MONROVIA, 21 mai 2011 (AFP) - La mission des Nations Unies au Liberia (MINUL) a indiqué samedi qu`elle avait renforcé son dispositif sur les frontières poreuses de ce pays, préoccupée par le retour de mercenaires armés de Côte d`Ivoire après la fin du conflit post-électoral.
"Si des gens veulent franchir la frontière du Libéria, ils doivent être désarmés. En accord avec le gouvernement, la MINUL sera aux côtés des forces de sécurités du Libéria pour participer au désarmement", a indiqué la responsable de la MINUL, Margret Loj.
Elle a précisé que la nature de la frontière posait de sérieux problèmes aux forces onusiennes
Longue de plus de 700 km, la frontière rencontre par endroit la rivière, qu`il est facile de franchir en canoë, alors qu`en d`autres points la forêt profonde a toujours fourni une couverture aux criminels transfrontaliers.
Margret Loj a indiqué à l`AFP que la coopération avec les communautés locales est vitale. "Compte tenu de la nature de la frontière il est crucial que les frontaliers coopèrent avec les forces de sécurité pour que nous puissions repérer, désarmer ou faire juger ce qui doivent l`être", a-t-elle ajouté.
Les Nations Unies et l`associaiton Human Rights Watch ont rapporté la présence de libériens anglophones en Côte d`Ivoire lors des violents combats qui ont éclaté lorsque l`ancien président Laurent Gbagbo a refusé d`accepter sa défaite électorale.
Ces mercenaires avaient quitté le Libéria lorsque leur propre guerre civile s`est achevée en 2003. Ils étaient notamment impliqué dans des pillages, des massacres et des viols dans l`ouest du pays.
"Si des gens veulent franchir la frontière du Libéria, ils doivent être désarmés. En accord avec le gouvernement, la MINUL sera aux côtés des forces de sécurités du Libéria pour participer au désarmement", a indiqué la responsable de la MINUL, Margret Loj.
Elle a précisé que la nature de la frontière posait de sérieux problèmes aux forces onusiennes
Longue de plus de 700 km, la frontière rencontre par endroit la rivière, qu`il est facile de franchir en canoë, alors qu`en d`autres points la forêt profonde a toujours fourni une couverture aux criminels transfrontaliers.
Margret Loj a indiqué à l`AFP que la coopération avec les communautés locales est vitale. "Compte tenu de la nature de la frontière il est crucial que les frontaliers coopèrent avec les forces de sécurité pour que nous puissions repérer, désarmer ou faire juger ce qui doivent l`être", a-t-elle ajouté.
Les Nations Unies et l`associaiton Human Rights Watch ont rapporté la présence de libériens anglophones en Côte d`Ivoire lors des violents combats qui ont éclaté lorsque l`ancien président Laurent Gbagbo a refusé d`accepter sa défaite électorale.
Ces mercenaires avaient quitté le Libéria lorsque leur propre guerre civile s`est achevée en 2003. Ils étaient notamment impliqué dans des pillages, des massacres et des viols dans l`ouest du pays.