La réforme de la Justice ivoirienne fait partie du programme de gouvernement du Président Alassane Ouattara qui il a réitéré son engagement à assainir ce système, lors de la prestation de serment du président de la Cour Suprême, la plus haute instance judiciaire de Côte d’Ivoire.
Il l’avait annoncé durant la campagne électorale et d’aucuns y avaient vu des promesses électoralistes et n’y croyaient peut-être pas. Mais, le Président de la République qui tient à sa réforme judiciaire, qui tient absolument à assainir cette administration, à la rendre irréprochable, a annoncé les couleurs le mardi dernier au palais présidentiel : « Sans une justice forte garantissant les libertés individuelles et collectives ainsi que les Droits de tous les citoyens, l’Etat de Droit que nous appelons de tous nos vœux sera la 25ème heure que nous attendrons toujours, mais qui ne viendra jamais (…) La justice tient une place de choix dans les institutions que j’ambitionne de renforcer. Mais force est de reconnaître qu’en ce moment, face aux nombreux griefs qui lui sont faits et qui ne sont pas hélas toujours infondés, notre justice n’est pas au mieux de sa réputation », a-t-il dit. Ce constat montre s’il est besoin, à quel point l’administration judiciaire est gangrenée par des maux tels que corruption, la flagornerie, le clientélisme… auxquels il faut mettre fin. Fini donc les jugements de complaisance, les décisions arbitraires, les trafics d’influence, les coups bas et autres coups de force qu’on a connus, à travers des rebondissements dans certains procès et les exemples sont légion. Place désormais à une administration judiciaire propre. C’est le pari du Président Ouattara et il n’a pas manqué de mettre les magistrats face à leurs responsabilités.
« La vocation de la justice est simple : c’est de donner raison à celui qui a raison et tort à celui qui a tort. Notre justice doit rendre des décisions et non des services. Elle doit être la même pour tous, gouvernants ou gouvernés, riches ou pauvres, sans distinction de race, de croyance religieuse, de courants de pensées philosophiques, d’origine régionale, ethnique ou de la nationalité (…) Soyez irréprochable dans l’exercice de votre office, je vous exhorte à faire preuve dans votre travail quotidien d’une grande probité, d’une rigueur à toute épreuve et d’une droiture exemplaire », a conseillé le Président du Conseil suprême de la magistrature. C’est à ce prix, assure le Président de la République, que la Côte d’Ivoire vivra en harmonie avec sa justice et redécouvrira les vertus d’un pays de paix, d’hospitalité et de vraie fraternité.
Olivier Dion
Il l’avait annoncé durant la campagne électorale et d’aucuns y avaient vu des promesses électoralistes et n’y croyaient peut-être pas. Mais, le Président de la République qui tient à sa réforme judiciaire, qui tient absolument à assainir cette administration, à la rendre irréprochable, a annoncé les couleurs le mardi dernier au palais présidentiel : « Sans une justice forte garantissant les libertés individuelles et collectives ainsi que les Droits de tous les citoyens, l’Etat de Droit que nous appelons de tous nos vœux sera la 25ème heure que nous attendrons toujours, mais qui ne viendra jamais (…) La justice tient une place de choix dans les institutions que j’ambitionne de renforcer. Mais force est de reconnaître qu’en ce moment, face aux nombreux griefs qui lui sont faits et qui ne sont pas hélas toujours infondés, notre justice n’est pas au mieux de sa réputation », a-t-il dit. Ce constat montre s’il est besoin, à quel point l’administration judiciaire est gangrenée par des maux tels que corruption, la flagornerie, le clientélisme… auxquels il faut mettre fin. Fini donc les jugements de complaisance, les décisions arbitraires, les trafics d’influence, les coups bas et autres coups de force qu’on a connus, à travers des rebondissements dans certains procès et les exemples sont légion. Place désormais à une administration judiciaire propre. C’est le pari du Président Ouattara et il n’a pas manqué de mettre les magistrats face à leurs responsabilités.
« La vocation de la justice est simple : c’est de donner raison à celui qui a raison et tort à celui qui a tort. Notre justice doit rendre des décisions et non des services. Elle doit être la même pour tous, gouvernants ou gouvernés, riches ou pauvres, sans distinction de race, de croyance religieuse, de courants de pensées philosophiques, d’origine régionale, ethnique ou de la nationalité (…) Soyez irréprochable dans l’exercice de votre office, je vous exhorte à faire preuve dans votre travail quotidien d’une grande probité, d’une rigueur à toute épreuve et d’une droiture exemplaire », a conseillé le Président du Conseil suprême de la magistrature. C’est à ce prix, assure le Président de la République, que la Côte d’Ivoire vivra en harmonie avec sa justice et redécouvrira les vertus d’un pays de paix, d’hospitalité et de vraie fraternité.
Olivier Dion