Leurs actions ne manquent pas de choquer la conscience humaine et la morale.
Eux, ce sont les cadres LMP de l’Ouest montagneux de la Côte d’Ivoire et
particulièrement de la Région du Moyen Cavally. Aujourd’hui, si cette partie du
pays est totalement défigurée et meurtrie par les massacres des mercenaires
libériens et les miliciens de Laurent Gbagbo, sur les populations, cela est en
grande parte dû aux actions nuisibles des fils et cadres de cette région. Le pic
des assassinats sommaires de ces chiens de guerre a été atteint pendant les
derniers événements postélectoraux qui ont fait plusieurs centaines de morts,
selon les rapports d’organisations de droits de l’Homme. Mais, le hic est que
le dernier rapport d’Amnesty International, qui rend compte des « massacres
de Duékoué », ne semble pas avoir pris en compte la responsabilité de ces
cadres. Ces fils qui ont fait le lit des massacres et tueries ne s’en cachaient pas.
En effet, depuis l’arrivée au pouvoir de Laurent Gbagbo en 2002, les Marcel
Gossio, Emile Guiriéoulou, Voho Sahi, Hubert Oulaye, Kah Bastien, pour ne citer
qu’eux, ont déployé de gros moyens pour recruter et armer des mercenaires
libériens qui ne sèment que la mort à tout bout de piste et de champ. Le
paroxysme de leurs exactions, contre les populations, a été atteint pendant la
récente crise postélectorale qui trouve son origine dans la volonté de Laurent
Gbagbo de vouloir confisquer le pouvoir perdu face à Alassane Ouattara. Ces
chiens de guerre, sans état d’âme, sans foi ni loi, avaient droit de vie et de mort
sur les populations. Et le décompte macabre, selon les organisations de droits
de l’Homme, se chiffre en centaines de morts.
Pour entretenir le climat de terreur dans la région, les cadres ci-dessus cités
ont également créé des milices tribales, composées de jeunes gens désœuvrés,
recrutés à travers toute la région. Ces derniers, tout comme les mercenaires,
faisaient la pluie et le beau temps en ville, dans les villages et hameaux. Ils
étaient placés sous la responsabilité des chefs dont les plus tristement célèbres
sont Maho Glofiéhi, qui régentait le secteur de Guiglo d’une main de fer, et
Colombo qui régnait en maître absolu à Duékoué et ses environs. Des crimes
odieux aux viols, en passant par les vols et pillages, ils s’adonnaient à cœur
joie ; à la satisfaction de leurs mandants. Sûrs qu’ils étaient de l’impunité, ces
hors-la-loi tuaient toute personne qui n’épousait pas l’idéologie de LMP dans la
région.
A dire vrai, le dernier rapport d’Amnesty International devrait tenir compte
du rôle préjudiciable et la responsabilité des cadres LMP du Moyen Cavally
dans ces tueries massives. Car, en réalité, ce sont les mercenaires libériens
puissamment armés, les jeunes miliciens engraissés, dix années durant, sont
à la base de toutes ces tueries massives sur leurs propres parents. Il est vrai
qu’avec la prise des localités comme Toulépleu, Guiglo, Doké, Bloléquin,
Duékoué et surtout la chute de Laurent Gbagbo, il y a eu des affrontements.
Inévitablement celles-ci ont occasionné des morts. Mais l’on ne saurait
vraiment fermer les yeux sur l’action nuisible des Gossio, Guriéoulou, Oulaye,
Gnonsoa et autres qui disaient protéger le pouvoir de Laurent Gbagbo en
mettant leur propre région à feu et à sang avec le concours des mercenaires
et miliciens. Aujourd’hui, avec la chute de Gbagbo, ils ont tous fui et trouvé un
refuge doré au Ghana où ils jouissent de l’argent illicitement amassé.
Tout compte fait, le chef de l’Etat a déjà enjoint le procureur de Daloa qui a
enclenché une procédure qui situera les responsabilités. Et justice sera rendue
aux populations du Moyen Cavally qui n’ont que trop longtemps souffert par la
cause de ses fils indignes.
