ABIDJAN - Le chef de l`Etat ivoirien Alassane Ouattara a mis fin vendredi aux fonctions des présidents du Conseil économique et social et de la Cour suprême, du Grand chancelier de l`ordre et de deux membres de la Cour constitutionnelle, proches ou soutiens de l`ex-président Laurent Gbagbo.
M. Ouattara a mis fin aux fonctions de Laurent Dona Fologo à la tête du Conseil écononomique et social, le troisième personnage de l`Etat dans l`ordre protocolaire, selon un communiqué de la présidence publié vendredi soir.
En mars, en pleine crise post-électorale née de la présidentielle contestée de novembre 2010, M. Fologo avait notamment déclaré: "On ne négocie pas les résultats d`une élection, il n`y a rien à négocier (...) Quel type de compromis on peut trouver après des élections entre quelqu`un qui été élu (ndlr M. Gbagbo) et l`autre (ndlr M. Ouattara) qui n`a pas été élu?".
Il a été remplacé par Marcel Zadi Kessy, président du Conseil d`administration du groupe Compagnie ivoirienne d`électricité (CIE)-Société de distribution d`eau de la Côte d`Ivoire (Sodeci).
Le chef de l`Etat a également démis le président de la Cour suprême, Koné Tia, et le Grand chancelier de l`ordre national de la République de Côte d`Ivoire, le général Issouf Koné.
Peu après l`arrestation le 11 avril de Laurent Gbagbo, MM. Tia et Koné avaient fait ensemble allégeance à M. Ouattara. Le premier a été remplacé par le magistrat hors hiérarchie Mamadou Koné, et le second par Henriette Dagri-Diabaté, professeur d`histoire.
Enfin deux membres du Conseil constitutionnel, MM. Jacques André Daligou Monoko et Félix Tano Kouakou, qui figurent sur la liste des proches de Laurent Gbagbo sanctionnés par l`Union européenne, ont aussi été démis de leurs fonctions.
Le président Ouattara, qui a prêté serment le 6 mai et sera investi le 21 mai à Yamoussoukro, a par ailleurs signé l`ordonnance créant la Commission dialogue, vérité et réconciliation, qui sera dirigée par l`ancien Premier ministre Charles Konan Banny.
M. Ouattara a mis fin aux fonctions de Laurent Dona Fologo à la tête du Conseil écononomique et social, le troisième personnage de l`Etat dans l`ordre protocolaire, selon un communiqué de la présidence publié vendredi soir.
En mars, en pleine crise post-électorale née de la présidentielle contestée de novembre 2010, M. Fologo avait notamment déclaré: "On ne négocie pas les résultats d`une élection, il n`y a rien à négocier (...) Quel type de compromis on peut trouver après des élections entre quelqu`un qui été élu (ndlr M. Gbagbo) et l`autre (ndlr M. Ouattara) qui n`a pas été élu?".
Il a été remplacé par Marcel Zadi Kessy, président du Conseil d`administration du groupe Compagnie ivoirienne d`électricité (CIE)-Société de distribution d`eau de la Côte d`Ivoire (Sodeci).
Le chef de l`Etat a également démis le président de la Cour suprême, Koné Tia, et le Grand chancelier de l`ordre national de la République de Côte d`Ivoire, le général Issouf Koné.
Peu après l`arrestation le 11 avril de Laurent Gbagbo, MM. Tia et Koné avaient fait ensemble allégeance à M. Ouattara. Le premier a été remplacé par le magistrat hors hiérarchie Mamadou Koné, et le second par Henriette Dagri-Diabaté, professeur d`histoire.
Enfin deux membres du Conseil constitutionnel, MM. Jacques André Daligou Monoko et Félix Tano Kouakou, qui figurent sur la liste des proches de Laurent Gbagbo sanctionnés par l`Union européenne, ont aussi été démis de leurs fonctions.
Le président Ouattara, qui a prêté serment le 6 mai et sera investi le 21 mai à Yamoussoukro, a par ailleurs signé l`ordonnance créant la Commission dialogue, vérité et réconciliation, qui sera dirigée par l`ancien Premier ministre Charles Konan Banny.