Les choses ont commencé à se préciser un peu plus au niveau de la formation du futur gouvernement ivoirien d’union nationale.
Les bruits ont commencé à courir sur les éventuels nouveaux ministres qui y feront leur entrée. Au sein du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci), par exemple, plusieurs noms circulent sur les lèvres des uns et des autres. Ainsi, on annonce l’entrée du général Gaston Ouassénan Koné, du député de Napié, Silué Kagnon, du Dr N’dri Yoman, et du délégué Pdci de Nassian, Kouamé Koutrou. A côté de ces “doyens’’, le parti prévoirait également un poste pour les jeunes. À ce sujet, les deux noms qui reviennent de façon récurrente sont ceux de Kouadio Konan Bertin (KKB), président de la Jpdci et de Djaha Jean, membre du comité des sages du parti. Même s’il n’est fait aucune précision concernant les postes que pourraient occuper ces personnes, Gaston Ouassénan Koné et N’dri Yoman sont pressentis respectivement à la Sécurité et à la Santé. Selon les informations reçues, avec les autres membres du parti déjà au gouvernement, il pourrait s’en tirer avec dix postes ministériels, contre trois pour l’Union pour la démocratie et la paix (Udpci) et deux pour le Mouvement des forces d’avenir (Mfa). Avec le Pdci et le Rassemblement des républicains (Rdr), ces deux partis forment le Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix, la coalition politique qui remporta les dernières élections présidentielles. Le Mfa et l’Udpci pourraient se partager le ministère des Transports. En effet, il est fort probable que ce département soit scindé en deux, à savoir, le ministère du Transport terrestre et celui du Transport aérien. Le transport terrestre reviendra sûrement au ministre Albert Flindé de l’Udpci. Ce parti pourrait aussi disposer du ministère de l’Intégration, une fonction que pourrait occuper l’honorable Woï Messé. Cependant, son âge ne militerait pas beaucoup en sa faveur : il a la soixantaine. Quant au Mfa, en plus du transport, il héritera du ministère de la Culture, comme dans le dernier gouvernement de Guillaume Soro d’avant la présidentielle. Les Ivoiriens devront également s’attendre à revoir l’ancien ministre de la Culture, Anzoumana Moutayé. Pour ce qui est du Rdr, le parti du président de la République, Adama Bictogo est annoncé au ministère des Sports et de la Jeunesse, Anne Ouloto, aux affaires sociales. Les Forces nouvelles du Premier ministre Guillaume Soro seront également représentées dans ce nouveau gouvernement. Des sources leur attribuent le département de la Construction et de l’Urbanisme.
Le sort des présidents de parti politique
Dans cette formation d’une trentaine de membres, il faut compter avec le retour gagnant du Parti ivoirien des travailleurs qui pourrait disposer des Eaux et Forêts. Toutefois, aucune information concernant le nom du dépositaire de cette fonction n’a été donnée. La grande question qui se pose a forcément trait au devenir des présidents des différents partis politiques membres du Rhdp et aussi de ceux qui se sont ralliés au lendemain de la proclamation des résultats du premier tour de la présidentielle, notamment le Pit et l’Upci (l’Union pour la Côte d’Ivoire). Conformément aux décisions prises par les membres du Cadre permanent de concertation (Cpc), de l’Accord politique de Ouagadougou, les membres-candidats à la présidentielle devraient avoir le statut de président d’institution. Alassane Ouattara, élu président de la République, les deux autres candidats, à savoir Laurent Gbagbo du Fpi et Henri Konan Bédié du Pdci devraient jouir de ce statut. Mais, puisque le premier cité a été mis aux arrêts après avoir tenté de confisquer le pouvoir qu’il a perdu dans les urnes, seul Henri Konan Bédié pourra bénéficier de ce statut de président d’institution. Et, c’est sûrement ce modèle que le Rhdp et les autres partis alliés ont copié pour mettre à la tête de plusieurs institutions de la République, les présidents Francis Wodié du Pit, Albert Toikeusse Mabri de l’Udpci, Gnamien Konan de l’Upci (Union pour la Côte d’Ivoire) et Anaky Kobena du Mfa. Le premier et le dernier sont respectivement pressentis aux postes de président du Conseil constitutionnel et d’Inspecteur général d’Etat. Toutefois, les deux autres gardent leurs fonctions au sein du gouvernement avec le rang de ministre d’Etat, ministre du plan et du développement pour Albert Mabri Toikeusse, quand Gnamien Konan demeure ministre de la Fonction publique. Outre ces différents changements, les autres membres du gouvernement formé par Guillaume Soro depuis le 7 décembre 2010 pourraient rester à leurs postes, mais, rien n’est moins sûr. D’où le fait que les nominés appellent pour être fixés sur leurs sorts.
