Les nouvelles autorités du pays n’y vont pas de main morte pour contraindre les populations du Fromager à déposer les armes. La sensibilisation ayant certainement montré ses limites, l’on passe désormais à la détection. Les grands moyens sont déployés pour retrouver les armes encore dissimulées à travers toute la région. Des avions sont utilisés pour atteindre cet objectif.
Ces engins survolent la ville et, par des prises de vue aériennes, localisent l’emplacement des caches d’armes. La révélation a été faite par le ministre Kacou Guikahué lors d’une récente rencontre avec les 165 chefs de village qui composent le département de Gagnoa. « Ces avions qui passent au-dessus de la ville de Gagnoa, sont très sophistiqués. Vous ne les voyez pas et vous n’entendez pas leurs bruits. Ils filment le sol et tout ce qui est métal apparaît. Donc ils savent où se trouvent les armes. C’est à partir de ce moyen qu’on est en train de les ramasser actuellement », dévoile le professeur en cardiologie. Selon lui, avec cette stratégie, aucune arme ne peut échapper à la saisie. « Même si les armes sont enfouies dans la forêt, les feuilles des arbres n’arrêtent pas les rayons x. Donc, il y a tous les moyens pour détecter les armes », prévient-il son auditoire sans pour autant, l’accuser de détenir illégalement des armes. «Ce n’est pas votre faute, vous étiez sous la contrainte. Maintenant que cette contrainte est terminée, dites ce que vous savez », a-t-il invité les uns et les autres à se mettre à table. Il note que les Forces républicaines de Côte d’Ivoire (Frci) ne sont pas encore entrées en possession de toutes les armes. Il en veut pour preuve, un document émanant de l’état-major qui fait le point des armes déposées dans chaque localité. Signalons qu’à cette rencontre, étaient présents tout le corps préfectoral avec en première ligne, Nzi Kanga, préfet du département de Gagnoa et les Frci, représentées au plus haut niveau par le commandant Diomandé Vassézé.
Alain Kpapo à Gagnoa
Ces engins survolent la ville et, par des prises de vue aériennes, localisent l’emplacement des caches d’armes. La révélation a été faite par le ministre Kacou Guikahué lors d’une récente rencontre avec les 165 chefs de village qui composent le département de Gagnoa. « Ces avions qui passent au-dessus de la ville de Gagnoa, sont très sophistiqués. Vous ne les voyez pas et vous n’entendez pas leurs bruits. Ils filment le sol et tout ce qui est métal apparaît. Donc ils savent où se trouvent les armes. C’est à partir de ce moyen qu’on est en train de les ramasser actuellement », dévoile le professeur en cardiologie. Selon lui, avec cette stratégie, aucune arme ne peut échapper à la saisie. « Même si les armes sont enfouies dans la forêt, les feuilles des arbres n’arrêtent pas les rayons x. Donc, il y a tous les moyens pour détecter les armes », prévient-il son auditoire sans pour autant, l’accuser de détenir illégalement des armes. «Ce n’est pas votre faute, vous étiez sous la contrainte. Maintenant que cette contrainte est terminée, dites ce que vous savez », a-t-il invité les uns et les autres à se mettre à table. Il note que les Forces républicaines de Côte d’Ivoire (Frci) ne sont pas encore entrées en possession de toutes les armes. Il en veut pour preuve, un document émanant de l’état-major qui fait le point des armes déposées dans chaque localité. Signalons qu’à cette rencontre, étaient présents tout le corps préfectoral avec en première ligne, Nzi Kanga, préfet du département de Gagnoa et les Frci, représentées au plus haut niveau par le commandant Diomandé Vassézé.
Alain Kpapo à Gagnoa
