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Politique Publié le mercredi 25 mai 2011 | Le Nouveau Réveil

Modibo Doumbia (1er vice-président du Pcr) : Alassane Ouattara est une valeur sûre pour la Côte d`Ivoire et toute l`Afrique”

Vous êtes le premier vice-président du Parti citoyen pour le renouveau (Pcr). Vous avez assisté à l'investiture du président Alassane Ouattara le 21 mai dernier. Quel sens donnez-vous à cette cérémonie ?

Merci pour l'occasion que vous me donnez de m'exprimer. Je suis là effectivement dans le cadre de l'investiture du président Alassane Ouattara. Qui est pour moi, une valeur sûre pour la Côte d'Ivoire et pour toute l'Afrique. C'est pourquoi au Mali, nous avons travaillé ensemble avec le Rhdp pour que la démocratie et les valeurs républicaines puissent triompher. Le Pcr est un parti d'obédience libérale prônant les valeurs de travail et de mérite. Notre parti est membre de la mouvance présidentielle.

Le Pcr va-t-il présenter un candidat à la prochaine élection présidentielle au Mali ?

Les futures élections présidentielles, en termes de temps, c'est assez proche. Mais en termes d'évènement, c'est assez loin. L'objectif de tout parti politique, c'est la recherche du pouvoir, pour résoudre les problèmes des populations. Donc notre objectif, c'est la recherche du pouvoir. Mais il ne faut pas chercher le pouvoir dans le pouvoir dans le vide. Il faut avoir un programme, il faut avoir des objectifs bien clairs et une bonne connaissance des problèmes des populations pour pouvoir apporter des solutions. Au niveau du Pcr, nous sommes en train d'étudier les différentes possibilités. S'il faut aller à l'élection présidentielle ou non. Mais le pouvoir, ce n'est pas seulement l'élection présidentielle. C'est aussi la base, les élections législatives, communales. Si Dieu nous donne la force et les moyens nécessaires pour y participer, nous serons aux élections. Si tel n'est pas le cas, nous allons chercher à être du côté du gagnant.

L'investiture du président Ouattara marque la fin de cinq mois de crise post-électorale. En tant que parti politique, quel est votre regard sur cette crise et comment l'avez-vous vécue ?

Dans un premier temps, j'étais ému. C'est un sentiment d'émotion mais aussi de satisfaction.

C'est le couronnement d'un combat de vingt et un ans pour que la démocratie puisse triompher. Nous estimons que Alassane Ouattara est une valeur pour la Côte d'Ivoire, pour l'Afrique de l'Ouest et même pour toute l'Afrique. L'humilité d'un certain nombre de leaders ivoiriens et leur simplicité (Henri Konan Bédié, Mabri Toikeusse, Henriette Dagri Diabaté) m'ont procuré un sentiment de satisfaction et d'émotion. Ça a été aussi l'occasion pour moi de savoir que la Côte d'Ivoire est en train de renouer avec ses valeurs d'hospitalité, de progrès, de fraternité. Rien qu'à voir le nombre de chefs d'Etat qui ont effectué le déplacement.

Comment avez-vous apprécié le travail des responsables politiques ivoiriens au Mali, pendant le 1er et les 2e tours de l'élection présidentielle ?

Dans un premier temps, il faut saluer les efforts fournis par M. Jacques Kouassi, en tant que responsable du Rhdp. Il a abattu un travail énorme pour rassembler les Ivoiriens autour de lui. Il a toujours eu le sens de l'organisation et de l'humilité. C'est ce qui a permis d'avoir les résultats qu'il a obtenus. En tant que parti politique partenaire, membre de l'international libéral et du Réseau libéral africain, c'était de bonne guerre que nous apportions notre soutien au Rhdp. Au niveau des militants du Rhdp, on sentait un engouement, un rassemblement, et un sentiment d'appartenance à une même valeur, la République et la démocratie. Après les élections, c'est vrai qu'il y a eu des difficultés par rapport à l'ambassadeur de Côte d'Ivoire qui était au Mali. Nous avons donné des conseils qu'ils ont écoutés. C'est vraiment une bonne équipe qui se trouve au Mali. Et comme on le dit, après le travail, la récompense.

J'espère que les autorités auront la fertilité d'esprit pour récompenser les militants Rhdp du Mali.

Qu'attendez-vous aujourd'hui des nouvelles autorités ivoiriennes ?

Il faut que les Ivoiriens acceptent de se pardonner et de faire face à l'avenir. En tant que responsable politique, je souhaite vivement que les relations entre le Mali et la Côte d'Ivoire se raffermissent davantage. Ces rapports de bon voisinage et de coopération qui ont existé par le passé. J'ai une pensée pour les Maliens vivant en Côte d'Ivoire. Il y a eu des morts et des blessés. J'exprime me condoléances aux familles des morts et ma compassion aux blessés. Je demande aux nouvelles autorités de tenir compte des bonnes relations qui ont déjà existé entre les deux peuples.

Interview réalisée par Patrice Yao
Coll : Jules Claver Aka
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