“Viens on va manger ! », tel était l’argument-massue par lequel, les refondateurs tentaient d’attirer ceux qu’ils espéraient voir rejoindre leurs rangs. Ceux qui avaient faim ou qui aiment manger à tous les râteliers sont allés gonfler le nombre des mangeurs de la République. Et pour manger, ils ont vraiment mangé. Quand on voit les châteaux qu’ils ont bâtis, quand on vous montre leurs relevés bancaires avec des chiffres longs d’une vingtaine de zéro,
vous arrivez très vite à la conclusion que les refondateurs et leurs affidés ont organisé de véritables orgies sur le dos du bon peuple de Côte d’Ivoire.
Evidemment, occupés qu’ils étaient à se gaver de la nourriture républicaine et à empocher les deniers publics, ils n’ont pas eu le temps ou la volonté de travailler pour le pays. Ils ne pouvaient pas faire plusieurs choses à la fois. Mais à présent, les choses ont changé. Le chef refondateur, gérant de la plus grosse caisse d’assistance au service du clan, est aux arrêts. Il n’est plus aux affaires. Il n’a plus la signature qui donne droit à tout. L’heure n’est donc plus aux agapes.
Le bon peuple de Côte d’Ivoire mérite que l’on travaille pour lui. C’est pourquoi, il a choisi de remettre son destin entre les mains de l’ancien directeur général adjoint du FMI, ancien et unique Premier ministre de Félix Houphouët-Boigny. Ce dernier, dans son souci d’associer tous les fils et filles du pays, souhaite que les mangeurs d’hier viennent participer à l’action
rédemptrice de notre carré. Au moins pour atténuer la colère de la Nation. S’ils
venaient, ils auraient fait œuvre utile. Leurs concitoyens leurs auraient pardonné, en partie, leurs fautes. Au lieu de cela, le bon peuple de Côte d’Ivoire les entend poser des conditions. Faut-il en rire ou en pleurer ? Si nous n’étions pas courtois comme le nouveau président de la République, nous aurions dit d’eux qu’ils agissent par irresponsabilité. Parce que leur chef dont ils demandent la libération n’a pas été arrêté au cours d’une marche de protestation. Il a piétiné, entre autres, la volonté du peuple. Une attitude inadmissible en démocratie et qui a entraîné la mort de plusieurs milliers de personnes et la destruction des biens privés et publics. Quand on regarde aujourd’hui l’état dans lequel se trouve notre carré, il est insupportable d’entendre des individus réclamer la libération sans jugement de celui qui a
détenu pendant dix ans, la signature qui fait et défait le destin d’un pays.
Evidemment, une invitation à participer au gouvernement du nouveau président de la République, n’est pas une promesse de prendre part à un festin. On n’y va pas pour manger mais pour travailler. Toute la peur des refondateurs se trouve peut-être là
Le Président de la République aux Ivoiriens de France : “Sous mon mandat, nul ne sera au dessus de la loi ”
Discours précis et surtout plein d’espoir et d’espérance. C’est un Président de la République respirant la grande forme que les Ivoiriens de France ont découvert. Hier, jeudi 26 mai, il y avait du beau monde à l’hôtel Pullman
Tour Eiffel, Paris 15 ème. Seulement 24h pour faire la mobilisation. La salle «
Ball room Orsay » consacrée à l’évènement, s’est avérée trop exigüe pour
ce rassemblement. « Le Président de la République reçoit la communauté
ivoirienne de France. Venez nombreux lui apporter votre soutien pour la
reconstruction de la Côte d’Ivoire (…) Chers Ivoiriens, le pays vous appelle ».
C’est le SMS qui a fait le tour de Paris et sa banlieue. Message reçu. Chefs
traditionnels, cadres, étudiants, personnel de l’ambassade, jeunes… tout le
monde est en place. Le Président de la République et son épouse, Dominique
Ouattara font leur entrée. Standing-ovation pour le couple présidentiel. Sur la
table de séance, à gauche du chef de l’Etat, l’ambassadeur de Côte d’Ivoire en
France, Ally Coulibaly et le ministre de l’Economie et des finances, Charles Diby.
