Des discours tenus par le Front populaire ivoirien (FPI) ont fortement entaché la cohésion sociale.
Le langage tenu par le Front populaire ivoirien (FPI) a créé une scission dans la société.
Actuellement, si l’on parle encore de réconciliation, c’est la faute de ce parti, qui pensait que le fauteuil présidentiel leur était destiné pour la vie. Le FP, pour toujours retourner la situation en sa faveur se livrait aux accusations gratuites et les mensonges. En novembre 2002, au cours d’une conférence de presse au siège du parti à Abidjan-Marcory (Zone 4C), Miaka Oureto Sylvain, Secrétaire général de ce parti avait accusé l’actuel Chef de l’Etat, d’avoir financé la rébellion en son temps. « M. Alassane Ouattara a franchi le rubicond. Il s`est dévoilé pour apparaître désormais au grand jour comme le commanditaire des souffrances de nos populations », avait-t-il déclaré. Ces propos de propagande qui avaient pour objectif de salir le nom de l’actuel Chef de l’Etat ont sérieusement eu un impact sur la cohésion sociale.
Certains peuples de la Côte d’ Ivoire et des militants ou sympathisants du RDR n’avaient plus la paix dans leur vie quotidienne. Nombreux ceux qui ont été pris pour cibles et même tués gratuitement. En meeting à Port-Bouët, lors de la campagne du second tour de la présidentielle du 28 novembre dernier, l’ex-chef d’Etat avait accusé gratuitement son adversaire d’alors en ces termes : « Le candidat du RDR a amené la violence politique en Côte d’Ivoire », avait-il lancé. Pour Laurent Gbagbo toujours dans son adresse à la foule acquise à sa cause, tous ces malheurs ont été commandités par le Président Ouattara. « Alassane Ouattara a amené en Côte d’Ivoire les arrestations de 1992. Deuxièmement, il a fait le coup d’Etat de 1999 contre Henri Konan Bédié. Troisièmement, il a fait une tentative de coup d’Etat contre Guéi. Quatrièmement, il a fait la tentative de coup d’Etat du 8 janvier 2001. Et cinquièmement, il a fait la tentative de coup d’Etat du 19 septembre 2002 qui est devenue une rébellion ». Fort de cet état de fait, Laurent Gbagbo a invité les Ivoiriens à aller partout pour convaincre les plus sceptiques de tourner le dos « au père des coups d’Etat et de la rébellion ». A la suite du message de leur leader, les partisans du président déchu se promenaient partout avec des photos du président Ouattara, qui prouvaient ( ?) son lien avec l’ex-rébellion. Il y avait des images où le Président Ouattara était acclamé par les Forces Nouvelles. Sur des photos, on voyait même des Dozos égorger des hommes en treillis qu’on faisait passer pour des gendarmes. Les parlements, et agoras’’ et autres lieux étaient devenus des espaces où des partisans de Gbagbo projetaient des fils d’horreurs. Au lieu de chercher à vendre son programme de société, le Fpi avait eu la courte idée de propager la vengeance et la haine dans le cœur de tous les Ivoiriens. Lors d’un meeting à Agboville, l’ancien Chef d’Etat avait déclaré devant ses militants qu’ils possédaient des preuves palpables qui accablaient le Président Ouattara. Au débat télévisé (Ndlr : le face-à-face du jeudi 26 novembre 2010), les partisans de Gbagbo ont été surpris de constater que Gbagbo s’est livré à la pure comédie. Car, il n’avait aucun argument devant le Président Ouattara. Il a été intellectuellement battu à plate couture par le Dr Alassane Ouattara. Entre temps, le mal était déjà semé dans le cœur de la population. Les Ivoiriens doivent donc actuellement se remettre ensemble et oublier cette parenthèse honteuse de l’histoire de la Côte d’Ivoire marquée par la haine et la division sous l’ère FPI-LMP.
Benjamin Soro
Le langage tenu par le Front populaire ivoirien (FPI) a créé une scission dans la société.
Actuellement, si l’on parle encore de réconciliation, c’est la faute de ce parti, qui pensait que le fauteuil présidentiel leur était destiné pour la vie. Le FP, pour toujours retourner la situation en sa faveur se livrait aux accusations gratuites et les mensonges. En novembre 2002, au cours d’une conférence de presse au siège du parti à Abidjan-Marcory (Zone 4C), Miaka Oureto Sylvain, Secrétaire général de ce parti avait accusé l’actuel Chef de l’Etat, d’avoir financé la rébellion en son temps. « M. Alassane Ouattara a franchi le rubicond. Il s`est dévoilé pour apparaître désormais au grand jour comme le commanditaire des souffrances de nos populations », avait-t-il déclaré. Ces propos de propagande qui avaient pour objectif de salir le nom de l’actuel Chef de l’Etat ont sérieusement eu un impact sur la cohésion sociale.
Certains peuples de la Côte d’ Ivoire et des militants ou sympathisants du RDR n’avaient plus la paix dans leur vie quotidienne. Nombreux ceux qui ont été pris pour cibles et même tués gratuitement. En meeting à Port-Bouët, lors de la campagne du second tour de la présidentielle du 28 novembre dernier, l’ex-chef d’Etat avait accusé gratuitement son adversaire d’alors en ces termes : « Le candidat du RDR a amené la violence politique en Côte d’Ivoire », avait-il lancé. Pour Laurent Gbagbo toujours dans son adresse à la foule acquise à sa cause, tous ces malheurs ont été commandités par le Président Ouattara. « Alassane Ouattara a amené en Côte d’Ivoire les arrestations de 1992. Deuxièmement, il a fait le coup d’Etat de 1999 contre Henri Konan Bédié. Troisièmement, il a fait une tentative de coup d’Etat contre Guéi. Quatrièmement, il a fait la tentative de coup d’Etat du 8 janvier 2001. Et cinquièmement, il a fait la tentative de coup d’Etat du 19 septembre 2002 qui est devenue une rébellion ». Fort de cet état de fait, Laurent Gbagbo a invité les Ivoiriens à aller partout pour convaincre les plus sceptiques de tourner le dos « au père des coups d’Etat et de la rébellion ». A la suite du message de leur leader, les partisans du président déchu se promenaient partout avec des photos du président Ouattara, qui prouvaient ( ?) son lien avec l’ex-rébellion. Il y avait des images où le Président Ouattara était acclamé par les Forces Nouvelles. Sur des photos, on voyait même des Dozos égorger des hommes en treillis qu’on faisait passer pour des gendarmes. Les parlements, et agoras’’ et autres lieux étaient devenus des espaces où des partisans de Gbagbo projetaient des fils d’horreurs. Au lieu de chercher à vendre son programme de société, le Fpi avait eu la courte idée de propager la vengeance et la haine dans le cœur de tous les Ivoiriens. Lors d’un meeting à Agboville, l’ancien Chef d’Etat avait déclaré devant ses militants qu’ils possédaient des preuves palpables qui accablaient le Président Ouattara. Au débat télévisé (Ndlr : le face-à-face du jeudi 26 novembre 2010), les partisans de Gbagbo ont été surpris de constater que Gbagbo s’est livré à la pure comédie. Car, il n’avait aucun argument devant le Président Ouattara. Il a été intellectuellement battu à plate couture par le Dr Alassane Ouattara. Entre temps, le mal était déjà semé dans le cœur de la population. Les Ivoiriens doivent donc actuellement se remettre ensemble et oublier cette parenthèse honteuse de l’histoire de la Côte d’Ivoire marquée par la haine et la division sous l’ère FPI-LMP.
Benjamin Soro