NIAMEY - Le Niger a lancé un appel à l`aide internationale pour plus de 93.000 de ses ressortissants ayant fui depuis février les violences en Libye et en Côte d`Ivoire, a-t-on appris vendredi de source officielle.
"Au nom du gouvernement, je lance un appel à tous vos pays et vos organisations pour nous aider à faire face à cette situation", a déclaré le ministre nigérien des Affaires étrangères, Bazoum Mohamed, devant des diplomates étrangers et représentants de l`ONU, selon la télévision publique.
Sur un budget requis de 1,1 milliard de FCFA (près de 1,7 million d`euros), seulement 325 millions FCFA (près de 496.000 euros) ont déjà été mobilisés pour les anciens émigrés, a-t-il affirmé.
Si un "remède" n`est pas apporté, le Niger "risque d`être confronté à une famine" en cas d`insuffisance des récoltes à l`issue de la campagne agricole qui démarre en juin, a ajouté le ministre.
Il a par ailleurs noté "une recrudescence de l`insécurité" dans les régions de Zinder (centre-est), Diffa (est) et Tahoua (ouest) "consécutive au retour des migrants".
Ces trois zones abritent l`essentiel des 3 millions personnes qui vivent dans l`insécurité alimentaire après avoir été frappées par des pénuries alimentaires en 2010 pour cause de sécheresse.
Le comité créé en mars pour l`accueil des ex-émigrés a indiqué avoir enregistré à la date du 11 mai 93.481 Nigériens rentrés de Libye et de Côte d`Ivoire.
Selon ce comité, quelque 3.000 autres Ouest-Africains sont rentrés de la Libye via le Niger depuis février. Des "milliers" d`autres migrants sont attendus de la Libye dans les semaines à venir, a indiqué son président, Agaly Abdoulkader.
"La situation empire et le flux des arrivées ne fait qu`augmenter", avait dit mercredi le Premier ministre nigérien Brigi Rafini lors d`une réunion du comité d`accueil, en annonçant le lancement prochain d`un "programme de réinsertion" des migrants avec l`appui des partenaires extérieurs.
"Au nom du gouvernement, je lance un appel à tous vos pays et vos organisations pour nous aider à faire face à cette situation", a déclaré le ministre nigérien des Affaires étrangères, Bazoum Mohamed, devant des diplomates étrangers et représentants de l`ONU, selon la télévision publique.
Sur un budget requis de 1,1 milliard de FCFA (près de 1,7 million d`euros), seulement 325 millions FCFA (près de 496.000 euros) ont déjà été mobilisés pour les anciens émigrés, a-t-il affirmé.
Si un "remède" n`est pas apporté, le Niger "risque d`être confronté à une famine" en cas d`insuffisance des récoltes à l`issue de la campagne agricole qui démarre en juin, a ajouté le ministre.
Il a par ailleurs noté "une recrudescence de l`insécurité" dans les régions de Zinder (centre-est), Diffa (est) et Tahoua (ouest) "consécutive au retour des migrants".
Ces trois zones abritent l`essentiel des 3 millions personnes qui vivent dans l`insécurité alimentaire après avoir été frappées par des pénuries alimentaires en 2010 pour cause de sécheresse.
Le comité créé en mars pour l`accueil des ex-émigrés a indiqué avoir enregistré à la date du 11 mai 93.481 Nigériens rentrés de Libye et de Côte d`Ivoire.
Selon ce comité, quelque 3.000 autres Ouest-Africains sont rentrés de la Libye via le Niger depuis février. Des "milliers" d`autres migrants sont attendus de la Libye dans les semaines à venir, a indiqué son président, Agaly Abdoulkader.
"La situation empire et le flux des arrivées ne fait qu`augmenter", avait dit mercredi le Premier ministre nigérien Brigi Rafini lors d`une réunion du comité d`accueil, en annonçant le lancement prochain d`un "programme de réinsertion" des migrants avec l`appui des partenaires extérieurs.