécurité qui règnent en ces moments dans le pays et particulièrement à Abidjan ;
- Protéger et respecter les Droits de l’Homme et les droits de tous les habitants de la Côte d’Ivoire, en rendant Justice et en évitant les représailles et les règlements de comptes ;
- Mettre en place une Commission ‘’Dialogue, Vérité et Réconciliation’’, afin d’amener les Ivoiriennes et les Ivoiriens à se pardonner et à vivre ensemble comme par le passé…
5. La FIDHOP accueille avec satisfaction la mise en œuvre effective de ce volet de la réconciliation nationale, préalable à tout développement.
6. La FIDHOP en félicite le nouveau Chef de l’Etat et son Gouvernement et salue la nomination du Premier Ministre Charles Konan BANNY pour conduire cette importante mission nationale.
7. La FIDHOP continue néanmoins de déplorer l’issue tragique de la crise ivoirienne avec son lot de morts et de blessés et s’engage à reconnaître sa part de responsabilité.
3. NOTRE PART DE RESPONSABILITE
8. S’il était prévisible que l’élection présidentielle, censée mettre fin à la longue crise ivoirienne et qui était tant attendue par les Ivoiriens et par toute la Communauté internationale, connaîtrait le dénouement qu’elle vient de connaître, avec tant de morts, de portés disparus et de blessés à vie, jamais la FIDHOP n’aurait pris le risque, dès le 13 juillet 2010, de défier les anciennes Autorités au pouvoir, afin que la date du premier tour du scrutin soit connue avant le 7 août 2010.
9. S’il était prédit que la crise postélectorale déboucherait sur des violations graves et massives des Droits de l’Homme, telles que des massacres de plusieurs centaines de civils et de militaires, des enlèvements, des séquestrations et brimades, des destructions et pillages de biens publics et prives, etc., jamais le président de la FIDHOP ne se serait tant engagé à défendre les Institutions de la République ; car rien ne vaut une vie humaine, pas même la Présidence de la République !
10. Le mal étant fait, au nom de la FIDHOP, son président, Dr BOGA Sako Gervais, présente à toute la Nation ivoirienne, ses sincères regrets : tout le combat pour la recherche d’une solution pacifique à la crise postélectorale aura été vain ; hélas !
11. Le président de la FIDHOP s’incline devant la mémoire de tous les disparus et adresse ses condoléances et ses afflictions les plus profondes aux familles des victimes de tous bords.
12. La FIDHOP et son président s’engagent enfin, bien que le siège de la Fondation ait été attaqué, saccagé et totalement pillé les 12 et 27 avril 2011, à participer, avec le même engagement pour la défense des Droits de l’Homme, aux processus de réconciliation et de reconstruction de la Côte d’Ivoire.
DIEU NOUS PARDONNE ET NOUS BENISSE !
Produite le 02 mai 2011
Le Président de la FIDHOP
Tél. : (00 225) 09 32 22 23 (00 225) 09 32 22 23
Dr BOGA Sako Gervais
Fondation Ivoirienne pour les Droits de l’Homme et la vie Politique
FIDHOP // site web: www.fidhop.net
Siège social: ABIDJAN-Cocody (Tél. : 23 48 40 84 / 09 32 22 23)