Le samedi 21 mai 2011, la population de Gonzagueville, dans la commune de Port-Bouët, a fait une découverte macabre. En face du collège « Pierre et Marie Curie », un cadavre portant des traces de violences, gisait sous le hangar d'une vendeuse de galettes. Le corps sans vie est celui d'une fillette âgée à peine d'une dizaine d'années. Qui est cette malheureuse môme et que lui est-il arrivé ? Difficile d'y répondre. La victime est inconnue des riverains. Tout porte à croire que la pauvre a été enlevée ailleurs, avant d’être exécutée dans la zone où elle a été découverte. Les éléments des Frci ( Forces républicaines de Côte d’Ivoire), basés au commissariat de police du 24ème arrondissement saisis, se déportent sur les lieux de la macabre découverte. Au cours du constat d'usage, les agents des forces de sécurité se rendent compte que la victime porte des traces de violence au niveau du crâne. La pauvre semble avoir eu la nuque brisée par un gourdin. Un organe lui manque également. Il s’agit de sa langue qui a été sectionnée. Après ce triste et amer constat, les agents des pompes funèbres sont réquisitionnés pour jouer leur partition. Ils enlèvent donc le frêle corps de la malheureuse fillette pour sa conservation à la morgue. Une enquête est aussitôt ouverte afin de mettre la main sur les auteurs du crime qui, pour beaucoup, obéit à un rituel. D’éventuels complices de ce lâche acte sont également recherchés. Pour les faits, des indiscrétions avancent qu’ils se seraient produits cette nuit-là, entre 1h et 2h du matin. A cette heure tardive là, des cris de détresse auraient été entendus dans les environs de l’établissement scolaire cité plus haut. Mais en cette période de grande insécurité, personne dans le secteur ne s’est trouvé suffisamment courageux pour aller voir de quoi tout cela retournait. C’est seulement très tôt le matin que la réalité de ce qui se passait dans la nuit est sue. Avec la découverte du corps de la petite fille. Sa mère, informée plus tard, est arrivée sur les lieux aux environs de midi. Et à cette heure-là, malheureusement, le corps avait déjà été enlevé par les agents des pompes funèbres. Le reste de la scène se passe de commentaires. Signalons qu'au moment où nous mettions sous presse, une source nous informait de ce que la fillette aurait été enlevée à son domicile familial situé à environ 400 mètres du lieu où elle a été tuée.
Madeleine TANOU
Madeleine TANOU