Anne-Marie Eba
Les bruits ont commencé à courir sur les éventuels nouveaux ministres qui y feront leur entrée. Au sein du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci), par exemple, plusieurs noms circulent sur les lèvres des uns et des autres. Ainsi, on annonce l’entrée du général Gaston Ouassénan Koné, du député de Napié, Silué Kagnon, du Dr N’dri Yoman, et du délégué Pdci de Nassian, Kouamé Koutrou. A côté de ces “doyens’’, le parti prévoirait également un poste pour les jeunes. À ce sujet, les deux noms qui reviennent de façon récurrente sont ceux de Kouadio Konan Bertin (KKB), président de la Jpdci et de Djaha Jean, membre du comité des sages du parti. Même s’il n’est fait aucune précision concernant les postes que pourraient occuper ces personnes, Gaston Ouassénan Koné et N’dri Yoman sont pressentis respectivement à la Sécurité et à la Santé. Selon les informations reçues, avec les autres membres du parti déjà au gouvernement, il pourrait s’en tirer avec dix postes ministériels, contre trois pour l’Union pour la démocratie et la paix (Udpci) et deux pour le Mouvement des forces d’avenir (Mfa). Avec le Pdci et le Rassemblement des républicains (Rdr), ces deux partis forment le Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix, la coalition politique qui remporta les dernières élections présidentielles. Le Mfa et l’Udpci pourraient se partager le ministère des Transports. En effet, il est fort probable que ce département soit scindé en deux, à savoir, le ministère du Transport terrestre et celui du Transport aérien. Le transport terrestre reviendra sûrement au ministre Albert Flindé de l’Udpci. Ce parti pourrait aussi disposer du ministère de l’Intégration, une fonction que pourrait occuper l’honorable Woï Messé. Cependant, son âge ne militerait pas beaucoup en sa faveur : il a la soixantaine. Quant au Mfa, en plus du transport, il héritera du ministère de la Culture, comme dans le dernier gouvernement de Guillaume Soro d’avant la présidentielle. Les Ivoiriens devront également s’attendre à revoir l’ancien ministre de la Culture, Anzoumana Moutayé. Pour ce qui est du Rdr, le parti du président de la République, Adama Bictogo est annoncé au ministère des Sports et de la Jeunesse, Anne Ouloto, aux affaires sociales. Les Forces nouvelles du Premier ministre Guillaume Soro seront également représentées dans ce nouveau gouvernement. Des sources leur attribuent le département de la Construction et de l’Urbanisme.
Le sort des présidents de parti politique
Dans cette formation d’une trentaine de membres, il faut compter avec le retour gagnant du Parti ivoirien des travailleurs qui pourrait disposer des Eaux et Forêts. Toutefois, aucune information concernant le nom du dépositaire de cette fonction n’a été donnée. La grande question qui se pose a forcément trait au devenir des présidents des différents partis politiques membres du Rhdp et aussi de ceux qui se sont ralliés au lendemain de la proclamation des résultats du premier tour de la présidentielle, notamment le Pit et l’Upci (l’Union pour la Côte d’Ivoire). Conformément aux décisions prises par les membres du Cadre permanent de concertation (Cpc), de l’Accord politique de Ouagadougou, les membres-candidats à la présidentielle devraient avoir le statut de président d’institution. Alassane Ouattara, élu président de la République, les deux autres candidats, à savoir Laurent Gbagbo du Fpi et Henri Konan Bédié du Pdci devraient jouir de ce statut. Mais, puisque le premier cité a été mis aux arrêts après avoir tenté de confisquer le pouvoir qu’il a perdu dans les urnes, seul Henri Konan Bédié pourra bénéficier de ce statut de président d’institution. Et, c’est sûrement ce modèle que le Rhdp et les autres partis alliés ont copié pour mettre à la tête de plusieurs institutions de la République, les présidents Francis Wodié du Pit, Albert Toikeusse Mabri de l’Udpci, Gnamien Konan de l’Upci (Union pour la Côte d’Ivoire) et Anaky Kobena du Mfa. Le premier et le dernier sont respectivement pressentis aux postes de président du Conseil constitutionnel et d’Inspecteur général d’Etat. Toutefois, les deux autres gardent leurs fonctions au sein du gouvernement avec le rang de ministre d’Etat, ministre du plan et du développement pour Albert Mabri Toikeusse, quand Gnamien Konan demeure ministre de la Fonction publique. Outre ces différents changements, les autres membres du gouvernement formé par Guillaume Soro depuis le 7 décembre 2010 pourraient rester à leurs postes, mais, rien n’est moins sûr. D’où le fait que les nominés appellent pour être fixés sur leurs sorts.
Anne-Marie Eba
