Deux versions de l`arrestation de Laurent Gbagbo à Abidjan ont émergé dans les heures qui ont suivi, le 11 avril. L`une, hautement cinématographique, affirmait que le Président avait tenté de fuir sa résidence de Cocody, en flammes, en cherchant à sauter dans un bateau amarré au fond de son jardin, au bord de la lagune Ebrié. Les tirs de sommation d`un hélicoptère français l`en auraient empêché. Selon l`autre version, moins glorieuse, Gbagbo a été arrêté à son bureau, dans les sous-sols de sa résidence. Et ce après une avancée laborieuse des Forces républicaines de Côte d`Ivoire (FRCI) pro-Ouattara, dont plusieurs soldats ont sauté sur des mines antipersonnel, selon les témoignages recueillis par les agences de presse.
Les premiers mots de Gbagbo arrêté auraient été: «Ne me tuez pas», selon un soldat du camp Ouattara cité par l`Agence France Presse. Un gilet pare-balles lui a été remis, de même qu`un casque. Le Président sortant a ensuite été entouré par des commandants des FRCI, «parce que certains d`entre nous voulaient en finir tout de suite avec lui», toujours selon le même soldat. Il a ensuite été conduit en 4x4 à l`hôtel du Golf, le QG d`Alassane Ouattara, où il a échappé par une porte dérobée aux coups dont sa femme Simone et son fils Michel ont écopé. L`une des photos prises à ces instants montre Simone Gbagbo à terre, visage fermé, encore vêtue de la chemise mauve et portant les tresses qui lui seront arrachées quelques minutes plus tard. Le fils de Laurent Gbagbo, Michel, lui, a été sévèrement battu, et a évité de justesse le lynchage.
Dans les heures qui ont suivi l`arrestation, deux autres versions de l`arrestation ont encore ajouté à la confusion. Diverses sources, d`abord dans les milieux diplomatiques et militaires français, puis dans le camp Gbagbo, ont affirmé que les forces spéciales françaises avaient permis l`arrestation de l`ancien Président. Plusieurs voix se sont aussitôt
Les premiers mots de Gbagbo arrêté auraient été: «Ne me tuez pas», selon un soldat du camp Ouattara cité par l`Agence France Presse. Un gilet pare-balles lui a été remis, de même qu`un casque. Le Président sortant a ensuite été entouré par des commandants des FRCI, «parce que certains d`entre nous voulaient en finir tout de suite avec lui», toujours selon le même soldat. Il a ensuite été conduit en 4x4 à l`hôtel du Golf, le QG d`Alassane Ouattara, où il a échappé par une porte dérobée aux coups dont sa femme Simone et son fils Michel ont écopé. L`une des photos prises à ces instants montre Simone Gbagbo à terre, visage fermé, encore vêtue de la chemise mauve et portant les tresses qui lui seront arrachées quelques minutes plus tard. Le fils de Laurent Gbagbo, Michel, lui, a été sévèrement battu, et a évité de justesse le lynchage.
Dans les heures qui ont suivi l`arrestation, deux autres versions de l`arrestation ont encore ajouté à la confusion. Diverses sources, d`abord dans les milieux diplomatiques et militaires français, puis dans le camp Gbagbo, ont affirmé que les forces spéciales françaises avaient permis l`arrestation de l`ancien Président. Plusieurs voix se sont aussitôt