L’Opération des Nations Unies pour la Côte d’Ivoire partage, aux dires de son porte-parole, Hamadoun Touré, la préoccupation des Ivoiriens à voir la stabilité sociale se rétablir au plus vite.
Une chose préoccupe également les responsables de l’Opération des Nations Unies pour la Côte d’Ivoire (Onuci), c’est que « tout doit être fait pour tourner au plus vite cette triste page » de l’histoire du pays. Hamadoun Touré, porte-parole de l’Onuci, qui faisant ce vœu, hier, lors de la conférence de presse hebdomadaire à Sébroko, a aussi exprimé un regret. L’Onuci estime que ces massacres inutiles consécutifs à la contestation des résultats électoraux auraient pu et dû être évités, a-t-il déclaré, relevant que l’Ouest du pays continue d’être le théâtre d’excès atroces. Par ailleurs, la représentation onusienne ne reste pas insensible à cette crise qui a fait près de trois mille morts, selon le gouvernement. Le porte-parole s’est incliné à cet effet devant la mémoire des personnes disparues, compati à la souffrance des familles éplorées et rassuré que l’Onuci s’associe aux trois jours de deuil national décrétés par Alassane Ouattara. Revenant sur le bilan de la guerre, il évalue à à peu près deux mille morts pour la seule ville d’Abidjan, sous réserve de confirmation. Il doit ne pas être en mesure de confirmer le chiffre de 3000 morts sur toute l’étendue du pays, parce que des enquêtes sont en cours en vue d’arrêter un nombre définitif. Pour ce faire, quatre équipes d’établissement de faits sont actuellement déployées sur le terrain, notamment à Dabou, Fresco, Grand-Lahou, Irobo, Issia, Sinfra et Yopougon. Ces localités ayant été le théâtre d’âpres affrontements entre combattants pro-Gbagbo et pro-Ouattara, en l’occurrence les Forces républicaines de Côte d’Ivoire. «C’est un travail minutieux qui comme tout travail minutieux a le défaut de la lenteur », se réserve-t-il, en mentionnant qu’il est question de relever des indices fiables. Les noms et prénoms, la famille, les conditions de mort…de la victime : voilà autant de données qu’il est important de collecter auprès de personnes (témoins) crédibles au risque d’enregistrer des informations erronées, a indiqué M. Hamadoun.
Toujours dans le cadre de son mandat, l’Onuci procède à la collecte d’armes. Ainsi, après le ramassage de cinquante kalachnikovs, mercredi, à Cocody-village, elle espère que d’ex-combattants voudront déposer « volontairement » les armes.
Au chapitre des droits de l’Homme, il informe que les cinquante-sept personnes arrêtées dans une église évangélique et détenues à Gesco, à Yopougon, par les Forces républicaines de Côte d’Ivoire (Frci), ont été remises en liberté. L’Onuci continue de veiller aussi aux conditions de détention des anciens dirigeants et de leurs proches. C’est ainsi qu’une de ses délégations a rendu visite, récemment, aux sept personnes assignées à résidence à Bouna. Ces personnes sont entre autres, Pascal Affi N’Guessan et Michel Gbagbo. Selon le conférencier, l’Onuci se préoccupe régulièrement des conditions de ‘’détention‘’ de l’ancien président et de ses proches.
Bidi Ignace
Une chose préoccupe également les responsables de l’Opération des Nations Unies pour la Côte d’Ivoire (Onuci), c’est que « tout doit être fait pour tourner au plus vite cette triste page » de l’histoire du pays. Hamadoun Touré, porte-parole de l’Onuci, qui faisant ce vœu, hier, lors de la conférence de presse hebdomadaire à Sébroko, a aussi exprimé un regret. L’Onuci estime que ces massacres inutiles consécutifs à la contestation des résultats électoraux auraient pu et dû être évités, a-t-il déclaré, relevant que l’Ouest du pays continue d’être le théâtre d’excès atroces. Par ailleurs, la représentation onusienne ne reste pas insensible à cette crise qui a fait près de trois mille morts, selon le gouvernement. Le porte-parole s’est incliné à cet effet devant la mémoire des personnes disparues, compati à la souffrance des familles éplorées et rassuré que l’Onuci s’associe aux trois jours de deuil national décrétés par Alassane Ouattara. Revenant sur le bilan de la guerre, il évalue à à peu près deux mille morts pour la seule ville d’Abidjan, sous réserve de confirmation. Il doit ne pas être en mesure de confirmer le chiffre de 3000 morts sur toute l’étendue du pays, parce que des enquêtes sont en cours en vue d’arrêter un nombre définitif. Pour ce faire, quatre équipes d’établissement de faits sont actuellement déployées sur le terrain, notamment à Dabou, Fresco, Grand-Lahou, Irobo, Issia, Sinfra et Yopougon. Ces localités ayant été le théâtre d’âpres affrontements entre combattants pro-Gbagbo et pro-Ouattara, en l’occurrence les Forces républicaines de Côte d’Ivoire. «C’est un travail minutieux qui comme tout travail minutieux a le défaut de la lenteur », se réserve-t-il, en mentionnant qu’il est question de relever des indices fiables. Les noms et prénoms, la famille, les conditions de mort…de la victime : voilà autant de données qu’il est important de collecter auprès de personnes (témoins) crédibles au risque d’enregistrer des informations erronées, a indiqué M. Hamadoun.
Toujours dans le cadre de son mandat, l’Onuci procède à la collecte d’armes. Ainsi, après le ramassage de cinquante kalachnikovs, mercredi, à Cocody-village, elle espère que d’ex-combattants voudront déposer « volontairement » les armes.
Au chapitre des droits de l’Homme, il informe que les cinquante-sept personnes arrêtées dans une église évangélique et détenues à Gesco, à Yopougon, par les Forces républicaines de Côte d’Ivoire (Frci), ont été remises en liberté. L’Onuci continue de veiller aussi aux conditions de détention des anciens dirigeants et de leurs proches. C’est ainsi qu’une de ses délégations a rendu visite, récemment, aux sept personnes assignées à résidence à Bouna. Ces personnes sont entre autres, Pascal Affi N’Guessan et Michel Gbagbo. Selon le conférencier, l’Onuci se préoccupe régulièrement des conditions de ‘’détention‘’ de l’ancien président et de ses proches.
Bidi Ignace
