Mission accomplie, pourrait-on dire. Après cinq années de présence en Côte d’Ivoire, le diplomate sud-coréen Young-Jin Choi quitte, en juillet, les bords de la lagune Ebrié pour d’autres cieux. C’est le 19 octobre 2007, que Young-Jin Choi a été nommé Représentant spécial du secrétaire général en Côte d’Ivoire. Un poste qui n’a pas été de tout repos durant ces années et dans lequel il s’est investi corps et âme. De 2005 à 2007, Young-Jin Choi a été représentant permanent de son pays auprès des Nations unies. C'est cet homme d'expérience, sud-coréen comme le secrétaire général de l'Organisation des nations unies (Onu) Ban Ki-moon, et maîtrisant le français et l'anglais, que l'organisation onusienne a choisi pour diriger l'Onuci. Avec cette opération lancée en 2004, l'Onu s’est investie pour la paix en Côte d'Ivoire. Un vaste chantier qui passait par l’organisation d’un scrutin. Face à un Laurent Gbagbo décidé à conserver le pouvoir malgré sa défaite, Choi fera preuve d’une grande fermeté pour faire respecter le verdict des urnes. Après que le chef de l'Onuci a certifié la victoire d'Alassane Ouattara à l'élection présidentielle, le camp du président sortant l'a accusé de couvrir les «fraudes» et les «irrégularités» du second tour. Young Jin Choi a maintenu sa conclusion: «Même si toutes les réclamations déposées par la majorité présidentielle sont prises en compte (…), le résultat donne la victoire à Alassane Ouattara», a-t-il déclaré le 3 décembre, au grand dam des supporters pro-Gbagbo.
M’Bah Aboubakar
M’Bah Aboubakar
