La commission Nationale des Droits de l’Homme de Cote d’Ivoire (CNDHCI), a organisé hier, à son siège de Cocody, une conférence de presse. Au cours de ce temps d’échange avec les journalistes, le bilan des violations des Droits de l’Homme avant et pendant la crise postélectorale a été dressé.
3000 morts, des milliers de blessés, un millions de déplacés, agressions sur les populations, de nombreux pillages…etc. Ce sont entre autres les violations des Droits de l’Homme qui ont été enregistrées par la CNHDCI durant la crise postélectorale qui a secoué la Cote d’Ivoire. Selon Victorine Wodié, ce rapport a été produit sur la base des rapports de la commission de défense des Droits de l’Homme des Nations Unies et des Organisations Non Gouvernementales engagées pour la défense des Droits de l’Homme en Cote d’Ivoire. Au cours de cette plateforme d’échanges avec la presse, la CNHDCI, une institution étatique crée pour la promotion, la protection et la défense des Droits de l’Homme, a, malheureusement, déploré certaines difficultés dans l’accomplissement de sa mission, avant et pendant la crise postélectorale. Ce sont entre autres, le refus de la CEI de donner des accréditations, en vue d’observer le déroulement des opérations électorales et le manque de moyens logistiques et financiers. A la question des journalistes de savoir si la CNDHCI a des nouvelles des personnalités du LMP assignées en résidence surveillée, la conférencière a répondu en ces termes : « Jusqu’à présent, nous n’avons aucune nouvelles de ces personnalités. Mais nous croyons que le Président Alassane Ouattara prendra toutes les dispositions pour préserver leur vie ». « Pas de réconciliation si les contrevenants aux Droits de l’Homme ne sont pas jugés », a martelé Mme Victorine Wodié. Selon la CNDHCI, une douleur a besoin d’être consolée et cette consolation ne peut être possible que par la justice et sur la base de la vérité. S’agissant de la fermeture des citées universitaires, la CNDHCI a jugé salutaire cette décision du nouveau régime. Pour elle, cela permettra aux vrais étudiants d’être logés convenablement.
ADAYE KOUAKOU
3000 morts, des milliers de blessés, un millions de déplacés, agressions sur les populations, de nombreux pillages…etc. Ce sont entre autres les violations des Droits de l’Homme qui ont été enregistrées par la CNHDCI durant la crise postélectorale qui a secoué la Cote d’Ivoire. Selon Victorine Wodié, ce rapport a été produit sur la base des rapports de la commission de défense des Droits de l’Homme des Nations Unies et des Organisations Non Gouvernementales engagées pour la défense des Droits de l’Homme en Cote d’Ivoire. Au cours de cette plateforme d’échanges avec la presse, la CNHDCI, une institution étatique crée pour la promotion, la protection et la défense des Droits de l’Homme, a, malheureusement, déploré certaines difficultés dans l’accomplissement de sa mission, avant et pendant la crise postélectorale. Ce sont entre autres, le refus de la CEI de donner des accréditations, en vue d’observer le déroulement des opérations électorales et le manque de moyens logistiques et financiers. A la question des journalistes de savoir si la CNDHCI a des nouvelles des personnalités du LMP assignées en résidence surveillée, la conférencière a répondu en ces termes : « Jusqu’à présent, nous n’avons aucune nouvelles de ces personnalités. Mais nous croyons que le Président Alassane Ouattara prendra toutes les dispositions pour préserver leur vie ». « Pas de réconciliation si les contrevenants aux Droits de l’Homme ne sont pas jugés », a martelé Mme Victorine Wodié. Selon la CNDHCI, une douleur a besoin d’être consolée et cette consolation ne peut être possible que par la justice et sur la base de la vérité. S’agissant de la fermeture des citées universitaires, la CNDHCI a jugé salutaire cette décision du nouveau régime. Pour elle, cela permettra aux vrais étudiants d’être logés convenablement.
ADAYE KOUAKOU