Le vent de terreur qui souffle, ces derniers temps, sur la commune est l’occasion pour certains de s’adonner à des pratiques peu recommandables. En effet, selon des témoins qui ont requis l’anonymat, la prise de contrôle totale de Yopougon par les FRCI a incité certains individus à régler leurs vieux comptes avec d’autres personnes. C’est le cas d’un pasteur vivant dans le quartier Toit-Rouge dont l’animation au cours des cultes aurait créé un antécédent avec une dame d’une religion différente. Selon le témoin, sur indication de la dame, les éléments des FRCI auraient pillé, saccagé et incendié la demeure et le lieu de culte de cet homme de Dieu qui a eu la vie sauve grâce à certains de ses fidèles qui l’auraient averti à temps. A l`image de ce pasteur, ce sont de nombreuses familles qui subissent des torts, parce que présentées par des indics comme ayant servi le régime déchu. A Yopougon, on parle de chasse à une catégorie de personnes. Notamment des ressortissants de régions dites favorables au président déchu. A l`origine de cette chasse à l`homme et de ces règlements de comptes, les événements d`avant la chute du régime Gbagbo, qui auraient causé la mort d`habitants identifiés comme étant des nordistes proches du président Alassane Ouattara, sans oublier les viols des lieux de culte, précisément de certaines mosquées suivis de mort d`homme ? Des faits, qui ont marqué des esprits et expliqueraient des exactions sur fond de dénonciation actuelle comme des actes de vengeance de leurs auteurs. C`est le lieu d`inviter les populations à l`apaisement au moment où l`on parle de réconciliation, et au lendemain des journées de deuil décrétées.
CK
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