Le personnel du Bureau ivoirien de droits d’auteurs (Burida) a donné jusqu’à aujourd’hui jeudi pour avoir une réponse favorable à leur requête auprès du Directeur général (en congé) Baroan Michel. De retour de la longue crise politico-sociale, les employés du Burida d’une même voix demandent le paiement de quatre (4) mois d’arriérés de salaires. A la suite d’une réunion tenue le mardi 3 mai au siège aux II Plateaux les Vallons, le personnel a produit (le mardi) un courrier à l’intention du directeur général Michel Baroan Bertin dont l’intérim est assuré par le secrétaire général Michel Assiélou Florent. ‘’Il (Ndlr ; Baroan) a reçu le courrier. Il m’a demandé de rencontrer tout le monde. Ce qui a été fait’’, a confirmé hier mercredi le directeur par intérim. Jusqu’à hier mercredi, les responsables (actuels) de l’administration du Burida ont longuement échangé avec les responsables du personnel et responsables syndicaux. Passé l’ultimatum d’aujourd’hui, selon le contenu du courrier adressé au DG Baroan, le personnel en cas d’insatisfaction au terme des échanges avec la direction entend opter pour la grève. Et le ton sera donné par un sit-in devant le siège pour manifester. ‘’Chacun de nous sachant quelle est la réalité ici au Burida, on a pu faire preuve de compréhension. Mais, nous continuons et j’ai même eu une rencontre (Ndlr ; mercredi) avec le représentant du personnel, leurs responsables syndicaux. A la sortie de cette réunion, nous aurons une position claire’’, a répondu Assiélou Florent Michel. A la fin de la rencontre dans la soirée d’hier, Assiélou Florent a fait entendre qu’il n’est ‘’pas question de grève’’. Une position partagée par Ahmed Souaney Bachir, l’intérimaire du PCA, Gadji Céli. Au terme des pourparlers d’hier mercredi, Blaise Kouamé, responsable syndical au Burida a fait des précisions. ‘’Pour l’heure, il n’est pas question de grève. Nous avons déposé un courrier de protestation. Si à la date indiquée, le jeudi 5 mai nous n’avons pas gain de cause, si nous n’avons rien de bon, on va engager la procédure de grève’’, a clarifié Blaise Kouamé.
Koné Saydoo
Koné Saydoo