Dire tout haut les joies et peines que le peuple n'ose exprimer. Cela, l'opinion le sait du rôle de l'artiste dans la société. Mais, ces dix dernières années en Côte d'Ivoire, il a été constaté que les artistes ont failli à cette mission. Par le truchement de leurs chansons, certains artistes pompeusement baptisés "artistes patriotes", ont contribué à déglinguer le tissu social ivoirien. Dans leurs chansons, ce sont des injures en règle à l'encontre de l'opposition politique d'alors incarnée par Alassane Ouattara et Henri Konan Bédié. Pendant ce temps, ces sont des propos et mélodies dithyrambiques pour Laurent Gbagbo. Les chefs d'Etat : Nicolas Sarkozy de la France, Barack Obama des Etats-Unis d'Amérique sont copieusement vilipendés en des termes choquant la morale. Pour consacrer le repli identitaire dans lequel le régime Gbagbo voulait engluer le pays, ils ont eu le toupet de déblatérer des couplets de ce genre: « la CEDEAO, la communauté internationale, c'est pour vous; même l'ONU, on s'en fout ! Mais la Côte d'Ivoire, c'est pour nous.»
Tout le monde a vu le mal que les artistes cachés derrière le vocable débridé de "patriotes" ont fait subir au peule. Aujourd'hui, les créateurs d'œuvres d'esprit qu'ils sont, doivent prendre le pari de composer des chants qui permettent aux pouvoirs publics d'améliorer le mieux être du peuple. En tout cas, dire haut ce qui ne va pas dans le bas peuple. La Côte d'Ivoire s'en porterait mieux.
JAD
Tout le monde a vu le mal que les artistes cachés derrière le vocable débridé de "patriotes" ont fait subir au peule. Aujourd'hui, les créateurs d'œuvres d'esprit qu'ils sont, doivent prendre le pari de composer des chants qui permettent aux pouvoirs publics d'améliorer le mieux être du peuple. En tout cas, dire haut ce qui ne va pas dans le bas peuple. La Côte d'Ivoire s'en porterait mieux.
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