A sa droite, le ministre d’Etat, secrétaire général de la Présidence, Amadou Gon
Coulibaly et le ministre des affaires Etrangères, Kacou Gervais.
En face du chef de l’Etat, son épouse. Tout est fin prêt. La messe peut
commencer. C’est l’ambassadeur, Ally Coulibaly, comme le veut la tradition,
qui traduit l’Akwaba de la communauté ivoirienne en France. Allocution brève
qui plante le décor. Fofana Daouda, président de la coalition des jeunes, parle
ensuite au nom de la communauté. « Quel gâchis ! Gâchis économique, gâchis
humain », s’est-il écrié parlant de la crise postélectorale. Et d’ajouter : « Ces
élections nous ont assombri l’horizon. Nous avons assisté à des exécutions
sommaires, à des crimes inimaginables (..) Nous n’avons pas douté de votre
combat, parce que c’est le combat de la justice, de la vérité ». Malgré ce passé
récent peu reluisant, les Ivoiriens de France ont dit à travers leur porte-parole,
leur volonté de prendre part activement au processus de réconciliation mais
également de participer au développement de leur pays. La situation des
étudiants boursiers en France n’est pas passée sous silence. Avec tonalité et
émotions, le porte-parole de la communauté, a réussi à arracher quelques
acclamations au chef de l’Etat.
« Je ne vous décevrai pas »
« Mon investiture il y’a quelques jours à Yamoussoukro, marque le début
d’une nouvelle ère », a dit d’entrée de jeu le Président de la République à
ses compatriotes. Puis il a relevé combien il était fier des Ivoiriens de France.
Selon le n°1 des Ivoiriens, la crise postélectorale, a fait plus de 3000 morts, plus
d’un million de déplacés. Pour la mémoire de tous les martyrs, une minute
de silence a été observée. « Les douleurs ont été terribles mais personne
n’a été épargné. Vous avez gardé votre dignité », a apprécié le chef de l’Etat,
s’adressant à la communauté.
A propos des liens entre la Côte d’Ivoire et la France, le chef de l’Etat s’est
voulu clair. « Il s’agit, a-t-il laissé entendre, de liens de fraternité, de
confiance », que personne ne s’y trompe donc. Il a rappelé à ceux de ses
compatriotes qui ont une vision très étriquée des relations bilatérales entre
l’ex métropole et l’ex-colonie, que Félix Houphouët-Boigny (père fondateur de
la Côte d’Ivoire moderne) a été ministre de la République française. A chaque
Ivoirien vivant en France, il a demandé d’être un ambassadeur.
Quant à l’exercice du pouvoir, Alassane Ouattara a promis qu’il sera
démocratique. « Nul ne sera au dessus de la loi, riches ou pauvres. Tous seront
les mêmes devant la loi ».
Aux « gouvernés et gouvernants », il a indiqué que la corruption et autres maux
qui minent la société ivoirienne ne seront pas tolérés.
Sur le chapitre de la réconciliation, le chef de l’Etat a expliqué que les Ivoiriens
n’ont d’autres alternatives que de se rassembler. Néanmoins, il a expliqué
que la tâche ne sera pas facile, tout en prenant l’engagement de donner
l’exemple. Pour ce faire, il a promis que les Ivoiriens vont tirer les leçons de
cette parenthèse honteuse en s’inspirant des modèles de réconciliation de
l’Afrique du sud et du Rwanda.
La bonne nouvelle aura été pour les étudiants boursiers. Le président de
la République a donné des instructions au ministre de l’Economie et des
finances afin que la semaine prochaine, deux mois d’arriérés de bourse leur
soient payés. Au plus tard, à la fin du mois de juillet, tous les arriérés restants
devraient être soldés. De quoi soulever des acclamations et un refrain de
campagne : « ADO solutions ! » Ce sont des compatriotes désormais fiers qui
se sont retournés, confiants qu’une nouvelle page est vraiment en train de
s’écrire.
