La nuit de la Saint-Sylvestre à été tragique à « Agouahin », village de la sous-préfecture de Grand-Morié. Alors que les populations de cette bourgade située à 12 km d'Agboville s'apprêtaient à célébrer la transition, entre l'année écoulée et la nouvelle, elles ont été endeuillées par un crime. Le meurtre de Arriko Tchimou Bernard, sergent des Fanci à la retraite. Que s’est-il passé ? Selon les informations en notre possession, le vendredi 31 décembre 2010, aux environs de 23h, nombre de villageois se retrouvent sur la place publique pour célébrer ensemble, les temps forts de la Saint-Sylvestre. A cette occasion de liesse populaire, le militaire retraité, converti en planteur, rencontre Boka Hubert. Boka, ce voleur endurci et habitué du milieu carcéral. Il lui exprime vertement son mécontentement, devant les vols répétés de ses récoltes. Vols qu’il met sur le compte de l’ex-bagnard. Des accusations publiques,
que n’admet pas du tout Boka Hubert. Le ton monte entre les deux hommes. Dans la foulée, le vieux soldat place un uppercut qui atterrit sur le visage de celui qu’il met en cause. Alors que le décor est planté pour un duel, de bonnes volontés interviennent pour ramener les protagonistes à la raison. Boka Hubert en profite pour prendre ses cliques et ses claques, et se fondre dans la nature. Mais, Arriko le militaire n’entend pas les choses de cette oreille. Il veut absolument en découdre avec son jeune adversaire. Malgré l’intervention des autres pour l’en dissuader, Arriko se lance aux trousses du jeune homme. Jeune homme à la très mauvaise réputation. Dans la pénombre et à travers les ruelles du village, le vieux soldat, comme s’il se croyait encore au front, traque la vermine. Il ne sait pas là, hélas, qu’il joue son destin. Boka, en homme averti pour sa part, au regard de la détermination de son antagoniste à le
coincer, se planque derrière un tas de fagot, servant de bois de chauffe. Prêt à commettre l'irréparable. Une fois le retraité à portée de main, il surgit de sa tanière. Et à l’aide de violents coups de morceaux de bois, il frappe et frappe l’infortuné Arriko qui s’écroule. Après une brève agonie, le malheureux rend l’âme. Au moment donc, où accourent les villageois, il est bien trop tard. Le frère ainé du défunt, dépêché à Agboville, pour porter les faits à la connaissance des gendarmes, est lui aussi, malheureusement, victime d’un accident de la circulation. Comme quoi, un malheur n’arrive jamais seul. Néanmoins, les gendarmes sont tout de même saisis. Ils arrivent sur les lieux pour le constat d’usage. Par la même occasion, ils se font remettre le tueur, que les villageois avaient pu neutraliser. Boka Hubert est en détention préventive et attend de passer devant la Cour d’Assises, comme cela doit se faire
pour un tel crime.
Célestin KOUAME
(Correspondant)
que n’admet pas du tout Boka Hubert. Le ton monte entre les deux hommes. Dans la foulée, le vieux soldat place un uppercut qui atterrit sur le visage de celui qu’il met en cause. Alors que le décor est planté pour un duel, de bonnes volontés interviennent pour ramener les protagonistes à la raison. Boka Hubert en profite pour prendre ses cliques et ses claques, et se fondre dans la nature. Mais, Arriko le militaire n’entend pas les choses de cette oreille. Il veut absolument en découdre avec son jeune adversaire. Malgré l’intervention des autres pour l’en dissuader, Arriko se lance aux trousses du jeune homme. Jeune homme à la très mauvaise réputation. Dans la pénombre et à travers les ruelles du village, le vieux soldat, comme s’il se croyait encore au front, traque la vermine. Il ne sait pas là, hélas, qu’il joue son destin. Boka, en homme averti pour sa part, au regard de la détermination de son antagoniste à le
coincer, se planque derrière un tas de fagot, servant de bois de chauffe. Prêt à commettre l'irréparable. Une fois le retraité à portée de main, il surgit de sa tanière. Et à l’aide de violents coups de morceaux de bois, il frappe et frappe l’infortuné Arriko qui s’écroule. Après une brève agonie, le malheureux rend l’âme. Au moment donc, où accourent les villageois, il est bien trop tard. Le frère ainé du défunt, dépêché à Agboville, pour porter les faits à la connaissance des gendarmes, est lui aussi, malheureusement, victime d’un accident de la circulation. Comme quoi, un malheur n’arrive jamais seul. Néanmoins, les gendarmes sont tout de même saisis. Ils arrivent sur les lieux pour le constat d’usage. Par la même occasion, ils se font remettre le tueur, que les villageois avaient pu neutraliser. Boka Hubert est en détention préventive et attend de passer devant la Cour d’Assises, comme cela doit se faire
pour un tel crime.
Célestin KOUAME
(Correspondant)