Après plus de 10 ans passés à la Cour Suprême, Tia Koné part. Son remplaçant, le nouveau président de la Cour Suprême, l’ancien ministre de la Justice, Koné Mamadou, a pris fonction, hier, mardi 17 mai 2011 lors de la cérémonie de passation des charges entre lui et son prédécesseur, Tia Koné. C’est au siège de l’institution judiciaire que les deux magistrats hors-hiérarchie se sont d’abord entretenus à huis clos avant que l’ancien occupant ne remette les dossiers « chauds » à son successeur, en présence des vice présidents et des conseillers de l’institution. « J’appréhende mes nouvelles fonctions à la fois avec quelques inquiétudes, mais également avec beaucoup d’assurance puisque je continuerai de bénéficier des sages conseils de mon prédécesseur qui reste à jamais membre de cette maison. C’est une cour. Il y a un président qui sort et un autre qui entre. Dans les jours à venir, je vais avoir une
séance de travail avec le personnel, avec les hauts magistrats. Et ensemble, nous allons déterminer une feuille de route, les termes de référence de notre collaboration. Et je pense que tout se passera harmonieusement », a déclaré Koné Mamadou avant d’ajouter qu’il n’y a pas de problème relationnel particulier. Tout en promettant que tout devrait aller pour le mieux. « Nous sortons d’une crise postélectorale qui constitue la crise la plus grave que la Côte d’Ivoire ait jamais connue. Tout le monde a conscience de la nécessité de retrousser les manches et de se mettre au service de la mère-patrie pour l’aider à se relever », a-t-il conclu.
P.P
séance de travail avec le personnel, avec les hauts magistrats. Et ensemble, nous allons déterminer une feuille de route, les termes de référence de notre collaboration. Et je pense que tout se passera harmonieusement », a déclaré Koné Mamadou avant d’ajouter qu’il n’y a pas de problème relationnel particulier. Tout en promettant que tout devrait aller pour le mieux. « Nous sortons d’une crise postélectorale qui constitue la crise la plus grave que la Côte d’Ivoire ait jamais connue. Tout le monde a conscience de la nécessité de retrousser les manches et de se mettre au service de la mère-patrie pour l’aider à se relever », a-t-il conclu.
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