Les Ebrié d’Abobo-Anokoi négocient leur retour dans leur village. Le samedi 7 mai 2011, par l’entremise de M. Koné Famoussa, représentant RHDP d’Anokoi, ils ont entamé des négociations avec les habitants et les Frci. «Ne rendons pas le mal par le mal. Pardonnons tous. Si vous acceptez mon pardon, je rendrai compte au maire Adama Toungara. A lui de rendre compte au président Alassane Ouattara. En tant que frères, on est condamné à vivre ensemble». Cet appel à l’apaisement est de M. Koné Famoussa, représentant RHDP d’Anokoi, et par ailleurs l’envoyé de tous les Ebrié d’Abidjan. Sa mission : réussir à faire tomber la tension et assurer le retour paisible des Ebrié d’Anokoi. Ceux-ci avaient fui leur village à la suite des affrontements avec des hommes armés basés à PK 18. Il était reproché aux habitants d’Anokoi d’avoir commis des exactions sur des populations notamment celles dont les noms sont à consonnance nordiste. Face à la réplique, les habitants de ce village n’ont eu d’autre solution que de fuir leur village. Depuis lors, personne n’ose y remettre les pieds, par peur de représailles de la part de certains habitants de PK 18 dont beaucoup ont perdu des proches. Ayant pesé l’ampleur des actes commis par certains habitants d’Anokoi, la chefferie traditionnelle des villages Ebrié, aidée par l’ancien maire central du district d’Abidjan, N’koumo Mobio, a fini par réaliser qu’il faut revenir vers leurs anciens voisins et leur présenter des excuses. C’est dans cette optique que M. Koné Famoussa a entrepris de sensibiliser ses frères et sœurs, notamment les militaires. Pour lui, il faut accepter le pardon. Quel que soit ce qui s’est passé. «Nous devons demeurer toujours des frères et des sœurs, comme l’a recommandé le président Alassane Ouattara», a-t-il insisté. «Acceptez vos frères Ebrié. Je vous demande pardon», a-t-il plaidé. Et, ce en présence de chefs militaires tels que le commandant Konaté Fré
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