Les consignes d’ADO à l’Ambassadeur
Les refondateurs ont donné une piètre image de la représentation de la Côte
d’Ivoire en France. Le porte-parole de la communauté ivoirienne, Fofana
Daouda, a évoqué le sujet. Clientélisme, népotisme, corruption, éthnicisme,
sont les maux qui collent à la représentation diplomatique. Avec le nouveau
locataire, Ally Coulibaly , a constaté ce même porte-parole, les choses bougent
peu à peu. Certainement pas suffisamment. A l’image des Ivoiriens restés au
pays, la communauté à Paris porte les stigmates de la haine distillée par le
défunt régime. Le Président de la République qui a pris la pleine mesure de
la situation a fait cette recommandation : « Je ne veux pas de discrimination
entre les Ivoiriens. C’est par le pardon que nous réussirons la réconciliation ».
Pour les fautes mineures, le Président de la République a demandé d’offrir le
pardon. Le chef de l’Etat reste convaincu que la réconciliation sera facile si ses
compatriotes se mettent au travail. « La Côte d’Ivoire ira de l’avant et très vite.
Je puis vous assurer que nous allons brûler les étapes », a souligné le numéro
un Ivoirien.
“Rentrez au pays !”
La Côte d’Ivoire a besoin de sa diaspora pour sa reconstruction. Le chef de l’Etat l’a signifié hier à la communauté vivant en France. « Rentrez massivement au pays! Nous avons besoin de votre expérience acquise». Cette invitation a été chaleureusement applaudie. Elle apparaissait très attendue.
Parce que le chef de l’Etat est confiant que la Côte d’Ivoire doit de nouveau
rayonner.
Le Président de la République, a partagé ses deux grandes ambitions. D’abord, avant la fin de son mandat, le pays doit retrouver son 3ème rang en Afrique noire. Une position perdue depuis belle lurette. Mais l’espoir est aujourd’hui permis. C’est cette conviction que le chef de l’Etat a voulu partager avec ses compatriotes. Seconde ambition, faire de la Côte d’Ivoire, un pays émergent à l’orée de 2020. Un discours très apprécié.
Coulibaly Brahima, Envoyé spécial
vous arrivez très vite à la conclusion que les refondateurs et leurs affidés ont organisé de véritables orgies sur le dos du bon peuple de Côte d’Ivoire.
Evidemment, occupés qu’ils étaient à se gaver de la nourriture républicaine et à empocher les deniers publics, ils n’ont pas eu le temps ou la volonté de travailler pour le pays. Ils ne pouvaient pas faire plusieurs choses à la fois. Mais à présent, les choses ont changé. Le chef refondateur, gérant de la plus grosse caisse d’assistance au service du clan, est aux arrêts. Il n’est plus aux affaires. Il n’a plus la signature qui donne droit à tout. L’heure n’est donc plus aux agapes.
Le bon peuple de Côte d’Ivoire mérite que l’on travaille pour lui. C’est pourquoi, il a choisi de remettre son destin entre les mains de l’ancien directeur général adjoint du FMI, ancien et unique Premier ministre de Félix Houphouët-Boigny. Ce dernier, dans son souci d’associer tous les fils et filles du pays, souhaite que les mangeurs d’hier viennent participer à l’action
rédemptrice de notre carré. Au moins pour atténuer la colère de la Nation. S’ils
venaient, ils auraient fait œuvre utile. Leurs concitoyens leurs auraient pardonné, en partie, leurs fautes. Au lieu de cela, le bon peuple de Côte d’Ivoire les entend poser des conditions. Faut-il en rire ou en pleurer ? Si nous n’étions pas courtois comme le nouveau président de la République, nous aurions dit d’eux qu’ils agissent par irresponsabilité. Parce que leur chef dont ils demandent la libération n’a pas été arrêté au cours d’une marche de protestation. Il a piétiné, entre autres, la volonté du peuple. Une attitude inadmissible en démocratie et qui a entraîné la mort de plusieurs milliers de personnes et la destruction des biens privés et publics. Quand on regarde aujourd’hui l’état dans lequel se trouve notre carré, il est insupportable d’entendre des individus réclamer la libération sans jugement de celui qui a
détenu pendant dix ans, la signature qui fait et défait le destin d’un pays.
