Les banquiers reconnaissent que la situation reste inextricable pour les fonctionnaires eu égard aux effets pervers de la crise post-électorale. Au sujet des engagements bancaires, ils estiment que les banques sont prêtes à effectuer des rééchelonnements en accordant de nouveaux crédits pour atténuer la souffrance des populations. Pour ce faire, certains établissements comme la Générale ont allégé les conditions d’octroi de prêts en supprimant certains dossiers. Les taux n’ont pas varié. «En effet, si on veut respecter les délais, de nombreux fonctionnaires attendront 4 à 5 mois pour retrouver la totalité de leur salaire voire leur équilibre financier. Cela veut dire qu’ils vivront encore à tâtons. Mais, il faudra que les clients viennent discuter de tout ceci avec la banque», explique un responsable de banque, précisant que les retards constatés dans le remboursement des dettes ne sont ni de la faute des clients ni de celle des banques. Selon lui, c’est vrai que les institutions bancaires disposent d’un système automatisé concernant la couverture de l’épargne mais il indique que les agents du public qui ont été victimes de pillages et de destructions de biens, peuvent casser une partie de cette immobilisation financière pour faire face aux urgences. C’est-à-dire la réhabilitation et l’équipement des maisons, la réparation de véhicule, etc, …
C.C.E.
C.C.E.