Elle ambitionne de devenir la compagnie aérienne leader du continent africain en termes de qualité et d’innovation. C’est fort de cet objectif que Senegal Airlines a procédé, hier, à Abidjan, au lancement officiel de ses activités. Mais, déjà la veille, le premier vol d’un airbus 320 en provenance de Dakar a atterri à l’aéroport international Félix Houphouet-Boigny de Port-Bouët. Un vol préalablement prévu pour le 25 janvier dernier, date du début des opérations de la nouvelle compagnie dans la capitale sénégalaise où elle est basée. Mais, du fait des effets de la crise post-électorale en Côte d’Ivoire, il y a eu un changement. Selon Christophe Leloup, directeur commercial et marketing (Dmc) de la société, l’entreprise dispose, en effet, de deux airbus 320-200 de 136 places chacun (contre 160, le nombre habituel de sièges) dont 16 en classe affaire. Un choix visant à «augmenter l’espacement entre les sièges et assurer un confort inégalable à l’ensemble des passagers». Pour le Dmc, un 3ème appareil identique aux deux premiers sera opérationnel le 4 juillet pour étoffer la flotte en vue de constituer à terme, un hub en Afrique de l’ouest en faisant plus de vols directs. Dans l’immédiat, la desserte d’Abidjan se fera à raison de 6 fréquences hebdomadaires : 2 vols non-stop les lundis et vendredis et 4 vols via Conakry les autres jours sauf dimanche. Et le nouveau pavillon qui offre des «tarifs exceptionnels» jusqu’au 30 septembre, desservira huit destinations en Afrique dont Bamako, Banjul, Ouaga, Niamey y compris les deux citées plus haut. M. Leloup précise que Senegal Airlines qui fait partie intégrante du groupe Air Sénégal (une société anonyme créée le 30 juin 2009), a scellé des partenariats techniques et stratégiques non seulement avec Airbus, mais également, avec Emirates qui doit l’accompagner plus tard, sur l’Europe, l’Amérique du Nord et du Sud. Elle bénéficie aussi de l’assistance technique de Lufthansa technik. A l’en croire, cette compagnie est le fruit d’un partenariat innovant entre l’Etat du Sénégal et le secteur privé national qui représente à lui seul, 64% du capital du groupe fixé à 16,5 milliards de Fcfa.
C.C.E.
C.C.E.