• L’ancien chef de l’Etat entendu hier
Enfin, Laurent Gbagbo a pu échanger avec ses avocats. 42 jours après son arrestation, l'ancien président ivoirien s'est entretenu hier jeudi 26 mai, pour la première fois, avec ses avocats à Korhogo, a déclaré à Reuters Alain Toussaint un des conseillers du président déchu. Me Habiba Touré et Me Hervé Gouaméné qui avaient reçu la promesse de pouvoir rencontrer Laurent Gbagbo, leur client, étaient arrivés à Korhogo lundi 23 mai dernier par vol spécial.
Mais ils s’étaient heurtés à un refus des autorités en place de les laisser voir l’ancien
président ivoirien, détenu dans cette ville du nord depuis le 13 avril. Ainsi, selon un communiqué de M. Alain Toussaint cité par Reuters, Me Habiba Touré et Me Hervé Gouaméné, qui menaçaient de rester sur place tant qu'ils n'auraient
pas eu un permis de visite, ont finalement pu voir et parler avec l'ancien président ivoirien. Laurent Gbagbo est en résidence surveillée dans le nord du pays depuis avril dernier à la demande d'Alassane Ouattara qui a dit craindre pour lui « une tentative d'enlèvement ou des violences ». Toutefois, il a annoncé dimanche 22 mai, lors d’une interview accordée à la chaine de télévision française France 24, qu’il souhaitait que l’ancien chef de l’Etat soit jugé à la fois par la justice ivoirienne et par la Cour pénale internationale (CPI), pour les crimes de sang qu’il aurait commis en Côte d’Ivoire pendant la crise postélectorale. Jusqu’à mercredi 25 mai, ajoute le site Directscoop.net, les deux
avocats de Laurent Gbagbo n’avaient toujours pas pu rentrer en contact avec lui.
Le site d’information qui parle de volte-face du ministre de l’Intérieur d’Alassane Ouattara, a rapporté que cette attitude a fait circuler de nombreuses rumeurs sur l’état de santé de Laurent Gbagbo et sa présence ou non à Korhogo.
Pour rappel, Laurent Gbagbo a été arrêté lundi 11 avril 2011 à Abidjan, après
une offensive militaire des forces pro-Ouattara, solidement appuyée des forces étrangères Licorne et Onuci. Après un bref séjour au QG d’Alassane Ouattara au Golf hôtel, il a été transféré à Korhogo où il est assigné à résidence depuis plus de 40 jours. Selon des sources proches du parquet d’Abidjan, que cite l’agence de presse Xinhua, Laurent Gbagbo devrait être entendu hier jeudi pour la deuxième fois par le procureur de la République, Simplice Kouadio Koffi, cette fois-ci en présence de ses avocats. Le Procureur aurait quitté Abidjan mercredi pour Korhogo où devait avoir lieu l’audition. Une audition qui s’inscrit, faut-il le rappeler, dans le cadre des enquêtes préliminaires portant sur des accusations de crimes, d’atteinte à la sûreté de l’Etat et de braquage de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’ouest (BCEAO), contre l’ancien chef d’Etat et plusieurs de ses partisans ouvertes par la justice ivoirienne. Le parti de l’ancien président (le Fpi) s’est réuni mercredi dernier avec ses alliés, pour plancher sur les questions brûlantes de l'actualité, notamment la libération de Laurent Gbagbo, de son épouse, du président du parti, Pascal Affi N’guessan et de plus de 200 cadres de l'ancien régime détenus depuis sa chute.
Hervé KPODION
Photo: Gbagbo
Légende: L'ancien président ivoirien devrait être entendu hier, en présence de
ses avocats
Enfin, Laurent Gbagbo a pu échanger avec ses avocats. 42 jours après son arrestation, l'ancien président ivoirien s'est entretenu hier jeudi 26 mai, pour la première fois, avec ses avocats à Korhogo, a déclaré à Reuters Alain Toussaint un des conseillers du président déchu. Me Habiba Touré et Me Hervé Gouaméné qui avaient reçu la promesse de pouvoir rencontrer Laurent Gbagbo, leur client, étaient arrivés à Korhogo lundi 23 mai dernier par vol spécial.
Mais ils s’étaient heurtés à un refus des autorités en place de les laisser voir l’ancien
président ivoirien, détenu dans cette ville du nord depuis le 13 avril. Ainsi, selon un communiqué de M. Alain Toussaint cité par Reuters, Me Habiba Touré et Me Hervé Gouaméné, qui menaçaient de rester sur place tant qu'ils n'auraient
pas eu un permis de visite, ont finalement pu voir et parler avec l'ancien président ivoirien. Laurent Gbagbo est en résidence surveillée dans le nord du pays depuis avril dernier à la demande d'Alassane Ouattara qui a dit craindre pour lui « une tentative d'enlèvement ou des violences ». Toutefois, il a annoncé dimanche 22 mai, lors d’une interview accordée à la chaine de télévision française France 24, qu’il souhaitait que l’ancien chef de l’Etat soit jugé à la fois par la justice ivoirienne et par la Cour pénale internationale (CPI), pour les crimes de sang qu’il aurait commis en Côte d’Ivoire pendant la crise postélectorale. Jusqu’à mercredi 25 mai, ajoute le site Directscoop.net, les deux
avocats de Laurent Gbagbo n’avaient toujours pas pu rentrer en contact avec lui.
Le site d’information qui parle de volte-face du ministre de l’Intérieur d’Alassane Ouattara, a rapporté que cette attitude a fait circuler de nombreuses rumeurs sur l’état de santé de Laurent Gbagbo et sa présence ou non à Korhogo.
Pour rappel, Laurent Gbagbo a été arrêté lundi 11 avril 2011 à Abidjan, après
une offensive militaire des forces pro-Ouattara, solidement appuyée des forces étrangères Licorne et Onuci. Après un bref séjour au QG d’Alassane Ouattara au Golf hôtel, il a été transféré à Korhogo où il est assigné à résidence depuis plus de 40 jours. Selon des sources proches du parquet d’Abidjan, que cite l’agence de presse Xinhua, Laurent Gbagbo devrait être entendu hier jeudi pour la deuxième fois par le procureur de la République, Simplice Kouadio Koffi, cette fois-ci en présence de ses avocats. Le Procureur aurait quitté Abidjan mercredi pour Korhogo où devait avoir lieu l’audition. Une audition qui s’inscrit, faut-il le rappeler, dans le cadre des enquêtes préliminaires portant sur des accusations de crimes, d’atteinte à la sûreté de l’Etat et de braquage de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’ouest (BCEAO), contre l’ancien chef d’Etat et plusieurs de ses partisans ouvertes par la justice ivoirienne. Le parti de l’ancien président (le Fpi) s’est réuni mercredi dernier avec ses alliés, pour plancher sur les questions brûlantes de l'actualité, notamment la libération de Laurent Gbagbo, de son épouse, du président du parti, Pascal Affi N’guessan et de plus de 200 cadres de l'ancien régime détenus depuis sa chute.
Hervé KPODION
Photo: Gbagbo
Légende: L'ancien président ivoirien devrait être entendu hier, en présence de
ses avocats