«Proposition d’objectifs et d’axes de mise en œuvre des actions du gouvernement en matière de jeunesse». C’est le condensé de la réflexion que les agents du ministère de la Jeunesse, du Sport et de la Salubrité, spécialistes en question de jeunesse, ont remis, hier au ministre Dagobert Banzio. Sollicités pour statuer sur les nouvelles orientations à donner à la jeunesse en cette période post-crise, ils ont dégagé trois axes majeurs au terme d’une semaine de travaux. «L’exploration des différents projets de politiques nationales de la jeunesse initiés depuis 2003, des rapports des travaux en commission et des orientations du gouvernement en matière de jeunesse fait-elle apparaître trois facteurs de mobilisation», a dit Adou Bogolo qui a présidé les travaux. Trois facteurs qui se déclinent en Education à la citoyenneté, en Encadrement et en Insertion économique du jeune ivoirien. Au chapitre Education à la citoyenneté, il s’agit d’élever chez le jeune une conscience citoyenne avec la promotion des valeurs civiques, morales, politiques et démocratiques, du volontariat national, du programme national du mérite de la jeunesse. Avec pour axe prioritaire le renforcement des capacités citoyennes et civiques du jeune. L’encadrement permet de rendre socialement efficace le jeune avec le renforcement des capacités d’intervention du ministère, l’adaptation du contenu des programmes de formation aux nouvelles orientations du gouvernement, (…) à la formation des leaders des associations et à la promotion du mouvement associatif, au partenariat régional, au renforcement de la protection du jeune dans le domaine de la santé, entre autres. Ceci implique le renforcement les capacités associatives et éducationnelles du jeune. Quant à l’insertion économique du jeune, il revient de le rendre économiquement actif avec la mise en place des mécanismes d’incitation de création d’emploi et de financement avec une formation qualifiante, au développement de l’esprit entrepreneurial, à l’amélioration des conditions d’accès du jeune aux différents fonds,. Cela nécessite la mobilisation des moyens pour l’insertion économique du jeune.
Un document d’importance capitale pour le ministre Dagobert Banzio qui n’a pas manqué de féliciter ses collaborateurs qui ont travaillé dans un «délai court et précis». Tout en promettant la meilleure utilisation de ce document de base, il a rappelé à ces collaborateurs l’importance qu’accorde le président de la République Alassane Ouattara à la jeunesse. «C’est un domaine important du programme du président Ouattara. Il est d’autant plus important qu’il s’est engagé à la création d’un service national permettant de souder des générations de jeunes, à la création d’un million d’emplois en cinq ans, à la création des possibilités pour les jeunes bénévoles les plus méritants d’accéder à la fonction publique, à la mise en place des lignes de crédits à taux réduits et de permettre aux jeunes d’accéder à leur premier emploi et à des emplois temporaires,…». Continuant, il a souligné l’importance «d’un bon encadrement des jeunes». Selon lui, le déficit d’encadrement a favorisé leur manipulation. D’où la nécessité, a dit le ministre, «d’utiliser façon positive l’énergie des jeunes pour éviter qu’ils deviennent des miliciens, des mercenaires et autres chiens de guerre et de favoriser leur insertion institutionnelle». S’il admet que cette tâche est de la responsabilité de la société, du gouvernement, elle revient en premier lieu aux parents. Car, a-t-il dit, «il faut appréhender la question de la jeunesse pour une sortie de crise durable, une réconciliation, une société ambitieuse», avant d’inviter la jeunesse à se mette au diapason de la responsabilité qu’elle a à assumer.
OUATTARA Gaoussou
Un document d’importance capitale pour le ministre Dagobert Banzio qui n’a pas manqué de féliciter ses collaborateurs qui ont travaillé dans un «délai court et précis». Tout en promettant la meilleure utilisation de ce document de base, il a rappelé à ces collaborateurs l’importance qu’accorde le président de la République Alassane Ouattara à la jeunesse. «C’est un domaine important du programme du président Ouattara. Il est d’autant plus important qu’il s’est engagé à la création d’un service national permettant de souder des générations de jeunes, à la création d’un million d’emplois en cinq ans, à la création des possibilités pour les jeunes bénévoles les plus méritants d’accéder à la fonction publique, à la mise en place des lignes de crédits à taux réduits et de permettre aux jeunes d’accéder à leur premier emploi et à des emplois temporaires,…». Continuant, il a souligné l’importance «d’un bon encadrement des jeunes». Selon lui, le déficit d’encadrement a favorisé leur manipulation. D’où la nécessité, a dit le ministre, «d’utiliser façon positive l’énergie des jeunes pour éviter qu’ils deviennent des miliciens, des mercenaires et autres chiens de guerre et de favoriser leur insertion institutionnelle». S’il admet que cette tâche est de la responsabilité de la société, du gouvernement, elle revient en premier lieu aux parents. Car, a-t-il dit, «il faut appréhender la question de la jeunesse pour une sortie de crise durable, une réconciliation, une société ambitieuse», avant d’inviter la jeunesse à se mette au diapason de la responsabilité qu’elle a à assumer.
OUATTARA Gaoussou