PARIS - La compagne du directeur du Novotel d`Abidjan enlevé le 4 avril dans son établissement, a lancé mardi un appel aux ravisseurs de Stéphane Frantz Di Rippel pour qu`ils le libèrent.
"Aujourd`hui, la guerre en Côte d`Ivoire est terminée. Nous n`avons qu`un seul message, c`est laissez-nous revivre notre vie", a dit Karine Perrelle lors d`une conférence de presse.
Karine Perrelle et son compagnon avaient convenu d`échanger des courriers électroniques toutes les deux heures durant ces journées où d`intenses combats régnaient dans la capitale économique ivoirienne, a-t-elle dit. Mme Perrelle était alors au Togo.
"Son dernier message remontait à 14H15, il me disait de gentilles choses mais aussi son inquiétude sur la situation", explique-t-elle.
Ne recevant pas de nouvelle deux heures après, elle appelle sur le portable de son compagnon puis au standard du Novotel.
"Là on lui dit qu`il a été emmené par des hommes en armes et qu`il va très vite rentrer", poursuit l`avocat des proches de M. Di Rippel, Me Pierre-Olivier Sur.
"Depuis nous n`avons aucune nouvelle, nous n`avons rien, aucune piste", a-t-il ajouté.
M. Di Rippel a été enlevé avec trois autres personnes, un chef d`entreprise français, un Malaisien et un Béninois le 4 avril.
Ils ont été enlevés par "une dizaine d`hommes armés en uniforme dépareillés, parlant français", selon Me Sur.
Le ministre ivoirien de la justice Jeannot Kouadio Ahoussou a accusé samedi des forces fidèles au président déchu Laurent Gbagbo d`être impliquées dans ce rapt.
Une juge française, Patricia Simon, doit se rendre courant mai à Abidjan dans le cadre d`une enquête ouverte le 22 avril par le parquet de Paris pour "enlèvement, séquestration et vol".
Le nouveau président Alassane Ouattara s`est dit "très inquiet" pour le sort des deux Français, dans un entretien au quotidien français La Croix publié jeudi.
"Aujourd`hui, la guerre en Côte d`Ivoire est terminée. Nous n`avons qu`un seul message, c`est laissez-nous revivre notre vie", a dit Karine Perrelle lors d`une conférence de presse.
Karine Perrelle et son compagnon avaient convenu d`échanger des courriers électroniques toutes les deux heures durant ces journées où d`intenses combats régnaient dans la capitale économique ivoirienne, a-t-elle dit. Mme Perrelle était alors au Togo.
"Son dernier message remontait à 14H15, il me disait de gentilles choses mais aussi son inquiétude sur la situation", explique-t-elle.
Ne recevant pas de nouvelle deux heures après, elle appelle sur le portable de son compagnon puis au standard du Novotel.
"Là on lui dit qu`il a été emmené par des hommes en armes et qu`il va très vite rentrer", poursuit l`avocat des proches de M. Di Rippel, Me Pierre-Olivier Sur.
"Depuis nous n`avons aucune nouvelle, nous n`avons rien, aucune piste", a-t-il ajouté.
M. Di Rippel a été enlevé avec trois autres personnes, un chef d`entreprise français, un Malaisien et un Béninois le 4 avril.
Ils ont été enlevés par "une dizaine d`hommes armés en uniforme dépareillés, parlant français", selon Me Sur.
Le ministre ivoirien de la justice Jeannot Kouadio Ahoussou a accusé samedi des forces fidèles au président déchu Laurent Gbagbo d`être impliquées dans ce rapt.
Une juge française, Patricia Simon, doit se rendre courant mai à Abidjan dans le cadre d`une enquête ouverte le 22 avril par le parquet de Paris pour "enlèvement, séquestration et vol".
Le nouveau président Alassane Ouattara s`est dit "très inquiet" pour le sort des deux Français, dans un entretien au quotidien français La Croix publié jeudi.