Jean- Antoine Doudou
Eux, ce sont les cadres LMP de l’Ouest montagneux de la Côte d’Ivoire et
particulièrement de la Région du Moyen Cavally. Aujourd’hui, si cette partie du
pays est totalement défigurée et meurtrie par les massacres des mercenaires
libériens et les miliciens de Laurent Gbagbo, sur les populations, cela est en
grande parte dû aux actions nuisibles des fils et cadres de cette région. Le pic
des assassinats sommaires de ces chiens de guerre a été atteint pendant les
derniers événements postélectoraux qui ont fait plusieurs centaines de morts,
selon les rapports d’organisations de droits de l’Homme. Mais, le hic est que
le dernier rapport d’Amnesty International, qui rend compte des « massacres
de Duékoué », ne semble pas avoir pris en compte la responsabilité de ces
cadres. Ces fils qui ont fait le lit des massacres et tueries ne s’en cachaient pas.
En effet, depuis l’arrivée au pouvoir de Laurent Gbagbo en 2002, les Marcel
Gossio, Emile Guiriéoulou, Voho Sahi, Hubert Oulaye, Kah Bastien, pour ne citer
qu’eux, ont déployé de gros moyens pour recruter et armer des mercenaires
libériens qui ne sèment que la mort à tout bout de piste et de champ. Le
paroxysme de leurs exactions, contre les populations, a été atteint pendant la
récente crise postélectorale qui trouve son origine dans la volonté de Laurent
Gbagbo de vouloir confisquer le pouvoir perdu face à Alassane Ouattara. Ces
chiens de guerre, sans état d’âme, sans foi ni loi, avaient droit de vie et de mort
sur les populations. Et le décompte macabre, selon les organisations de droits
de l’Homme, se chiffre en centaines de morts.
Pour entretenir le climat de terreur dans la région, les cadres ci-dessus cités
ont également créé des milices tribales, composées de jeunes gens désœuvrés,
recrutés à travers toute la région. Ces derniers, tout comme les mercenaires,
faisaient la pluie et le beau temps en ville, dans les villages et hameaux. Ils
étaient placés sous la responsabilité des chefs dont les plus tristement célèbres
sont Maho Glofiéhi, qui régentait le secteur de Guiglo d’une main de fer, et
Colombo qui régnait en maître absolu à Duékoué et ses environs. Des crimes
odieux aux viols, en passant par les vols et pillages, ils s’adonnaient à cœur
joie ; à la satisfaction de leurs mandants. Sûrs qu’ils étaient de l’impunité, ces
hors-la-loi tuaient toute personne qui n’épousait pas l’idéologie de LMP dans la
région.
A dire vrai, le dernier rapport d’Amnesty International devrait tenir compte
du rôle préjudiciable et la responsabilité des cadres LMP du Moyen Cavally
dans ces tueries massives. Car, en réalité, ce sont les mercenaires libériens
puissamment armés, les jeunes miliciens engraissés, dix années durant, sont
à la base de toutes ces tueries massives sur leurs propres parents. Il est vrai
qu’avec la prise des localités comme Toulépleu, Guiglo, Doké, Bloléquin,
Duékoué et surtout la chute de Laurent Gbagbo, il y a eu des affrontements.
Inévitablement celles-ci ont occasionné des morts. Mais l’on ne saurait
vraiment fermer les yeux sur l’action nuisible des Gossio, Guriéoulou, Oulaye,
Gnonsoa et autres qui disaient protéger le pouvoir de Laurent Gbagbo en
mettant leur propre région à feu et à sang avec le concours des mercenaires
et miliciens. Aujourd’hui, avec la chute de Gbagbo, ils ont tous fui et trouvé un
refuge doré au Ghana où ils jouissent de l’argent illicitement amassé.
Tout compte fait, le chef de l’Etat a déjà enjoint le procureur de Daloa qui a
enclenché une procédure qui situera les responsabilités. Et justice sera rendue
aux populations du Moyen Cavally qui n’ont que trop longtemps souffert par la
cause de ses fils indignes.
Jean- Antoine Doudou
