La Commission nationale des droits de l’Homme de Côte d’Ivoire (Cndhci) se porte mal. Elle a un manque criard de moyens matériels et financiers pour mener à bien sa mission de promotion des droits humains. La révélation a été faite mardi dernier par sa présidente Victorine Wodié au cours d’une conférence qu’elle a animée au siège de la structure à Cocody. La conférencière a expliqué que depuis sa création, la Cndhci est confrontée à des difficultés d’ordre institutionnel, financier et logistique. Ce qui constitue, selon elle, une véritable entrave à la bonne marche de la commission. « la Cndhci a les compétences et l’expertise mais malheureusement le manque de moyens contrarie considérablement nos actions sur le terrain. Nos activités sont préfinancées par un particulier alors que nous sommes une structure étatique. », a-t-elle déploré. Victorine Wodié souhaite que la Cndhci soit dotée de moyens conséquents pour lui permettre de promouvoir pleinement les droits de l’homme. Malgré ces entraves, elle e a mentionné les actions déjà menées par la commission depuis sa création. Ce sont entre autres, la mission d’urgence effectuée en septembre 2008 à Bondoukou lors des affrontements entre Lobi et Koulango à l’effet de concilier les deux parties, visite aux victimes des déchets toxiques en 2008, . Sans oublier les nombreuses tournées de sensibilisations et d’information à l’intérieur du pays depuis 2008. L’oratrice a annoncé que la Cndhci entend mener une série d’actions pour faire l’état des lieux de la crise postélectorale en matière des droits de l’homme.
La conférencière s’est également prononcée sur la fermeture des cités universitaires. Elle s’est facilitée de cette décision qui selon elle est salutaire. Elle a argumenté que les résidences abritaient autres personnes que des étudiants.
Zana Coulibaly
La conférencière s’est également prononcée sur la fermeture des cités universitaires. Elle s’est facilitée de cette décision qui selon elle est salutaire. Elle a argumenté que les résidences abritaient autres personnes que des étudiants.
Zana Coulibaly