La gratuité des soins rencontre des problèmes au centre hospitalier régional(Chr) de Man. « La difficulté se situe au niveau de la disponibilité de certains médicaments dont les réactifs pour les examens de laboratoire », déplore le directeur de l’établissement, Guillaume Kouassi. « Du samedi 30 avril au lundi 02 mai à 17h00, la pharmacie de notre établissement a servi gratuitement des médicaments d’une valeur de 2,4 millions de Fcfa. Et nous l’avons fait avec le stock disponible », a-t-il ajouté. Selon le directeur, la crise post-électorale a occasionné une rupture de certains médicaments et de poches de sang. «Il existe déjà des signes d’essoufflement au niveau de la pharmacie. Nous espérons que notre établissement sera approvisionné d’ici deux ou trois jours », a-t-il souhaité mercredi dernier. En raison de la gratuité des soins, les centres de santé sont pris d’assaut par les patients. Le Chr a pris des allures d’une foire au vu de la grande influence. Conséquence, le personnel est débordé. La pharmacie aussi.
Kindo Ousseny à Man
Bassam
Le SOS de la directrice de l’hôpital
Mme Tan Nathalie, directrice de l’hôpital général de Grand-Bassam, lance un appel à la Pharmacie de la santé publique (Psp) pour un approvisionnement de la pharmacie de son hôpital en médicaments de première nécessité. L’établissement ne fonctionne qu’avec les restes du stock du mois de février. Une demande a été effectuée pour le mois de mars, en vain. Conséquence immédiate, il ne reste plus grand-chose. Au premier jour de la gratuité de soins, ce sont environ 40 patients qui ont été traités. La journée suivante, le stock était pratiquement épuisé. Pour elle, si rien n’est fait, les patients seront amenés à aller acheter tous leurs médicaments à l’extérieur. «Actuellement, nous commençons à donner des ordonnances externes. Le cabinet dentaire est fermé en attendant d’être approvisionné. Il n’y a plus d’anesthésie et d’aiguilles. Pareil pour les laboratoires, nous manquons de réactifs, de films pour la radiographie », prévient-elle. Le dispensaire situé au quartier France vit la même réalité.
Emmanuelle Kanga à Grand-Bassam
Croix-Rouge
Des volontaires portés-disparus
La Côte d’Ivoire a célébré, hier, la Journée mondiale de la Croix-Rouge et du Croissant Rouge avec pour thème, « Le volontariat comme moteur de recherches ». A l’occasion, Mme Coulibaly Monique, la présidente de la Croix-Rouge dans le pays, a signalé que des volontaires de son organisation sont portés-disparus depuis les évènements de la crise post-électorale. Au cours d’un point-presse animé au siège de la Croix-Rouge Côte d’Ivoire, au Plateau, elle a précisé que ces volontaires étaient pour la plupart dans des pays limitrophes. Sans donner des détails quant à leurs nombres, Coulibaly Monique ajoute que le Comité international de la Croix-Rouge (Cicr) attend que le calme revienne totalement dans le pays, pour connaître véritablement le sort de ces volontaires disparus. Elle rappelle que ce n’est pas la première fois que le Cicr connaît ce genre de malheur en Côte d’Ivoire. En 2002, il a enregistré trois disparus dans le pays. Il a fallu attendre deux ans après pour constater que ces personnes avaient effectivement disparu.
Raphaël Tanoh
Kindo Ousseny à Man
Bassam
Le SOS de la directrice de l’hôpital
Mme Tan Nathalie, directrice de l’hôpital général de Grand-Bassam, lance un appel à la Pharmacie de la santé publique (Psp) pour un approvisionnement de la pharmacie de son hôpital en médicaments de première nécessité. L’établissement ne fonctionne qu’avec les restes du stock du mois de février. Une demande a été effectuée pour le mois de mars, en vain. Conséquence immédiate, il ne reste plus grand-chose. Au premier jour de la gratuité de soins, ce sont environ 40 patients qui ont été traités. La journée suivante, le stock était pratiquement épuisé. Pour elle, si rien n’est fait, les patients seront amenés à aller acheter tous leurs médicaments à l’extérieur. «Actuellement, nous commençons à donner des ordonnances externes. Le cabinet dentaire est fermé en attendant d’être approvisionné. Il n’y a plus d’anesthésie et d’aiguilles. Pareil pour les laboratoires, nous manquons de réactifs, de films pour la radiographie », prévient-elle. Le dispensaire situé au quartier France vit la même réalité.
Emmanuelle Kanga à Grand-Bassam
Croix-Rouge
Des volontaires portés-disparus
La Côte d’Ivoire a célébré, hier, la Journée mondiale de la Croix-Rouge et du Croissant Rouge avec pour thème, « Le volontariat comme moteur de recherches ». A l’occasion, Mme Coulibaly Monique, la présidente de la Croix-Rouge dans le pays, a signalé que des volontaires de son organisation sont portés-disparus depuis les évènements de la crise post-électorale. Au cours d’un point-presse animé au siège de la Croix-Rouge Côte d’Ivoire, au Plateau, elle a précisé que ces volontaires étaient pour la plupart dans des pays limitrophes. Sans donner des détails quant à leurs nombres, Coulibaly Monique ajoute que le Comité international de la Croix-Rouge (Cicr) attend que le calme revienne totalement dans le pays, pour connaître véritablement le sort de ces volontaires disparus. Elle rappelle que ce n’est pas la première fois que le Cicr connaît ce genre de malheur en Côte d’Ivoire. En 2002, il a enregistré trois disparus dans le pays. Il a fallu attendre deux ans après pour constater que ces personnes avaient effectivement disparu.
Raphaël Tanoh
