Participera ? Participera pas ? La présence du Front populaire ivoirien (Fpi) au sein du premier gouvernement d’Alassane Ouattara n’a rien d’une certitude. Si- du point de vue du principe- le parti n’est pas opposé à une participation au prochain gouvernement, il émet une condition sérieuse à toute entrée dans l’équipe que se prépare à former Alassane Ouattara. Le Fpi que dirige en ce moment son troisième vice-président Koulibaly Mamadou souhaite prendre langue avec la base avant de participer éventuellement à un gouvernement de… large ouverture. L’enjeu est d’éviter de s’engager dans une action politique qui ne rencontrerait pas l’assentiment des militants. Ici le propos du troisième vice-président rentré lundi soir d’Accra est extrêmement éloquent : « (Il faut que) nous ayons une réunion avec le secrétariat général du parti, que nous réunissions le Comité central du parti, le groupe parlementaire du parti pour débattre de la question de savoir si oui ou non si nous entrons dans le gouvernement, et comment nous y entrons, est-ce que nous partageons le programme qui va être appliqué ou pas. Ça, ce sont des questions que Koulibaly seul ne peut pas décider. Il nous faut faire des réunions nécessairement avec les instances du parti ». (cf entretien sur Onuci-fm mardi 18 mai 2011). Koulibaly Mamadou a touché du doigt la question sécuritaire : « Nous avons besoin de sécurité et d’assurance ».
De source informée auprès du parti, les responsables avaient entrepris de réunir le comité central dans un lieu qui oscillait entre l’Assemblée nationale et le Conseil économique et social. La préférence aurait été portée sur le Plateau en tant que point de convergence par excellence des personnes habitant les différents côtés de la capitale économique. Mais la direction n’aurait pas eu jusqu’ici l’autorisation de tenir sa réunion. Si le problème de lieu se pose, c’est que le siège du Front populaire ivoirien en zone 4 (Marcory) n’est plus vraiment à mesure d’abriter une réunion : il a été saccagé puis incendié lors des évènements d’avril.
A ce jour, le parti à la rose attend de réunir son comité central et son secrétariat général pour discuter de la question d’entrée au gouvernement. Si le sujet n’est pas abordé en interne, le Front populaire ivoirien ne devrait pas participer au gouvernement Ouattara qui est annoncé pour l’après investiture. Un élu de l’ancien parti au pouvoir analyse pour Soir Info : « Si on ne rentre pas tout de suite parce qu’on n’a pas pu se réunir au niveau du comité central et du secrétariat général, cela pourrait se faire après. Dans le passé, on a bien vu que certains ont répondu à l’appel à rentrer au gouvernement deux ans après avoir été appelés ».
L’idée d’accompagner le processus de normalisation est certainement partagé par le Fpi. Mais le parti semble ne rien vouloir faire qui ne prenne en compte le point de vue de la base.
Kisselminan COULIBALY
De source informée auprès du parti, les responsables avaient entrepris de réunir le comité central dans un lieu qui oscillait entre l’Assemblée nationale et le Conseil économique et social. La préférence aurait été portée sur le Plateau en tant que point de convergence par excellence des personnes habitant les différents côtés de la capitale économique. Mais la direction n’aurait pas eu jusqu’ici l’autorisation de tenir sa réunion. Si le problème de lieu se pose, c’est que le siège du Front populaire ivoirien en zone 4 (Marcory) n’est plus vraiment à mesure d’abriter une réunion : il a été saccagé puis incendié lors des évènements d’avril.
A ce jour, le parti à la rose attend de réunir son comité central et son secrétariat général pour discuter de la question d’entrée au gouvernement. Si le sujet n’est pas abordé en interne, le Front populaire ivoirien ne devrait pas participer au gouvernement Ouattara qui est annoncé pour l’après investiture. Un élu de l’ancien parti au pouvoir analyse pour Soir Info : « Si on ne rentre pas tout de suite parce qu’on n’a pas pu se réunir au niveau du comité central et du secrétariat général, cela pourrait se faire après. Dans le passé, on a bien vu que certains ont répondu à l’appel à rentrer au gouvernement deux ans après avoir été appelés ».
L’idée d’accompagner le processus de normalisation est certainement partagé par le Fpi. Mais le parti semble ne rien vouloir faire qui ne prenne en compte le point de vue de la base.
Kisselminan COULIBALY