La relance des programmes de réinsertion était hier, au centre d’une conférence de presse du coordonnateur national du Programme de service civique national (Pscn), Aka Malan. « La reconstruction doit se fonder sur deux éléments primordiaux que sont les valeurs civiques et les grands chantiers », a assuré le conférencier. D’où la nécessité pour le Pscn de reprendre immédiatement du service, surtout que le relatif calme qui prévalait depuis lors, a été perturbé par une reprise des hostilités lors de la crise post-électoral. Il importe donc, si l’on en croit Aka Malan, d’occuper à autres choses, les jeunes qui ont (re)pris les armes ainsi que ceux qui ont été rendus vulnérables par la récente détérioration du climat socio-politique, notamment en accompagnement de travail entrepris par le Programme national de réinsertion et de réhabilitation communautaire (Pnrrc). « Non seulement les financements existent mais en plus, nous sommes désormais dans un environnement plus favorable », a indiqué le coordonnateur national du Pscn, comme pour faire taire certaines craintes liées à la fin de la convention qui liait le Service civique national à la Coopération allemande (Gtz). Pour rappel, le Pscn est chargé de former les personnes vulnérables, les membres des groupes d’auto-défense et autres détenteurs illégaux d’armes à feu, aux métiers agro-pastoraux, en vue de leur réinsertion dans la vie civile. Pour ce faire, le service civique dispose de centres entre autres à Bouaké, Guibéroua, Bondoukou et Duékoué. Ces centres comptent d’ailleurs parmi ceux qui ont besoin d’être remis à neuf avant l’arrivée des pensionnaires.
M.D
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