Depuis la chute de l`ex-Président Laurent Gbagbo, les Forces républicaines de Côte d`Ivoire (Frci) ont décidé de passer à la phase de sécurisation et de pacification définitive de la Côte d`Ivoire. L`opération menée le mercredi 4 mai 2011, par des Frci, à la gare du grand carrefour de Koumassi, s`inscrivait dans le cadre de ce programme lancé par le Premier ministre, ministre de la Défense, Soro Kigbafori Guillaume. Toutefois, cette descente musclée ne s`est pas faite sans conséquences. Plusieurs blessés ont été enregistrés parmi les chargeurs dont deux dans un état grave. « Nous ne voulons plus qu`il y ait des ``syndicats`` et les ``Gnambros`` en train de racketter. Ça ne peut plus continuer. Il faut assainir le secteur », a lancé un des soldats des Frci. Cette opération, il faut le noter a entrainé une panique générale au sein de cette gare notamment au niveau de l`arrêt de bus situé non loin de là où attendaient
plusieurs usagers de ce moyen de transport. Selon des indiscrétions, cette opération aurait été menée pour plusieurs raisons. En effet, de nombreux responsables de syndicats de chargeurs ainsi que leurs collaborateurs, qui s`étaient constitués soldats volontaires et avaient rejoint les hommes de Soro Guillaume au lendemain de l`offensive généralisée lancée par le gouvernement du Président Alassane Ouattara, se seraient érigés en chefs de gang. Aussi, revenait-il de plus en plus que des chargeurs munis d`armes à feu, proféraient des menaces en pleine gare contre des usagers et conducteurs. Pis, ils étaient accusés, selon les informations qui nous sont parvenues, de braquages. Une demi-heure après l`opération des Frci, d`autres éléments se réclamant de ces mêmes forces, à bord de véhicules 4x4 et armés de kalachnikov, sont arrivés sur les lieux. Après s’être informés, ils ont pris une grave décision. «Personne ne peut
venir comme cela, agir dans notre base. Ceux qui ont fait ça vont le payer », a menacé un des responsables des chargeurs, kalachnikov à la main.
DIARRA Tiémoko
plusieurs usagers de ce moyen de transport. Selon des indiscrétions, cette opération aurait été menée pour plusieurs raisons. En effet, de nombreux responsables de syndicats de chargeurs ainsi que leurs collaborateurs, qui s`étaient constitués soldats volontaires et avaient rejoint les hommes de Soro Guillaume au lendemain de l`offensive généralisée lancée par le gouvernement du Président Alassane Ouattara, se seraient érigés en chefs de gang. Aussi, revenait-il de plus en plus que des chargeurs munis d`armes à feu, proféraient des menaces en pleine gare contre des usagers et conducteurs. Pis, ils étaient accusés, selon les informations qui nous sont parvenues, de braquages. Une demi-heure après l`opération des Frci, d`autres éléments se réclamant de ces mêmes forces, à bord de véhicules 4x4 et armés de kalachnikov, sont arrivés sur les lieux. Après s’être informés, ils ont pris une grave décision. «Personne ne peut
venir comme cela, agir dans notre base. Ceux qui ont fait ça vont le payer », a menacé un des responsables des chargeurs, kalachnikov à la main.
DIARRA Tiémoko