Evidemment, une invitation à participer au gouvernement du nouveau président de la République, n’est pas une promesse de prendre part à un festin. On n’y va pas pour manger mais pour travailler. Toute la peur des refondateurs se trouve peut-être là
Le Président de la République aux Ivoiriens de France : “Sous mon mandat, nul ne sera au dessus de la loi ”
Discours précis et surtout plein d’espoir et d’espérance. C’est un Président de la République respirant la grande forme que les Ivoiriens de France ont découvert. Hier, jeudi 26 mai, il y avait du beau monde à l’hôtel Pullman
Tour Eiffel, Paris 15 ème. Seulement 24h pour faire la mobilisation. La salle «
Ball room Orsay » consacrée à l’évènement, s’est avérée trop exigüe pour
ce rassemblement. « Le Président de la République reçoit la communauté
ivoirienne de France. Venez nombreux lui apporter votre soutien pour la
reconstruction de la Côte d’Ivoire (…) Chers Ivoiriens, le pays vous appelle ».
C’est le SMS qui a fait le tour de Paris et sa banlieue. Message reçu. Chefs
traditionnels, cadres, étudiants, personnel de l’ambassade, jeunes… tout le
monde est en place. Le Président de la République et son épouse, Dominique
Ouattara font leur entrée. Standing-ovation pour le couple présidentiel. Sur la
table de séance, à gauche du chef de l’Etat, l’ambassadeur de Côte d’Ivoire en
France, Ally Coulibaly et le ministre de l’Economie et des finances, Charles Diby.
A sa droite, le ministre d’Etat, secrétaire général de la Présidence, Amadou Gon
Coulibaly et le ministre des affaires Etrangères, Kacou Gervais.
En face du chef de l’Etat, son épouse. Tout est fin prêt. La messe peut
commencer. C’est l’ambassadeur, Ally Coulibaly, comme le veut la tradition,
qui traduit l’Akwaba de la communauté ivoirienne en France. Allocution brève
qui plante le décor. Fofana Daouda, président de la coalition des jeunes, parle
ensuite au nom de la communauté. « Quel gâchis ! Gâchis économique, gâchis
humain », s’est-il écrié parlant de la crise postélectorale. Et d’ajouter : « Ces
élections nous ont assombri l’horizon. Nous avons assisté à des exécutions
sommaires, à des crimes inimaginables (..) Nous n’avons pas douté de votre
combat, parce que c’est le combat de la justice, de la vérité ». Malgré ce passé
récent peu reluisant, les Ivoiriens de France ont dit à travers leur porte-parole,
leur volonté de prendre part activement au processus de réconciliation mais
également de participer au développement de leur pays. La situation des
étudiants boursiers en France n’est pas passée sous silence. Avec tonalité et
émotions, le porte-parole de la communauté, a réussi à arracher quelques
acclamations au chef de l’Etat.
« Je ne vous décevrai pas »
« Mon investiture il y’a quelques jours à Yamoussoukro, marque le début
d’une nouvelle ère », a dit d’entrée de jeu le Président de la République à
ses compatriotes. Puis il a relevé combien il était fier des Ivoiriens de France.
Selon le n°1 des Ivoiriens, la crise postélectorale, a fait plus de 3000 morts, plus
d’un million de déplacés. Pour la mémoire de tous les martyrs, une minute
de silence a été observée. « Les douleurs ont été terribles mais personne
n’a été épargné. Vous avez gardé votre dignité », a apprécié le chef de l’Etat,
s’adressant à la communauté.
