La participation du Front Populaire Ivoirien à un gouvernement d’union proposée par le Président Alassane Ouattara, n’est pas une urgence pour l’heure. C’est ce qui ressort de l’Assemblée Générale extraordinaire du comité central du parti de Laurent Gbagbo élargie aux structures de La Majorité Présidentielle et du Congrès National pour la Résistance et la Démocratie(Cnrd), tenue hier mercredi 25 mai au siège du CNRD à Cocody.
5 heures, c’est le temps qu’a duré cette rencontre extraordinaire présidée par le 3eme Vice-Président du Fpi, le Pr Mamadou Koulibaly. A en croire ce dernier, le débat de fond à l’ordre du jour de cette réunion, était de savoir si le Fpi et ses alliés du CNRD acceptaient d’aller au gouvernement d’union s’ils étaient contactés. A la fin d’échanges houleux, le Président de l’Assemblée Nationale, a livré la substance du communiqué final à la presse.
L’on retient de ce rapport que l’entrée du Fpi, dans un gouvernement d’union nationale est soumise à des préalables. « (…) Les militants dans leur large majorité ont décidé que le Fpi aille au gouvernement, mais à condition que leurs camarades incarcérés soient libérés, que les questions liées à la sécurité soient traitées. Ils se sont interrogés si la liste électorale est encore valable pour aller à des élections à venir, ils se sont posé les questions sur le nombre de députés à l’Assemblée Nationale et du mode découpage électoral et du mode du scrutin.
Les militants veulent savoir le statut de l’Accord Politique de Ouagadougou où l’un des signataires qui était leur candidat à l’élection présidentielle se trouve incarcéré. Aussi voudraient-ils savoir, qu’est-ce que l’on fera des com’ zones, des responsables militaires, de l’ancienne armée… Les militants disent ne pas être pressés d’entrer au gouvernement et que toutes les conditions ne sont pas réunies », révèle Mamadou Koulibaly. Cependant, selon le président par intérim du Fpi, l’Assemblée a instruit la direction provisoire, de ne pas fermer la porte aux discussions avec le gouvernement du Président Ouattara. « La direction provisoire, a reçu mandat de continuer à discuter au cas où elle était contacter pour que les conditions soient créées pour l’entrée du Fpi au gouvernement ». A la question de savoir si ces conditions posées ne vont-elles pas engendrer un obstacle à la formation de la future équipe gouvernementale, le Vice-président du parti de l’ancien Président Gbagbo, s’est voulu rassurante. « Le Rhdp a gagné cette partie politique qui s’est jouée depuis ces dix dernières années. Le Rhdp est au pouvoir. Le Président de la République peut former son gouvernement, disent les camarade du Fpi et du CNRD », a dit le Pt Mamadou Koulibaly.
C’est donc clair, la formation du gouvernement d’union annoncée pour les prochains jours pourrait être confrontée à ce ‘’ oui, mais’’ que les partisans de Gbagbo viennent d’exprimer.
JERÔME N’DRI
5 heures, c’est le temps qu’a duré cette rencontre extraordinaire présidée par le 3eme Vice-Président du Fpi, le Pr Mamadou Koulibaly. A en croire ce dernier, le débat de fond à l’ordre du jour de cette réunion, était de savoir si le Fpi et ses alliés du CNRD acceptaient d’aller au gouvernement d’union s’ils étaient contactés. A la fin d’échanges houleux, le Président de l’Assemblée Nationale, a livré la substance du communiqué final à la presse.
L’on retient de ce rapport que l’entrée du Fpi, dans un gouvernement d’union nationale est soumise à des préalables. « (…) Les militants dans leur large majorité ont décidé que le Fpi aille au gouvernement, mais à condition que leurs camarades incarcérés soient libérés, que les questions liées à la sécurité soient traitées. Ils se sont interrogés si la liste électorale est encore valable pour aller à des élections à venir, ils se sont posé les questions sur le nombre de députés à l’Assemblée Nationale et du mode découpage électoral et du mode du scrutin.
Les militants veulent savoir le statut de l’Accord Politique de Ouagadougou où l’un des signataires qui était leur candidat à l’élection présidentielle se trouve incarcéré. Aussi voudraient-ils savoir, qu’est-ce que l’on fera des com’ zones, des responsables militaires, de l’ancienne armée… Les militants disent ne pas être pressés d’entrer au gouvernement et que toutes les conditions ne sont pas réunies », révèle Mamadou Koulibaly. Cependant, selon le président par intérim du Fpi, l’Assemblée a instruit la direction provisoire, de ne pas fermer la porte aux discussions avec le gouvernement du Président Ouattara. « La direction provisoire, a reçu mandat de continuer à discuter au cas où elle était contacter pour que les conditions soient créées pour l’entrée du Fpi au gouvernement ». A la question de savoir si ces conditions posées ne vont-elles pas engendrer un obstacle à la formation de la future équipe gouvernementale, le Vice-président du parti de l’ancien Président Gbagbo, s’est voulu rassurante. « Le Rhdp a gagné cette partie politique qui s’est jouée depuis ces dix dernières années. Le Rhdp est au pouvoir. Le Président de la République peut former son gouvernement, disent les camarade du Fpi et du CNRD », a dit le Pt Mamadou Koulibaly.
C’est donc clair, la formation du gouvernement d’union annoncée pour les prochains jours pourrait être confrontée à ce ‘’ oui, mais’’ que les partisans de Gbagbo viennent d’exprimer.
JERÔME N’DRI