A propos des liens entre la Côte d’Ivoire et la France, le chef de l’Etat s’est
voulu clair. « Il s’agit, a-t-il laissé entendre, de liens de fraternité, de
confiance », que personne ne s’y trompe donc. Il a rappelé à ceux de ses
compatriotes qui ont une vision très étriquée des relations bilatérales entre
l’ex métropole et l’ex-colonie, que Félix Houphouët-Boigny (père fondateur de
la Côte d’Ivoire moderne) a été ministre de la République française. A chaque
Ivoirien vivant en France, il a demandé d’être un ambassadeur.
Quant à l’exercice du pouvoir, Alassane Ouattara a promis qu’il sera
démocratique. « Nul ne sera au dessus de la loi, riches ou pauvres. Tous seront
les mêmes devant la loi ».
Aux « gouvernés et gouvernants », il a indiqué que la corruption et autres maux
qui minent la société ivoirienne ne seront pas tolérés.
Sur le chapitre de la réconciliation, le chef de l’Etat a expliqué que les Ivoiriens
n’ont d’autres alternatives que de se rassembler. Néanmoins, il a expliqué
que la tâche ne sera pas facile, tout en prenant l’engagement de donner
l’exemple. Pour ce faire, il a promis que les Ivoiriens vont tirer les leçons de
cette parenthèse honteuse en s’inspirant des modèles de réconciliation de
l’Afrique du sud et du Rwanda.
La bonne nouvelle aura été pour les étudiants boursiers. Le président de
la République a donné des instructions au ministre de l’Economie et des
finances afin que la semaine prochaine, deux mois d’arriérés de bourse leur
soient payés. Au plus tard, à la fin du mois de juillet, tous les arriérés restants
devraient être soldés. De quoi soulever des acclamations et un refrain de
campagne : « ADO solutions ! » Ce sont des compatriotes désormais fiers qui
se sont retournés, confiants qu’une nouvelle page est vraiment en train de
s’écrire.
Les consignes d’ADO à l’Ambassadeur
Les refondateurs ont donné une piètre image de la représentation de la Côte
d’Ivoire en France. Le porte-parole de la communauté ivoirienne, Fofana
Daouda, a évoqué le sujet. Clientélisme, népotisme, corruption, éthnicisme,
sont les maux qui collent à la représentation diplomatique. Avec le nouveau
locataire, Ally Coulibaly , a constaté ce même porte-parole, les choses bougent
peu à peu. Certainement pas suffisamment. A l’image des Ivoiriens restés au
pays, la communauté à Paris porte les stigmates de la haine distillée par le
défunt régime. Le Président de la République qui a pris la pleine mesure de
la situation a fait cette recommandation : « Je ne veux pas de discrimination
entre les Ivoiriens. C’est par le pardon que nous réussirons la réconciliation ».
Pour les fautes mineures, le Président de la République a demandé d’offrir le
pardon. Le chef de l’Etat reste convaincu que la réconciliation sera facile si ses
compatriotes se mettent au travail. « La Côte d’Ivoire ira de l’avant et très vite.
Je puis vous assurer que nous allons brûler les étapes », a souligné le numéro
un Ivoirien.
“Rentrez au pays !”
La Côte d’Ivoire a besoin de sa diaspora pour sa reconstruction. Le chef de l’Etat l’a signifié hier à la communauté vivant en France. « Rentrez massivement au pays! Nous avons besoin de votre expérience acquise». Cette invitation a été chaleureusement applaudie. Elle apparaissait très attendue.
Parce que le chef de l’Etat est confiant que la Côte d’Ivoire doit de nouveau
rayonner.
Le Président de la République, a partagé ses deux grandes ambitions. D’abord, avant la fin de son mandat, le pays doit retrouver son 3ème rang en Afrique noire. Une position perdue depuis belle lurette. Mais l’espoir est aujourd’hui permis. C’est cette conviction que le chef de l’Etat a voulu partager avec ses compatriotes. Seconde ambition, faire de la Côte d’Ivoire, un pays émergent à l’orée de 2020. Un discours très apprécié.
Coulibaly Brahima, Envoyé spécial